Chemins d’escampette, voies de traverse qui permettent d’obliquer, volontairement ou non.
Les histoires commencent comme souvent dans les campagnes par un arrêt au café – cœur du village – d’où rayonnent souvenirs, on-dit et où des liens invisibles, indétectables se tissent, se filent, s’inventent, s’imaginent… et finissent par se faire vrais, à prendre épaisseur, consistance, à muer en contes de bonne femme. On doute, un petit verre, plusieurs petits verres aidant, on y adhère quand on ne finit pas par y croire, et même à s’y donner une place, à s’y trouver mêlé.
Histoires fabuleuses, débouchant souvent sur le merveilleux ou le fantastique, où l’on est pris pour un autre que – de – soi, où l’on passe pour un autre.
Tours de passe-passe, échanges malencontreux de corps, identités floues, parentés multiples, consanguinité :
« De toute façon, n’importe où, c’était mieux qu’ici.