Dix-neuf livres publiés de 1964 à 2016 : le parcours du romancier, essayiste et poète Ludovic Janvier l’aura conduit à écrire sur Beckett (deux essais), à nourrir nombre de poèmes pour des livres parus chez Seghers, Gallimard, à évoquer aussi son amour d’autres auteurs comme il le fit pour présenter Pavese et son Bel été (comment oublier ses phrases en 4e de couverture du volume de la collection L’Imaginaire : « L’art de Pavese est de travailler une matière tout en éclats, les éclats douloureux de l’unité mythique à jamais perdue » ?).
Son ultime livre est un hommage à Paris, tout en éclats aussi. Oui, dernier livre de son auteur, puisqu’il nous a quittés, en ce 18 janvier 2016. Paris par cœur ou 273 manières de l’aborder, selon l’abécédaire classique. Mais rien de moins classique, ici, dans les évocations, ni dans les quelques enluminures qui s’insèrent dans la trame de l’ouvrage : citations de poèmes et/ou de chansons chéris par l’auteur (Piaf, Souchon, Fargue, Apollinaire, Carco etc.)