A l’occasion de la parution de « André Leroi-Gourhan, L’évolution ou la liberté contrainte »
J’ai essayé de présenter au début de cette chronique l’œuvre de Michel Guérin dans son ampleur et sa diversité. Cela se justifiait d’un présupposé qu’il faut maintenant lever : celui de son unité – l’unité d’une pensée originale, qui s’atteste jusque dans un style, une écriture (1).
L’unité d’une œuvre aussi variée suppose qu’une navigation au centre ordonne, équilibre et, finalement, encourage la navigation dans les périphéries. Inutile de la chercher loin. Michel Guérin la présente lui-même (sur son site internet par exemple) sous la forme d’une cartographie simple et claire : d’un côté, il y a des ouvrages de philosophie, rassemblés à l’enseigne d’une Figurologie, de l’autre des essais esthétiques ou critiques, ainsi que des textes de fiction, désignés comme Figurologiques.