Liens invisibles à la force d’un âge où rien n’est encore révolu.
Tout est soupçon, rien n’est fait, rien n’est dit, seules quelques lignes de vie sont écrites. Silhouettes sveltes rebelles et engourdies, faussement confiantes, marchant vers le ciel et la terre sans se détourner sur le bitume grinçant de la ville.
Ici on est presque amoureux tous les jours ou jamais.
Peu importe, l’éclat suffit même s’il est dans l’ombre.
On se parle à voix basse du « qui », celui qu’on est mais qui n’existe pas vraiment. On oublie d’être, tellement ici et maintenant.
Que d’inquiétudes entrebâillées qui s’épuisent à se raconter captées par le faisceau de l’ami.
On avance sans se soucier du passé mais soutenu par l’aplomb de la vie et de la jeunesse.