ce dimanche 26 février
la coupure
je cherchais aujourd’hui à explorer, à regarder d’un peu près ce qu’est le désir d’écrire, et j’ai trouvé ce mot : la coupure
oui, le désir et son aspect en arrêt devant l’objet consommé, comme une page est « brûlée » en quelque sorte par l’encre qu’elle reçoit
et comme je dis brûlure, désir et brûlure, il est logique de penser à la coupure, à ce que fait le coupant de la page dans le continuum du réel
de cette façon, l’impression d’une maison de papier – comme j’ai parfois aussi des impressions de sommeil, ou de maisons de langue – fait un îlot, une coupure dans l’étoffe de la journée