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Zulma

Zulma est une maison d'édition principalement dédiée à la littérature contemporaine, française et internationale, fondée en 1991 par Laure Leroy et Serge Safran.


C'est un poème de Tristan Corbière qui a donné à Zulma son nom, et a présidé également à la naissance de ses premières collections, dont les noms étaient issus de poèmes des Amours jaunes.

Zulma est diffusé par Le Seuil et distribué par Volumen.

 

( Source Wikipédia)


La Condition magique, Hubert Haddad

Ecrit par Marc Michiels (Le Mot et la Chose) , le Lundi, 22 Septembre 2014. , dans Zulma, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Roman

La Condition magique, Zulma, coll. de poche, 18 septembre 2014, 288 pages, 9,95 € . Ecrivain(s): Hubert Haddad Edition: Zulma

 

« L’erreur des cartésiens c’est de séparer la pensée de l’imaginaire. Il n’y a pas de pensée sans imaginaire. Dans un roman, ça ne m’intéresse pas de faire une coupe. Je veux qu’on traverse un monde. Quant au romantisme, je crois qu’on y reviendra toujours : le romantisme, c’est la passion. Ce qui ne tient pas, c’est la pose »

Hubert Haddad

 

L’auteur est né à Tunis en 1947 et suit l’exil de ses parents quelques années plus tard, à Belleville, Ménilmontant, puis dans les banlieues populaires. Il est à la fois poète, romancier, nouvelliste, dramaturge, essayiste, peintre et illustrateur. Il explore, depuis son premier recueil de poèmes, Le Charnier déductif, en 1967, toutes les voies de la littérature, de l’art et de l’imaginaire. Pour Haddad, la poésie a vite pris une place particulière : « multiple et exclusive dans ses investigations tant verbales que plastiques ».

Dans la chambre obscure, R. K. Narayan

Ecrit par Patryck Froissart , le Mercredi, 27 Août 2014. , dans Zulma, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Asie, Roman, La rentrée littéraire

Dans la chambre obscure, traduit de l’anglais (Inde) par Anne-Cécile Padoux, 28 août 2014, 186 pages, 8,95 € . Ecrivain(s): R. K. Narayan Edition: Zulma

 

 

Le hasard du calendrier éditorial permet parfois de bien heureuses correspondances.

Lire Dans la chambre obscure de Narayan quelques semaines après avoir savouré Kumudini de Rabindranath Tagore est une coïncidence plaisante dont il faut remercier les éditions Zulma.

Savitri, l’héroïne de ce roman, est, comme Kumudini, une épouse indienne qui subit douloureusement les contraintes de la tradition socio-culturelle locale de totale soumission au mari et qui est tenue de souffrir sans broncher les moindres fantaisies de son « maître ».

La mise en relation de ces deux héroïnes offre au lecteur deux visions différentes et complémentaires, sur une thématique assez similaire, de la condition de la femme indienne dans la première moitié du 20e siècle (le roman de Tagore est paru en 1929, celui de Narayan en 1938).

Notre quelque part, Nii Ayikwei Parkes

Ecrit par Cathy Garcia , le Mardi, 26 Août 2014. , dans Zulma, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Afrique, Roman

Notre quelque part, février 2014, traduit de l’anglais (Ghana) par Sika Fakambi, 304 p. 21 € . Ecrivain(s): Nii Ayikwei Parkes Edition: Zulma

 

Kayo Odamtten est un jeune médecin légiste qui a fait ses études à Londres et qui vient de retourner au pays, c’est-à-dire au Ghana. Sa candidature n’a pas été retenue par les services de police, aussi il travaille sans grand enthousiasme comme manager dans un laboratoire d’analyse biochimique et vit chez ses parents, à Accra, la capitale, tout en espérant mieux, malgré un contexte difficile pour exercer dans son pays.

Pendant ce temps, de mystérieux restes humains sont retrouvés dans la case de Kofi Atta, un cultivateur de cacao à Sonokrom. Le légisse, comme le nomment les villageois, n’a pas su déterminer de quoi il s’agissait réellement : « ça pourrait être n’importe quoi. Personnellement, je pencherais plutôt pour de la matière placentaire, mais en même temps ça me paraît un peu trop gros pour que ce soit ça ». Sonokrom est un petit village situé à quelques heures d’Accra qui sert de rendez-vous discret pour le ministre du Développement des routes et autoroutes avec sa jeune maîtresse, originaire de Tafo, proche de Sonokrom. C’est justement parce que c’est cette fille qui, alertée par l’odeur alors qu’elle poursuivait un oiseau à tête bleue, a découvert ces restes humains dans la case, que Kayo va être recruté de façon plutôt inhabituelle par l’inspecteur principal Donkor.

Kumudini, Rabindranath Tagore

Ecrit par Patryck Froissart , le Vendredi, 04 Juillet 2014. , dans Zulma, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Asie, Roman

Kumudini (Yogayog), traduit du bengali (Inde) et présenté par France Bhattacharya, 380 pages, 22 € . Ecrivain(s): Rabindranath Tagore Edition: Zulma

 

Ô Kumudini, longtemps tu brilleras, indubitablement, dans le souvenir des lecteurs de ce chef-d’œuvre !

Les premières pages de ce roman condensent à grands traits la saga séculaire de deux grandes familles rivales, les Ghoshal et les Chatterji, chacune faisant à tour de rôle sa fortune et sa puissance en provoquant la ruine et l’humiliation de l’autre.

Au moment où apparaît le personnage de Kumudini, qui appartient au clan des Chatterji, c’est le parti des Ghoshal qui prend le dessus. Le chef des Ghoshal, Madhusudan, ne se contente pas de savourer la ruine des Chatterji. Il attend, avec la patience d’un fauve à l’affût, l’occasion de venger, par une extrême humiliation, les affronts portés à sa famille à l’époque où les Chatterji dominaient la région.

Au faîte de sa fortune et du respect qu’on porte aux nouveaux riches, il dévoile son plan machiavélique :

L’Exception, Audur Ava Olafsdottir

Ecrit par Victoire NGuyen , le Mercredi, 02 Juillet 2014. , dans Zulma, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Pays nordiques, Roman

L’Exception, traduit de l’islandais par Catherine Eyjolfsson, avril 2014, 338 p. 20 € . Ecrivain(s): Auður Ava Ólafsdóttir Edition: Zulma

 

Une femme dans la tourmente


Maria ne pensait pas que son mari Floki allait la quitter pour son amant du même nom. L’annonce de la séparation s’est faite le soir de la Saint-Sylvestre alors que dehors on célébrait la nouvelle année :

« Je devine au mouvement de ses lèvres que mon mari me parle, mais sans l’entendre ; le bruit des feux d’artifice qui dégringolent du ciel embrasé l’oblige à se répéter. Il me regarde bien en face, braquant vers moi la bouteille comme un fusil sur sa cible, puis il se détourne et fait sauter le bouchon en direction du sorbier ».

Et la vie continue. Maria se réveille le lendemain. Le rêve de bonheur s’est envolé ainsi que le mari qui dès la fin de l’annonce s’en est allé rejoindre l’autre Floki. Maria continue à faire bonne figure. Cependant, le sort s’acharne sur elle. Loin d’être remise de cette rupture, elle fait la connaissance de son père biologique et apprend aussi la double vie de sa mère. Au même moment, dans sa vie chamboulée, elle doit partir accueillir l’enfant adoptif qui l’attend à l’autre bout du monde…