Et si, grâce au train, on voyait mieux et plus vite, et si on assistait à des fulgurances.
Les pensées ferroviaires d’un jeune auteur, né en 1975.
A force de regarder par la vitre, l’écrivain se fait ethnographe et repère dans les vies ordinaires ou mal accordées les pulsations du réel, ainsi ces voix haineuses d’une bande de jeunes dans un train de banlieue.
Le calme des paysages est parfois ébréché par des notations plus mélancoliques ou plus amères sur ce qui a été perdu, de l’enfance, de la mère malade.
Un vrai regard donc, aigu, pointant les reliefs (au sens double du terme – saillies et déchets) du vécu.
C’est un sixième livre pour cet auteur qui publie depuis 1996. Déjà un premier livre au titre révélateur, marquant l’espace et la distance – littéraire – vécue : D’un hiver à un autre.