Bien après l’heure des cadeaux, il en est encore, et ce petit joyau en est la preuve…
Histoire délicieuse, et en même temps profondément sérieuse ; un sourire d’Afrique noire, comme il en est là-bas : humain d’abord, même au cœur des ennuis, avec cette aptitude (ou cette obligation) à plier sans rompre sous les pires orages. Leçon, pour ces « Blancs de France ; (ceux à qui il) faut beaucoup plus de gris-gris qu’aux Africains pour vivre en paix avec les autres… ».
« L’amour, c’est pas plus facile que le reste de la vie… c’est à cause des bâtons dans les roues sous toutes les latitudes », nous dit celle qui parle et palabre, racontant à l’Africaine – c’est-à-dire tellement mieux et passionnant qu’ailleurs – des histoires autour de mariage(s) entre une Noire et un Blanc de France, de Bourgogne-pays du vin, carrément. Deux copines de Bangui – République Centre Afrique ; Ambroisine, celle qui « se mariera le mois prochain, juste avant la saison des pluies » et notre Adrienne-Aisssatou, à moins qu’Aissatou-Adrienne, qui suivra le mouvement. Il est donc question du mariage, ses usages, ses falbalas, en terre africaine – un autre mariage suivra en pays de France (après avoir atterri à « Charlie Di Golle »), mais entre les deux mariages, il faut « avoir survolé une bonne partie du monde, dont le grand désert », et ajouterons-nous, pas mal d’embêtements – mot très faible, en ayant traversé tout ça avec la patience et l’obstination africaine, un sujet en soi.