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La Une CED

Editions Corti Rencontre avec Fabienne Raphoz, éditrice à tire d’aile

Ecrit par Marc Michiels (Le Mot et la Chose) , le Lundi, 30 Juin 2014. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

« Si la littérature n’est pas pour le lecteur un répertoire de femmes fatales, et de créatures de perdition, elle ne vaut pas qu’on s’en occupe ».

Julien Gracq

 

José Corti (J. Corticchiato, 1895-1984), d’origine corse, a ouvert dès 1925 une librairie au 6, rue de Clichy à Paris. Il a commencé à éditer la plupart des auteurs surréalistes, ses amis : Breton, Éluard, Aragon, Char, Péret, Crevel, Dalí. Il se fixe ensuite 11, rue Médicis, à deux pas du jardin du Luxembourg, où les éditions Corti ont toujours leur siège. En 1938, il fait la connaissance de Julien Gracq qui, sa vie durant, n’aura pas d’autre éditeur (hormis La Pléiade). La maison d’édition s’engage, sous l’Occupation, dans la publication de textes clandestins. Après la guerre, José Corti n’aura de cesse de publier des textes poétiques, des recherches critiques et rééditera des classiques méconnus du romantisme européen.

Simplement

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 27 Juin 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

 

 

 

Surtout aussi

J’aimais t’embrasser avec

 

Simplement ma main sur les

Choses

 

Même loin de toi

Car chaque chose me renvoyait

Le piolet - L’Homme qui aimait les chiens, Leonardo Padura

Ecrit par Michel Host , le Mardi, 24 Juin 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

L’Homme qui aimait les chiens, Leonardo Padura, traduit de l’espagnol (Cuba) par René Solis et Elena Zayas, Éditions Métailié, 2011 et 2013, 742 pp., 14 € (1ère publication en espagnol chez Tusquets Editores, Barcelone, 2009)

Une lecture est une aventure personnelle, sinon « à quoi bon ? »

Michel Host

 

« Il s’était battu pour créer un monde meilleur mais il n’avait réussi à semer autour de lui que la douleur, la mort et l’humiliation, quelle ironie du sort ! »

L. Padura

« Et les personnes, alors ? Est-ce que l’un d’eux a un jour pensé aux personnes ? Est-ce qu’on m’a demandé à moi, à Iván, si nous étions d’accord pour remettre à plus tard nos rêves, notre vie et tout le reste jusqu’à ce qu’ils partent en fumée… ? »

L. Padura

Rencontre avec l’écrivain Dominique Lin

Ecrit par Philippe Chauché , le Samedi, 21 Juin 2014. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

Rencontre avec l’écrivain Dominique Lin qui a coordonné la publication de 39-45 en Vaucluse, une somme unique de témoignages et de documents retraçant ce qui s’est vécu en Vaucluse durant la dernière guerre mondiale

 

Comment est né ce projet ?

 

André Brun, qui était membre d’Expressions Littéraires Universelles, l’association porteuse du projet, et impliqué auprès des anciens combattants, est venu présenter ce projet à Corinne Niederhoffer, responsable des éditions Élan Sud, c’était en 2009. Le recueil de correspondances d’Émile Sauvage, poilu vauclusien, était déjà paru dans la collection Mémoires. Le projet n’était pas encore décidé quand le dernier poilu français a disparu, ce fut une alerte, l’élément déclencheur. Pour la guerre de 39-45, il était grand temps qu’on s’y mette !

Avec « Normas », Snow Owl définit ses normes…

Ecrit par Ana Isabel Ordonez , le Vendredi, 20 Juin 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques

 

Snow Owl « Normas »

CD review / Interview

 

Le sang de Juan García-Herreros charrie la fougue du « Latino ». Né à Bogota, en Colombie, il a été bercé dès son plus jeune âge par une musique latine soumise aux influences africaines et caribéennes.

Jeune homme, il écoute les musiciens tels que Tito Puente et Ray Barretto, tout en confessant être tombé amoureux, dès son arrivée à New York, de la musique jazz. Dans son univers musical, Juan García-Herreros a eu le grand honneur d’apprendre de ses maîtres du Latin jazz et du Jazz africain.

Côté virtuosité, son savoir-faire n’est plus à démontrer depuis longtemps. Son univers artistique est le résultat d’un mélange de tous les enseignements ayant une influence sur son âme musicale, avec pour corrélat, un impact direct sur la forme de ses compositions et de son jeu de basse. Son dernier CD,Normas, qui scintille de morceaux habilement élaborés, illustre parfaitement ce propos.