matière/rien
avant de finir cette année 2012 où les dimanches ont été bien occupés, je voudrais disserter sur la question de la matière et voir comment cela s’étoffe en regard du rien, rien compris comme ce qui n’existe pas
car la langue est une matière, même si son référent est bizarrement fait de deux pièces – ce qu’elle désigne, la chose et le dit de la chose –, un peu comme en musique où la matière cette fois est elle-même et une matière sans matière, une vibration, le son
écrire est une façon de déplacer la signification
l’adresse vers une finalité abstraite est peut-être, en fin de compte, ce rien, réalité sans objet, évidée d’elle-même