le clair et l’obscur
obscurité, pensée ici comme ce qui disparaît, ce qui est retiré, ce qui n’est pas la partie claire, la partie visible, la densité de la littérature
cela, d’ailleurs, revient à modifier sa propre personne, car c’est en cherchant dans l’épaisseur – donc dans l’obscurité – que l’on trouve quoi dire – et qu’on laisse là sa personne, sa dépouille parfois
donc, le clair, l’apparent, le visible, le su
l’obscur, la profondeur, l’ambiguïté, la peur, l’angoisse
écrire se formule entre ces deux extrémités, car la lumière n’existe pas sans l’ombre, et il faut dire clairement l’ombre pour ce qu’elle est, et taire parfois ce que l’on comprend de la lumière ; d’où cette double nature