« Je t’aime, Kurt je t’aime tellement, mais je hais tout ce que tu représentes » : cette phrase en dit long sur l’état d’esprit de l’héroïne relatée dans un « cahier orange » retrouvé par Anton en 1990 à la mort de ses parents.
Olga, à la fois amoureuse d’un officier nazi occupant, et également impliquée presque malgré elle dans la résistance, sera emportée ainsi dans le sillage de la Grande Histoire avec, bien sûr, la roue qui tourne quand on annonce l’arrivée des Américains et que, parallèlement, la Résistance, renseignée notamment par Olga, marque des points alors que la Waffen-SS et la Gestapo vengent les leurs en massacrant des civils.
Se déplaçant à vélo, Olga va et vient suivant son instinct et son sens du devoir pour agir au mieux ou au moins mal : « J’ai pédalé à une vive allure dans le crépuscule. Je cachais depuis quelques jours un des membres d’une forteresse volante qui s’était écrasée par accident. Il était blessé et devait être évacué. Un des lieutenants de Marc m’avait fait parvenir un message. Ils le prendraient en charge ce soir ou alors demain ».