le chemin
permettez-moi d’emprunter le chemin au vocabulaire du promeneur, à différents titres
dans un premier temps, à cause de l’idée de quête, de but à atteindre qui sous-tend l’idée du chemin, sa traversée, ses paysages
puis, comme il fait coupure dans le bois ou dans la prairie, ses caractéristiques de séparation, de pont, le rapprochement que j’avais hier à l’esprit, en pensant au sujet qui m’occupe maintenant, me laisse la liberté de voir en ce chemin comme un trait, un trait peint, à l’exemple de ce style dont dissertent les manuels de peinture du 17ème siècle
en effet, cette séparation entre ce qui est la figure et ce qui ne l’est pas, tend à resserrer une forme contre un espace, autour d’une idée, une ligne qui dit parce qu’elle sépare
c’est la même chose avec le chemin, qui n’existe que par le moment haut où il est traversé, dans sa nature de coupure