Il est des livres qui nous émeuvent, d’autres qui nous agacent, nous passionnent, nous émerveillent ou nous font rire. Certains nous font frémir, d’autres nous épatent quand certains nous révoltent. Il en est peu, bien peu, qui nous apaisent. Petits oiseaux est de ceux-ci.
Petits oiseaux raconte l’histoire de deux frères, l’aîné et le cadet, que rassemble l’étrange « maladie » de l’aîné. Celui-ci, en effet, ne parle qu’une langue connue de lui seul, à l’exception de son cadet qui la comprend naturellement. Cette langue, le pawpaw, ne ressemble à rien, sauf, peut-être, au chant des petits oiseaux qui ont la volière d’un proche jardin d’enfants pour abri. Leur mère a disparu et l’on ne saura rien de leur père. Elle, elle est toujours là, sur une photo vieillie, accompagnée de broches que son aîné a patiemment collées et découpées à partir de papiers de bonbons avec des images d’oiseaux, toujours les mêmes mais parés de couleurs différentes.