Identification

Arts

Rothko, peintre mystique (Ressemblances et analogies), Ghislain Chaufour (par Gilles Banderier)

Ecrit par Gilles Banderier , le Mardi, 03 Décembre 2024. , dans Arts, Les Livres, Critiques, La Une Livres

Rothko, peintre mystique (Ressemblances et analogies), Ghislain Chaufour, Les Provinciales, 2023, 62 pages, 12 €

 

À qui s’étonnerait ou s’indignerait de trouver sur un site comme La Cause littéraire le compte rendu d’un ouvrage consacré à un peintre, il serait facile de répondre que Diderot et Baudelaire, pour ne citer qu’eux, ont de longue date donné ses lettres de noblesse à la critique d’art, fut-ce en parlant d’artistes dont le nom ne survit que grâce à des écrivains.

On a dit de Mark Rothko (1903-1970) qu’il voulait rendre visible la shekina, la présence de Dieu qui se tenait dans le Saint des Saints du Temple. Rothko avait d’ailleurs été surnommé « le peintre-rabbin ». Cependant, il en va de lui comme de la plupart des peintres contemporains : des doutes sont permis quant à l’importance de son « coefficient personnel ».

Quand les Impressionnistes s’exposaient, Laurent Manœuvre (par Didier Smal)

Ecrit par Didier Smal , le Mardi, 11 Juin 2024. , dans Arts, Les Livres, Critiques, La Une Livres, L'Atelier Contemporain

Quand les Impressionnistes s’exposaient, Laurent Manœuvre, L’Atelier Contemporain, Histoire de l’art, avril 2024, 256 pages, 28 € Edition: L'Atelier Contemporain

 

Dans le cadre des célébrations liées aux cent cinquante ans de l’impressionnisme, du moins de la naissance du mouvement en tant qu’il est nommé, outre que diverses expositions sont organisées, L’Atelier contemporain propose, sous la plume de Laurent Manœuvre, une riche et documentée histoire des huit expositions organisées entre 1874 et 1886 par les protagonistes eux-mêmes du mouvement. Au passage, l’auteur se montre fidèle à cette proclamation émise dans ce qui pourrait être une longue introduction à l’analyse des huit expositions en question : « Réduire les multiples facettes de l’impressionnisme à quelques phares (pour reprendre le mot de Baudelaire), et à la seule peinture, trahit l’histoire de ce mouvement » ; il est donc question, dans Quand les Impressionnistes s’exposaient, de peinture, mais aussi de gravure, d’estampe voire de sculpture – et même de quelques dessins destinés à illustrer l’éphémère L’Impressionnisme, journal d’art.

Allez-y voir, Ecrits sur la peinture, Raymond Queneau (par Charles Duttine)

Ecrit par Charles Duttine , le Mardi, 21 Mai 2024. , dans Arts, Les Livres, Critiques, Essais, La Une Livres, Gallimard

Allez-y voir, Ecrits sur la peinture, Raymond Queneau, Gallimard, mars 2024, 208 pages, 21 € Edition: Gallimard

 

Les lunettes de Raymond Queneau

Les photographies que nous connaissons de Raymond Queneau nous le représentent toujours chaussé de lunettes, certaines fines et d’autres souvent cerclées de montures épaisses. Qu’il fût myope n’est pas le problème, mais notre poète facétieux a toujours su se démarquer par son regard. Voyait-il le monde comme le sens commun ? Certainement pas. Quel regard portait-il sur l’art et notamment la peinture ? Il faut aller y voir, comme le propose l’ouvrage qui rassemble nombre de ses écrits sur des peintres qu’il a côtoyés.

L’ouvrage au titre engageant, Allez-y voir, recollecte des textes de Queneau écrits en revues, dans des catalogues, préfaces ou autres monographies. Ils sont présentés d’une manière chronologique de la fin des années vingt jusqu’aux années soixante-dix. Ce sont des textes sur divers peintres, ceux qu’il a aimés particulièrement, Juan Miró, Jean Dubuffet, Elie Lascaux, par exemple. On y découvre un Queneau amateur d’art, bien perspicace dans ses avis.

Nietzsche au piano, Frédéric Pajak (par Philippe Chauché)

Ecrit par Philippe Chauché , le Mardi, 06 Février 2024. , dans Arts, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Récits, Editions Noir sur Blanc

Nietzsche au piano, Frédéric Pajak, Les Editions Noir sur Blanc, janvier 2024, 96 pages, 15 € Edition: Editions Noir sur Blanc

 

« À le lire et à le relire, on s’aperçoit que la musique imprègne son écriture : ses phrases sont toujours musicales, ses livres sont des symphonies. Nietzsche est musicien avant tout ; la musique ne l’a jamais quitté. Sa vie se lit à livre ouvert dans les quelques partitions qu’il nous a laissées, et qu’il faut entendre pour ce qu’elles sont : des promesses ».

« Paris, la Provence, Florence, Jérusalem, Athènes, ces noms-là prouvent une chose : c’est que le génie ne saurait vivre sans un air sec et un ciel pur, c’est-à-dire sans échanges rapides, sans la possibilité de se ravitailler continuellement en énergie par énormes quantités » (Friedrich Nietzsche, Ecce Homo, traduction d’Alexandre Vialatte, 10/18).

De natura florum, Clarice Lispector (par Yasmina Mahdi)

Ecrit par Yasmina Mahdi , le Vendredi, 22 Décembre 2023. , dans Arts, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Poésie, Langue portugaise, Editions Des Femmes - Antoinette Fouque

De natura florum, Clarice Lispector, éd. Des femmes-Antoinette Fouque, novembre 2023, trad. portugais (Brésil), Jacques & Teresa Thiériot, Claudia Poncioni, Didier Lamaison, ill. Elena Odriozola Belastegui, 50 pages, 17,50 € . Ecrivain(s): Clarice Lispector Edition: Editions Des Femmes - Antoinette Fouque

 

Les Jeux floraux, également appelés Floralies ou Floralia, étaient des fêtes célébrées dans la Rome antique en l’honneur de Flore, déesse des fleurs, des jardins et du printemps, d’origine sabine.

Le culte de celle-ci fut établi à Rome par Titus Tatius, roi légendaire de Cures Sabini, puis roi de Rome en même temps que Romulus.

Institués de façon annuelle en 173 av. J.-C. par les édiles curules, les Jeux floraux faisaient partie des plus anciens célébrés à Rome même. Ils se déroulaient du 27 avril au 2 mai.

Ils furent introduits dans tout l’Empire au fur et à mesure des conquêtes romaines, et fort appréciés des peuples conquis en raison de leur caractère licencieux (Source, Wikipédia).