Lire, partir, rencontrer, raconter.
Ce livre donne l’occasion de lire des extraits de « carnets » inédits de Nicolas Bouvier sur des régions ou des pays absents de son œuvre publiée. François Laut avait lu ces textes – entre « témoignages à valeur historique » et « voyages initiatiques aux divers âges de la vie » – lorsqu’il y écrivit la première biographie consacrée à l’auteur : Nicolas Bouvier. L’œil qui écrit (Payot, 2008). Il écrit dans le texte de présentation : « L’intérêt des textes est aussi bien dans ces régions ignorées de l’œuvre que dans les multiples facettes qu’ils montrent de l’homme à travers cet abrégé de sa vie qu’est un voyage : le poète ou le journaliste, le conférencier ou l’historien, le photographe ou le « naturaliste », jamais l’homme de lettres, bien plutôt, dirait Gustave Flaubert, « le frère en Dieu de tout ce qui vit », qu’il décrit et peint avec son œil hors pair. Nous partons d’abord pour Copenhague durant l’été 1948, puis en France en 1957-1958, en Afrique du Nord à l’automne 1958, en Indonésie à l’été 70, en Chine durant l’été 1986, au Canada en 1991 et en Nouvelle-Zélande durant l’été 1992.