La Pléiade termine avec ce tome le cycle des romans de Stendhal, à côté des volumes consacrés aux « œuvres intimes ». Un grand ensemble de la collection Gallimard, travail phénoménal, particulièrement minutieux, mené par Yves Ansel, Philippe Berthier, Xavier Bourdenet et Serge Linkès.
Chacun des volumes – classement chronologique de la rédaction des œuvres, la simplicité même – s’organisant – feu d’artifice littéraire – autour « du » roman qui parle à tous : « Le Rouge », « Lucien Leuwen », et, ici, « La Chartreuse ». C’est bien de feu d’artifice dont il s’agit – à cette différence près : il n’est pas dit que ce soient tant les bouquets si connus, qui nous fixent, que, à peu près tout le reste : cette nouvelle quasi inconnue, cet échange de lettres, ce « remodelage » de tel ou tel passage de La Chartreuse. On est dans « La Pléiade », et on a tout, absolument tout ; immense jardin où l’on peut butiner, s’extasier, jusqu’aux notes annexes, ou à ces débuts (trois différents), d’un « Amiel » qui deviendra « Lamiel ».