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Jeunesse

Tom Gates, c'est moi !, Liz Pichon

Ecrit par Cathy Garcia , le Lundi, 28 Mai 2012. , dans Jeunesse, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Iles britanniques, Seuil

Tom Gates, c’est moi ! 2012, trad. anglais par Natalie Zimmermann, mise en page par Anne-Cécile Ferron, 257 p. 11 € . Ecrivain(s): Liz Pichon Edition: Seuil

 

Entre BD et journal intime, ce « roman animé » a reçu le très mérité Roald Dahl Funny Prize 2011 du meilleur roman humoristique pour la jeunesse.

Tom Gates, doit avoir 11 ou 12 ans et comme tout enfant sensé de son âge, il n’aime pas trop l’école mais il adore les gaufrettes au caramel, lire des bandes-dessinées, faire enrager sa sœur Délia, gribouiller dans ses cahiers et surtout il a des projets : monter un groupe de pop-rock comme les Rodéo 3, son groupe préféré, avec son copain et complice Derek. Le groupe s’appellera Les Clebszombies. Ça en jette, non ? Tom Gates a toujours de bonnes et moins bonnes, voire très, très moins bonnes excuses, pour ne pas faire ses devoirs, mais il tient un journal farci de dessins très, voire très, très réussis, dans lequel il raconte sa vie fort mouvementée. Faut dire qu’il a de la matière, entre des parents sympas mais qui mettent la honte, comme tous les parents, surtout papa qui porte des fringues plus ridicules les unes que les autres et une sœur adolescente qui lui voue une haine passionnée qu’il lui rend bien, « ça m’a fait tellement plaisir que Délia se fasse gronder et priver de sorties que j’en ai oublié mon mal au bras. En fait, ça a sûrement été le MEILLEUR MOMENT de toutes mes vacances ».

Maître des Brumes, Tomi Ungerer (par Olivier Verdun)

Ecrit par Olivier Verdun , le Mercredi, 31 Août 2011. , dans Jeunesse, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Iles britanniques, L'école des loisirs

Maître des Brumes, Tomi Ungerer, Éditions L’école des loisirs, Littérature jeunesse, 2013, trad. anglais, Florence Seyvos, 48 pages, 13,70 € Edition: L'école des loisirs

 

À plus de quatre-vingt-un ans, Tomi Ungerer, dont le talent protéiforme n’a pas pris une ride, signe, avec Maître des brumes, son dernier album, traduit de l’anglais par Florence Seyvos et publié par L’école des loisirs.

La dédicace nous indique que ce conte est d’abord un hommage à l’Irlande, le pays de sa femme, où l’auteur vit depuis quelques années et dont l’âpre beauté, faite de grisaille, de confins écorchés, est parfaitement rendue par son inimitable coup de crayon : « Ce livre est dédié à l’Irlande et à tous les gens qui nous ont accueillis à cœur ouvert ». – Un pays où la tourbe fait les meilleurs whiskeys, où la Guinness coule à flot, où la musique et la bonne humeur vont bon train, si l’on en juge à l’avant-dernière page qui croque sur le vif une scène habituelle de pub de village. Le dessinateur s’est plu, en effet, à multiplier les scènes de genre en restant au plus près de ce qui constitue les travaux et les jours des gens de peu : récolte de la tourbe que l’on débite en briquettes pour le feu, gardiennage des moutons sous l’œil bienveillant d’un dolmen, filage et ravaudage des filets dans l’humble chaumière familiale…