Quatre récits, quatre personnages, quatre disparus et un vibrant hommage pour chacun d’entre eux, c’est ce que donne à lire Un vague sentiment de perte de Andrzej Stasiuk.
Une grand-mère qui croit aux esprits et qui sans doute sera celle qui lui lèguera cet art du conte ; Augustin, l’ami, écrivain solitaire, retrouvé dans un talus pas encore mort mais presque et qui mourra seul dans sa chambre d’hôpital « avec vue sur la colline et le village » et « sans personne à ses côtés » ; une petite chienne et un ami de toujours, tous chers à l’auteur, vont prendre place dans chacun de ces récits.
« J’écris cette nécrologie canine ou plutôt ce souvenir à la mémoire d’un animal encore vivant car pour la première fois je suis amené à regarder aussi longtemps, de façon systématique et détaillée un être se transformer en un corps invalide puis finalement en cadavre ».