Identification

Chroniques régulières

Le roman de l’apocalypse islamique européenne, par Amin Zaoui

Ecrit par Amin Zaoui , le Mardi, 11 Décembre 2018. , dans Chroniques régulières, Les Chroniques, La Une CED

 

L’islamisme ronge l’Europe, petit à petit. Sème la terreur et le chaos à une vitesse frappante. Quand il arrivera à mettre définitivement la main de la violence et de la haine sur les sociétés européennes, ses fractions terroristes qui forment son idéologie fasciste se retourneront les unes contre les autres. Et cette guerre islamiste en Europe n’est pas loin. Mais si les islamistes d’aujourd’hui ont trouvé refuge en Europe fuyant leurs frères ennemis des pays islamiques, quel sera-t-il le sort de ces mêmes islamistes européens si demain ils étaient chassés par leurs confrères d’Europe ? Le jour où les islamistes ne trouveront où aller se réfugier, ils se mangeront les uns les autres et l’heure de l’apocalypse sonnera !

Le roman algérien de graphie française, depuis les années cinquante, a été le miroir littéraire reflétant les topographies de l’âme algérienne et maghrébine, dans une géographie humaine européenne, tantôt rêveuse tantôt cauchemardesque. Tantôt prometteuse tantôt désespérante. Violente et clémente à la fois.

Commémoration du centenaire de l’armistice du 11 Novembre 1918 Russes et marocains au secours des français (par Mustapha Saha)

Ecrit par Mustapha Saha , le Vendredi, 07 Décembre 2018. , dans Chroniques régulières, Les Chroniques, La Une CED

 

A l’occasion de la commémoration du centenaire de l’armistice du 11 Novembre 1918à Paris, Vladimir Poutine, en escapade de la messe officielle, a déposé une gerbe, sous pluie battante, sur le monument en hommage au corps expéditionnaire russe de quarante mille hommes, engagés aux côtés des français pendant la Première Guerre mondiale. Noires limousines et rouges églantines sur statue de bronze. Contrairement à la grande kermesse de l’Arc de Triomphe, la cérémonie sur berges de Seine se déroule dans une étonnante intimité. Le secteur est largement isolé et sécurisé. Ne se profilent sous les arbres qu’uniformes sombres et gendarmes en surnombre. La discrétion des autorités françaises n’est pas anodine. Cette histoire singulière concerne des soldats inclassables, irrécupérables, qui se distinguent autant par leur bravoure sur les champs de bataille que par leur refus des horreurs de la mitraille (Héros et mutins Les soldats russes sur le front français 1916-1918, Eric Deroo, Gérard Gorokhoff,  Gallimard, 2010). (La Révolte des soldats russes en France, Rémi Adam, éditions Les Bons caractères, 2007).

Peaux d’écriture (4) Robert Walser et le territoire du crayon (par Nathalie de Courson)

Ecrit par Nathalie de Courson , le Vendredi, 26 Octobre 2018. , dans Chroniques régulières, Les Chroniques, La Une CED

 

Robert Walser donne l’impression de n’avoir jamais mué, d’avoir gardé à volonté son duvet enfantin, et avec lui sa fragilité. Ses textes nous arrivent turbulents et primesautiers comme des oisillons, donnant le tournis à quiconque voudrait les attraper. C’est particulièrement frappant dans Le Territoire du crayon, dont voici un extrait pris au hasard, p.222-223 (1) :

J’aime lire des poèmes, parce que l’esprit de l’auteur concerné s’y reflète de façon immédiate. Savourer un poème prend si délicieusement peu de temps. Voilà déjà qui a beaucoup de valeur. Mais je voulais parler de couvertures de livres, et là, ce sont les souvenirs les plus agréables qui me reviennent. Des tramways filaient dans les rues. J’avais kidnappé ou, en termes plus mesurés, détourné un enfant d’une des poussettes qui nous entouraient, puis ayant mis en sûreté ce trésor, dans tous les sens du terme, je me rendis dans un club où je réussis à terrasser un géant.

Au commencement étaient les Berbères ! (par Amin Zaoui)

Ecrit par Amin Zaoui , le Mardi, 23 Octobre 2018. , dans Chroniques régulières, Les Chroniques, La Une CED

 

Au commencement étaient les Berbères. Il y avait une terre et les enfants de cette terre. Une langue, des mythes, des femmes, un Dieu et des oliviers. Et le rêve habitait le cœur des chansons.

Et par un matin, des envahisseurs cagoulés se sont pointés à l’horizon. Violeurs des rêves. Ils parlaient une autre langue et dans leur bagage un autre Dieu bien emballé. La guerre ne compte pas ses morts. Celui qui est vivant est celui qui ne perd pas sa langue. Convertis à la foi chrétienne, de gré ou de force, les enfants du commencement n’ont pas perdu leur langue ni leurs mythes. La Ghriba synagogue de l’île de Djerba, Tunisie, témoigne d’une autre foi. Un témoin qui dit la pluralité du Ciel.

Les premiers envahisseurs se sont retirés, d’autres leur ont succédé. Et les enfants du commencement n’ont pas perdu la mémoire ni l’amour de l’olivier. Chaque envahisseur se voit le maître du lieu et le sauveur du peuple vis-à-vis du Dieu et de l’Histoire !

Les Phéniciens. Les Romains. Les Vandales. Les Byzantins…

La Styx Croisières Cie (7), par Michel Host

Ecrit par Michel Host , le Lundi, 15 Octobre 2018. , dans Chroniques régulières, Les Chroniques, La Une CED

 

Juillet 2018

 

« Vraiment ! vraiment ! Comme tout est bizarre aujourd’hui ! Alors qu’hier les choses se passaient si normalement. Est-ce que, par hasard, on m’aurait changée au cours de la nuit ! Réfléchissons : étais-je identique à moi-même lorsque je me suis levée ce matin ? Je crois bien m’être rappelée m’être sentie un peu différente de l’Alice d’hier. Mais, si je ne suis pas la même, il faut se demander alors qui je peux bien être ? Ah, c’est le grand problème ! Et elle se mit à penser à toutes les petites filles de son âge qu’elle connaissait, afin de savoir si elle ne serait pas devenue l’une d’elles », Lewis Carroll

Traduction de H. Parisot)

Jules de Montalenvers de Phrysac. Noté dans le Livre de mes Mémoires

 

Lµ1. Alice se pose les questions essentielles, les plus vraies. Qui suis-je ? D’hier à aujourd’hui, suis-je toujours la même ?