Quelques questions à Philippe Bordas à l’occasion de la parution de son roman Cavalier noir, Gallimard (lire la critique de l'ouvrage)
« Je ne revendique pas une belle langue, ni une langue précieuse, mais une langue entière, un français intégral, complet, non amputé de sa base ni de son sommet ».
Philippe Chauché, La Cause Littéraire : Vous vous attachez une nouvelle fois, dans Cavalier noir, à mettre au cœur de votre travail romanesque la langue française. Une langue choyée, aux mots choisis avec attention, une langue précieuse, d’une grande rigueur, sans qu’elle ne soit jamais rigide, mais musicale. D’où vient cette langue, qui est devenu votre signature romanesque ?