Vous me demandez :
– Pourquoi écrire cette histoire ?
– Je n’ai rien à écrire, autrement. Je crois que c’est notre histoire qui m’empêche d’écrire autre chose. Mais c’est faux. Notre histoire, elle ne sera nulle part, elle ne sera jamais tout à fait écrite.
M.D., tu écris, tu viens avec ton souffle et tes mots le fragmentent, et le font être ce silence parlé qui fait le lien sonore entre nous et le vent (c’est le « devenir du vent », tu le dis autre part), tu écris, les histoires viennent de toi, ou plutôt elles viennent avec toi. Tu écris, les mots te fragmentent. Mais tu n’y peux rien. C’est la seule possibilité, écrire. Tu aimerais pouvoir ne pas le faire, écrire. Mais tu ne peux pas. Tu écris.