René menait une vie paisible. Si douces étaient ses journées, bercées par le silence de la campagne, la discrète apparition des moineaux au petit matin. Il respirait la vie, la nature, et l’amour, les promenades en fleurs. Les collines de Provence veillaient sur lui, sa vie était un long, long fleuve tranquille. Les promenades sur la vallée, les arbres comme compagnie, et sa belle Isabelle, ses seins et ses mots doux. Les après-midis en terrasse, où le soleil chauffe délicatement le crâne, où les gens lisent le journal, parlent dans un accent de Sud-Est, commandent des grenadines ou des pastis avant d’aller jouer à la pétanque. Une vie de paix et de soleil, que René raconte dans ce journal qui lui avait été offert.
« 1er Janvier
(…) Ce qui me sidère chaque jour, c’est la vie de cette vallée, trois maisons au bord d’une rivière, la pierre blonde d’un pont, la beauté du silence ».