Identification

Flammarion

Le groupe Flammarion est le quatrième groupe d'édition français et comprend plusieurs maisons d'édition dont celle qui a donné son nom au groupe, fondée en 1876. Le groupe comprend également des entreprises de distributionvente et impression.

Il appartient depuis 2000 au groupeitalien RCS MediaGroup et son PDG est depuis cette date Teresa Cremisi.


Grand Maître, Jim Harrison

Ecrit par Léon-Marc Levy , le Jeudi, 13 Décembre 2012. , dans Flammarion, Les Livres, Critiques, La Une Livres, USA, Roman

Grand Maître. Trad. USA Brice Matthieussent. septembre 2012. 350 p. 21 € . Ecrivain(s): Jim Harrison Edition: Flammarion

 

Jim Harrison a pris la peine d’un sous-titre en 5ème page, en forme d’avertissement : « faux roman policier ». Précaution superflue, en quelques pages on a compris. On tient entre les mains un évident faux polar, mais un encore plus évident vrai Jim Harrison ! Et comme tous les vrais Jim Harrison, c’est un grand livre.

On va faire comme Big Jimmy : expédier la pseudo intrigue policière, la pseudo enquête. Le vieux Sunderson, flic du Michigan qui part juste à la retraite, se met sur les traces de Dwight, Le Grand Maître d’une secte sulfureuse et nauséabonde, prônant le sexe (y compris la pédophilie), les plaisirs terrestres et captant le fric de ses adeptes, nombreux en ces régions des USA. Il met ses derniers élans de flic dans sa volonté de faire tomber cet ignoble personnage.

Bon. Voilà. Il faut dire tout de suite que ce « prétexte » narratif n’occupe que peu de place dans ce livre et nul ne s’en plaindra car le propos, la matière, la grandeur de ce roman sont ailleurs, dans la présence énorme et fascinante de … Jim Harrison.

Françoise Sagan, ma mère, Denis Westhoff

Ecrit par Arnaud Genon , le Lundi, 03 Décembre 2012. , dans Flammarion, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Biographie, Arts

Françoise Sagan, ma mère, novembre 2012, 224 p. 35 € . Ecrivain(s): Denis Westhoff Edition: Flammarion

De Quoirez à Sagan : des images au-delà des clichés

 

La vie et l’œuvre de Françoise Sagan ont souvent, trop souvent été réduits à des clichés. Alcool, drogue, voitures, vitesse, jeux, argent, amis… Bien sûr, s’ils ont la peau dure, c’est que l’écrivain les a elle-même nourris, malgré elle, parfois. Les stéréotypes saganesques ont cela de fascinant qu’ils sont tout à la fois ceux auxquels on l’a réduite et contre lesquels elle ne s’est jamais véritablement défendue, ou de manière timide, amusée, légèrement agacée, au pire.

Les clichés photographiques ici donnés à voir, à lire ne démentiront pas cette image. Françoise Sagan a en effet eu cette enfance bourgeoise non dénuée cependant d’une certaine originalité due notamment à la figure paternelle. Les liens familiaux étaient solides et l’intimité qu’elle noua avec son frère Jacques ne fut jamais démentie. Elle a très tôt été happée par la littérature. Stendhal, Proust, Camus ou Sartre furent ceux pour lesquels elle voua une véritable admiration. Elle connut la gloire à vingt ans mais la vécut sans jamais la prendre au sérieux, avec un certain détachement, une ironie qu’incarnent si bien certains de ses personnages. Oui, elle aima les voitures et ce, dès son plus jeune âge, comme prédisposée…