Où est Anna Blume ? Elle a assurément quitté ses pénates pour aller se perdre – à jamais ? – dans une ville effrayante, lieu des plus grands désordres qu’elle ait jamais connus, un quelque part de terreur, de douleur et de misère. L’épigraphe du roman, signée Nathaniel Hawthorne, est seule à donner nom à cette ville sans nom.
« Il n’y a pas si longtemps, ayant fran-
chi les portes du rêve, j’ai visité cette
Région de la terre où se trouve la
Célèbre Cité de la Destruction ».