Vodka, pirojki et caviar, Monica Kristensen
Vodka, pirojki et caviar, Actes Sud Babel noir, janvier 2016, trad. norvégien Loup-Maëlle Besançon, 390 pages, 8,90 €
Ecrivain(s): Monica Kristensen Edition: Babel (Actes Sud)
C’est le troisième roman de Monica Kristensen publié par Gaïa, puis par Babel noir. Celui-ci comme les autres se déroule dans le Svalbard. Rappelons, parce que c’est un élément essentiel de ce livre, que ce dernier est un archipel situé à la limite de l’océan Arctique et de l’océan Atlantique. Il s’agit d’un territoire norvégien autonome et démilitarisé dont le statut de neutralité permet à n’importe quel pays d’exploiter librement les ressources locales. C’est ainsi que sur l’île de Spitzberg, la seule habitable, dans la ville nommée Barentsburg, existe une petite enclave russe où l’on exploite une mine de charbon.
L’histoire commence le jour où l’on découvre le corps sans vie du secrétaire général du syndicat de la mine. Alors, Knut, le flic du Svalbard, va mener une de ses enquêtes les plus mémorables. Dans un monde hors temps, hostile, sans pouvoir recharger son téléphone cellulaire, il va devoir faire preuve de la plus grande diplomatie et d’une extrême perspicacité pour dénouer énigmes et complots construits de main de maître par la redoutable Monica Kristensen. Certes, on tentera de l’amadouer avec vodka, pirojki et caviar, mais le policier le plus solitaire de Norvège déjouera, pour notre plus grand bonheur, tous les pièges tendus pour nous mener jusqu’au bout de ce polar haletant.
Jean Jacques Bretou
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