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Slatkine


Slatkine est une maison d'édition suisse établie à Genève depuis 1964, spécialisée dans la réimpression de textes, de périodiques et de grandes études critiques dans les domaines de la littérature française, de la philologie romane, de la linguistique et de l'histoire de France.


Savoir et civisme Les sociétés savantes et l’action patriotique en Europe au XVIIIe siècle

Ecrit par Gilles Banderier , le Mercredi, 02 Mai 2018. , dans Slatkine, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Histoire

Savoir et civisme Les sociétés savantes et l’action patriotique en Europe au XVIIIe siècle, Michèle Crogiez Labarthe, Juan Manuel Ibeas Altamira, Alain Schorderet, octobre 2017, 412 pages, 50 € Edition: Slatkine

 

Le XVIIIesiècle fut l’âge d’or des académies et des sociétés savantes en général, des académies et des sociétés savantes de province en particulier. Loin de ne rassembler que des notables chenus ou des abstracteurs de quintessence et du mouvement perpétuel (comme ce fut le cas par la suite), ces sociétés jouèrent un rôle important dans la vie intellectuelle du temps. Deux exemples suffiront à le montrer. En 1749, l’académie de Dijon mit à son concours la question de savoir « si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs ». Les académiciens bourguignons primèrent la réponse envoyée par un jeune Suisse inconnu, Jean-Jacques Rousseau ; réponse qui sera publiée sous le titre de Discours sur les sciences et les arts. En 1787, la Société royale de Metz posa une autre question : « Est-il des moyens de rendre les Juifs plus utiles et plus heureux en France ? » (l’abbé Grégoire y participa avec son Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs).

Qui a tué Heidi ?, Marc Voltenauer

Ecrit par Marc Ossorguine , le Lundi, 02 Octobre 2017. , dans Slatkine, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Roman, La rentrée littéraire

Qui a tué Heidi ?, septembre 2017, 448 pages, 21,90 € . Ecrivain(s): Marc Voltenauer Edition: Slatkine

 

Il y a un peu plus d’une année, un nouvel inspecteur entrait dans le champ des romans policiers et polars, Andreas Auer. Parmi ses caractéristiques, celle de vivre dans l’un des plus « pittoresques » villages des alpes vaudoises, un village se prêtant a priori bien peu à la perpétration de crimes. Mais l’auteur suisse Marc Voltenauer, fort de sa connaissance des grands polars « made in Sweden », en a décidé autrement et, après s’être installé dans ce village bien réel, qui a pour nom Gryon, l’auteur y a semé quelques cadavres ici et là : dans le temple, dans la fontaine, dans un chalet d’alpage… avec l’histoire de l’homme qui n’était pas un meurtrier mais qui connaissait l’histoire du Dragon du Muveran. L’auteur et son inspecteur à peine remis de cette première et éprouvante enquête vont se retrouver embarqués dans une nouvelle affaire où à nouveau les morts se multiplieront, faisant fi des paysages de carte postale.

Le dragon du Muveran, Marc Voltenauer

Ecrit par Marc Ossorguine , le Jeudi, 25 Août 2016. , dans Slatkine, Les Livres, Critiques, Polars, La Une Livres, Roman, La rentrée littéraire

Le dragon du Muveran, Ed. Plaisir de lire (Suisse), octobre 2015, 660 pages, CHF 23.- (17,50 €), août 2016, 516 pages, 19,50 € . Ecrivain(s): Marc Voltenauer Edition: Slatkine

 

Un polar montagnard et vaudois

Mû pas des souvenirs lointains, le lecteur que je suis butinait il y a quelques jours sur le réseau en quête d’un nouveau fond d’écran, une image du grand et du petit Muveran, montagnes vaudoises qu’il avait souvent admirées (et photographiées) dans son enfance… et, surprise, il reconnaît l’image d’un village familier qui fait l’annonce d’un roman récemment publié en Helvétie : un clocher de pierre avec le Grand Muveran en arrière-plan… Un polar qui se passe dans le village où j’ai passé tant de mois de vacances ! Une seule urgence s’impose alors : le trouver et le lire !

Le Dragon du Muveran, premier roman de Marc Voltenauer, se passe effectivement dans le village de Gryon et, au-delà de son décor, évoque et remue de façon très personnelle pour l’auteur de cette chronique, c’est en plus un bon, un très bon polar. Une vraie réussite dont les 660 pages (presque 666 !) ne m’ont pas résisté plus de trois jours.