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Pleine terre, Corinne Royer (par Pierrette Epsztein)

Ecrit par Pierrette Epsztein le 09.09.21 dans La Une CED, Les Chroniques, Les Livres

Pleine terre, Corinne Royer, Actes-Sud, août 2021, 336 pages, 21 €

Pleine terre, Corinne Royer (par Pierrette Epsztein)

 

Comment un écrivain confirmé comme Corinne Royer va s’attacher à transformer un fait divers inspiré d’une réalité, qui s’est déroulé entre 2015 et 2017 en Saône et Loire, dans un pays essentiellement agricole, en une fiction ? En toute conscience et en toute liberté, elle choisit de prendre en charge et de porter avec brio le récit d’un paysan, Jérôme Laronze, éleveur obstinément attaché à sa ferme que sa famille possédait depuis plusieurs générations. Il portait un véritable amour à ses vaches. Il demandait juste de vivre dignement du travail de cette exploitation agricole et refusait de se plier à l’arbitraire. Dans ce nouvel ouvrage, Pleine terre, paru cet été aux éditions Actes Sud, Corinne Royer, par la magie, le sortilège et l’éclat de son écriture, va transformer les faits bruts en une épopée qui transforme chaque lecteur en témoin de ce récit qui se déroule sur deux ans. Cette fresque qui se termine en tragédie absurde, au fil des pages, l’auteure va la déployer en retraçant chacune des étapes de la vie de celui qui va, malgré lui, devenir un héros.

Si Corinne Royer s’est passionnée pour ce sujet, n’est-ce pas parce qu’elle a choisi de vivre dans cette région, bien éloignée de la capitale et de ses paillettes ? Elle connaît bien cette campagne. Elle connaît bien le monde paysan. Elle a eu l’occasion d’observer de près et attentivement les transformations qui se sont produites dans ce monde.

En choisissant avec soin son héros, en le prenant comme emblème de ce monde en pleine recherche d’une autre façon de concevoir sa tâche essentielle si on veut rendre notre planète vivable, en pesant avec soin chacun de ses mots afin d’éviter la déploration, elle nous explique comment ce paysan hors normes s’est vu transformé en un individu harcelé, traqué et finalement lâchement tué par les forces de l’ordre ? Il était un militant de La Confédération Paysanne, et cela dérangeait. Cette organisation a toujours porté des valeurs de solidarité et de partage. Le projet pour une agriculture paysanne qu’elle défend avec constance depuis sa création est cohérent et global. Il intègre pleinement les dimensions sociales, agronomiques et environnementales dans la production agricole. C’est une alternative réaliste à un modèle d’agriculture industrielle qui élimine trop de paysans et de structures agricoles diversifiées. Cette organisation a soutenu Jérôme Laronze bien après sa mort pour obtenir la vérité et la justice.

N’est-ce pas avec ce projet ambitieux qu’elle s’est attachée à relater cette histoire, avec une touche qui lui appartient ? Elle va commencer par changer le nom du héros du roman. Elle ne choisit pas n’importe quelle dénomination. Elle opte pour celui de « Jacques Bonhomme ». Dans les notes de la fin du volume, elle précise que c’est « le sobriquet attribué au chef de fil des paysans révoltés en 1358 ». Dans les sources de l’époque, ce personnage est devenu le symbole des révoltés de la Grande Jacquerie. Même si elle délègue des réflexions sur chacun des personnages qui interviennent à intervalles réguliers dans le corps du récit, elle va, comme dans nombre de ses romans, se pencher avec attention sur cette société en crise et dénoncer ses dérives. Comme toujours, elle se garde de trancher et s’oblige à la nuance, sans dogmatisme.

Avec une lucidité implacable et un attachement indéfectible pour ce personnage hors normes, l’écrivaine s’acharne à déployer chacune de ses perceptions, de ses émotions, de ses sentiments, de ses réflexions. Elle détaillera ses retours sur les souvenirs des temps heureux et insouciants de son adolescence, ses rires puissants. La joie de vivre de son héros explose jusqu’à ce qu’il sombre dans la plus noire apathie devant l’injustice dont il est l’objet.

Malgré tout, il conserve jusqu’au bout la dignité dont les autorités, qui agissent en une légalité injustifiée et abusive, ont tenté, en vain, de le déposséder. La désespérance se répand dans cette campagne avec une contagion pernicieuse. Jacques Bonhomme en est le témoin impuissant. Il décrit longuement et avec une grande précison sa cavale. Car pour tenter d’échapper à ses impitoyables assaillants, la seule issue à laquelle il se résout en dernier recours est de prendre la fuite. Et ce sera neuf jours d’errance dans des lieux dont il a une parfaite connaissance et dont Corinne Royer se fait la porte-parole avec toute sa sensibilité à fleur de peau. « Jacques Bonhomme était désormais un fugitif… Il se dit qu’il n’était désormais plus que ça : un homme pressé qui ressentait de plein fouet les frôlements du temps ».

Corinne Royer va substituer à la trivialité de la réalité brute un motté en hommage au monde paysan et à la terre nourricière. Par le biais d’une réflexion dûment documentée, elle n’intervient jamais en son nom propre. Corinne Royer va déléguer le soin à ses personnages de papier de nous narrer une histoire insoutenable qui se terminera en tragédie.

Tout le roman est musical. Il est découpé au cordeau, scandé en neufs étapes par le héros qui en son nom propre relate cet effondrement à la première personne du présent le plus souvent, parfois au passé ou même au conditionnel dans des prises de notes que ce héros, amateur passionné de lecture, consignera scrupuleusement dans un carnet durant toute sa cavale. Ce récit emblématique est entrecoupé d’interludes où d’autres personnages interviennent, chacun jouant un rôle essentiel dans la compréhension de l’intrigue. Il y aura les amis et les ennemis répartis en deux camps antagonistes.

Il nous semble important de les citer pour mieux réaliser comment se tisse, dans toutes ses facettes, la courte existence de Jacques Bonhomme. Certains interviendront en leur nom à plusieurs reprises, d’autres seront évoqués indirectement. Vont entrer successivement en scène, Marie-Ange, mère d’Arnaud. Elle parle de « l’affaire » avec sa vision personnelle en utilisant le « on » qui lui permet d’observer comme si elle était un regard extérieur, manière peut-être pour elle d’éviter de s’effondrer. Elle relate les conséquences de la situation sur sa vie en termes précis et réfléchis comme si elle se confiait à une amie : « Je ne sais plus quand ça a vraiment commencé. Non. Je ne sais plus. Les commencements, on ne les voit pas toujours venir. Parfois, ils ont entrepris de nous éblouir avant même qu’on ne soit parvenu à les distinguer. Nous éblouir ou nous crever les yeux, cela dépend de la nature du commencement. Souvent, même lorsque l’existence n’est pas franchement toute rose, on se méfie de ce qui s’annonce, on ne veut pas que les choses changent. On craint que ça s’assombrisse encore, que ça vire au noir, parce qu’on le sait, la vie nous l’a appris : les commencements c’est parfois ce qui présage la fin ». Arnaud est le copain le plus proche de Jacques. Ils se connaissent depuis le lycée agricole qu’ils ont fréquenté ensemble. Paulo, le garçon à la voix d’or, est le troisième larron de ce trio. Il avait le malheur de ne pas vouloir vivre de la terre et de vouloir fuir ce monde qu’il jugeait trop étroit. Son rêve était de devenir chanteur à Paris. De plus, il avait l’infortune, dans cet univers borné, d’avoir des penchants pour les garçons, ce qui pour ses congénères était inacceptable. Ses détracteurs le surnommeront « la tapette ». Dans le récit, il sera la grande muette puisqu’on lui a coupé la langue. De guerre lasse de toutes ces brimades, devant ces rejets insoutenables, il finira par se jeter dans une cuve de déjection de sa ferme. Lui, ne s’est pas raté. Un jour, il avait annoncé à Jacques : « Un des ces matins, je vais vous quitter ».

Quant à Arnaud, il a tenté de se pendre. Un accident du travail pour les assurances. Un geste désespéré pour les proches. « On y met le mot qu’on veut bien y mettre, mais pas celui de suicide. Le suicide n’existe pas chez nous, les Odouard », pas plus que dans la longue liste des agriculteurs qui constituent « la géographie d’un immense cimetière rural »… « Un fils de vingt-huit ans retrouvé au bout d’une corde au moment où l’exploitation était au plus mal… Quelques jours pourtant avant d’obtenir enfin cette satanée certification bio à laquelle on avait cessé de croire et qui allait donner un bol d’air ». Il survivra, comme un demi-vivant, dans un fauteuil roulant. Arnaud ne parlait plus mais comprenait tout, devinait tout, et même anticipait. Sa mère, avait beaucoup de difficulté à reconnaître dans cette moitié d’homme le fils chéri.

Vient le tour du vieux Baptiste, agriculteur à l’ancienne, immuable soutien de Jacques, inlassable révolté.

Une des quatre sœurs de Jacques, elle aussi rapporte sa version. « Pourtant, après ce dernier contrôle catastrophique, après la noyade de quatre vaches dont la plus jeune que Jacques chérissait… On oubliait tout. Table rase. Place nette. Sa situation administrative allait être régularisée. C’était donc ça ? On l’avait sali, on avait entaché sa réputation de paysan, souillé la foi qu’il avait en son métier et, à présent, on effaçait ? Elle est donc ainsi faite, la sacro-sainte procédure ? On salit puis on efface. Mais on efface quoi ? ». « Il a eu le sentiment d’être trahi, lésé, mon frère qui allait bientôt ne plus ressembler à mon frère. Il s’est senti sous le coup d’un véritable acharnement… On avait l’impression que tout était enseveli sous la paperasse, que Jacques lui-même y était enterré vivant ». « Des mains tendues, à vrai dire, il n’y en a pas eu beaucoup. Nos parents et sœurs, famille. Quelques camarades de la Confédération paysanne. Le vieux Baptiste et les Odouard. C’est à peu près tout pour les mains tendues. Les autres ont été des mains qui se seraient volontiers servies ». « Je serai la sœur d’un frère immortel qui rit dans la lumière vive du printemps. Ils l’ont tué trois fois, Jacques. Ils ont tué le paysan, ils ont tué l’homme et ils ont laissé agoniser le blessé. Mais le rire d’un colosse ne meurt pas. Je le sais avec la certitude d’une sœur qui jamais ne se résoudra à l’absence ».

Puis, vient le tour de Pierre D. Le témoin anonyme, « On était deux contrôleurs pour assister l’inspectrice en charge du dossier » qui a réglé le problème à sa façon. « C’est aussi simple que cela, ça s’appelle la traçabilité. Et c’est ce qui fait qu’on applique les procédures à la lettre ». Lui est assis entre deux chaises. Il se soumettra à la loi en employé docile. « On n’a pas lâché le dossier ». « Oui, j’en étais et, à vrai dire, j’aurais préféré ne pas en être ». « La DDPP (Direction Départementale de protection des Populations – jolie dénomination pour un sale besogne) n’a pas lésiné sur les moyens. Elle a harcelé Jacques Bonhomme jusqu’à le conduire à toutes les extrémités. Après le drame il sera rongé par le doute et le remords.

Enfin, il y a « la lettre », qui a bien existé mais dont le contenu est réinventé par l’auteure. Elle devient un élément essentiel de cette parabole puisqu’elle relate tous les états d’âme du héros. « La lettre de Jacques Bonhomme a été publiée en mai 2017, environ une semaine après la fin de sa cavale. On raconte que c’est une femme qui l’a déposée au journal. Je ne la connais pas mais la rumeur laisse entendre qu’après avoir fait promettre au journaliste de diffuser ce courrier dans ses colonnes, elle s’est rendue à la gendarmerie. Elle a annoncé qu’elle venait de tuer son père. Elle a dit qu’elle le ferait à nouveau si c’était à refaire ».

Le contenu de cette lettre fictive, calligraphiée en italiques, est un Ave Maria qui borne le texte. Elle est adressée « À mes frères de terre ». « Les mots sont nos arme, rompons ce silence qui nous enterre vivantsfaisons entendre notre voix… Armons-nous de semences renouvelables, d’engrais naturels, de naissances sans insémination. Et même s’il ne s’agit que d’un espoir fou, peut-être nous préservera-il de l’abîme où l’on veut nous précipiter… ».

Au fil des pages, le lecteur attentif s’imprègne de ce chant exaltant la terre et la paysannerie avec un lyrisme maîtrisé.

Pour reconstituer les étapes prédominantes de la courte destinée de son personnage, Corinne Royer privilégie le registre affectif sans jamais tomber dans l’enflure. Elle a souvent recours à l’interrogation, à la symétrie, à l’anaphore, aux répétitions, aux images, que ce soit la métaphore, la comparaison ou la personnification, la plupart du temps liées à la terre et à la nature. Elle varie le rythme, alternant la phrase ample, à la phrase brisée pour mieux s’adapter aux jaillissements des mouvements intérieurs de chacun des intervenants. Le héros s’exprime le plus souvent au passé, les intervenants, eux, se racontent au présent. Parfois, l’auteure emploie des mots savants, non par coquetterie mais pour mettre en valeur le fait que Jacques Bonhomme est un homme passionné de lecture et un fin érudit contrairement à l’image courante qu’on donne du paysan qu’on présente comme rugueux, violent et inculte, et dont elle nous donne un exemple type avec le Père Mercier que sa fille finira, après bien des violences exercées sur son corps et sur son cœur, par retourner contre lui son propre fusil sans aucun remords. Parfois, elle utilise le « on » qui permet la généralisation, l’anonymat et le distance.

Ce roman n’est pas un roman policier et pourtant, il y a crime. Ce roman n’est pas un roman d’analyse et pourtant il y a bien un personnage principal dont le lecteur peut suivre l’itinéraire qui nous est contée avec force. Ce roman n’est pas épistolaire et pourtant il contient bien une lettre essentielle qui nous éclaire sur les motivations du héros et qui sera déposée au journal local par une amie chère. Elle sera publiée après le décès du héros. Ce roman n’est pas un roman autobiographique et pourtant le héros revient à plusieurs reprises sur son enfance et sur son évolution au cours des années. Ce roman ne se présente pas comme historique et pourtant, il retrace avec précision les métamorphoses du monde paysan au fil des siècles. Ce roman ne se revendique pas comme réaliste. Pourtant les lieux de l’action ont bien existé et chacun des personnages qui traversent les évènements sont bien ancrés dans le quotidien. Ce tableau précis d’une « affaire » ne se présente pas comme un roman d’aventure, pourtant le protagoniste va traverser bien des péripéties périlleuses. Tout le texte réussit la gageure de réunir toutes ces désignations en les intégrant. Mais il va les dépasser largement par la prise conscience qu’il exige du lecteur par la qualité de l’écriture. Chacun des   personnages qui vont entrer en jeu vont participer à l’action, soit par leur destin, soit par leur attitude face aux circonstances. Plusieurs intrigues vont se lier entre elles par des points communs, soit par des examens de conscience soit, au contraire, par des rejets violents et de véritables réquisitoires. Loin d’être un fait divers, ce drame incarne les failles d’un système et d’une agriculture en passe de se déshumaniser.

En substance, ne pouvons-nous pas parler d’un véritable roman d’amour, vis-à-vis de la terre, vis-à-vis de l’humain dans toute sa fragilité et sa dignité. Un roman qui, malgré toutes les difficultés auxquelles notre monde actuel est exposé, refuse, à toute force, la fatalité. Un roman qui nous transporte et nous déporte par son cri de vie malgré tout ?

Chacune de ces positions, qu’elles se montrent en faveur ou en opposition à l’attitude du héros, aboutissent toutes à la dénonciation des conventions sociales qui engagent chaque lecteur à la réflexion et à une prise de conscience salutaire. Cela l’oblige dans tous les cas à ne pas se draper dans une indifférence inavouable. Même si l’évènement remonte à plusieurs années, il nous concerne encore aujourd’hui. Certains vont tenter d’oublier mais d’autres poursuivront, de longues années, la résistance à l’injustice faite à cet homme fauché en plein envol. Dans un communiqué, « Aucune situation d’irrégularité en agriculture ne peut justifier qu’un paysan soit abattu comme un criminel » proclame La Confédération Paysanne. Ce syndicat et la famille de Jérôme exigent juste que la vérité des faits soit établie.

Les poursuites justicières finiront par aboutir à la mise en examen d’un des deux gendarmes, celui qui a tiré sur Jérôme Laronze et entraîné sa mort sans songer un seul instant à faire intervenir les secours, sûr d’avoir agi en toute légitimité. Quant à la DPP (Direction Départementale de la Protection des Populations), dans la réalité ne soutient-elle pas les grosses exploitations, appuyées par la FNSEA, syndicat majoritaire dans le pays ? La preuve en est qu’elle ne sera pas inquiétée.

On porte toujours un lieu avec soi. Pour Jacques, ce sera la ferme des Combettes pour laquelle il a sacrifié toute vie personnelle.

La littérature prolonge, ravive, transfigure la réalité des faits par le bonheur des mots. Elle nous enrichit et nous pousse à réfléchir sur le monde tel qu’il va. Et, dans le meilleur des cas, comme il en est ici dans Pleine terre de Corinne Royer, qui nous propulse vers l’avant, vers l’essentiel, vers ce qui importe vraiment.

 

Pierrette Epsztein

 

P.S. : Je tiens à remercier ici mon amie Sylvie Wagner qui m’a inspiré les mots de la fin de cette chronique.

 

Corinne Royer, née en 1967 à Saint Etienne, est une auteure française. Elle vit à l’heure actuelle entre les hauts plateaux du Parc naturel régional du Pilat, près de Saint-Étienne, et l’Uzège. Elle dirige une agence de communication et est réalisatrice de documentaires. Elle intervient en tant que rédactrice indépendante pour plusieurs magazines. Elle collabore également avec des artistes à l’édition d’une collection intitulée « Résidence en résonance ». En 12 ans, l’auteure a publié cinq romans, ce qui signifie qu’elle prend son temps et s’adonne à des recherches approfondies pour camper ses personnages : M comme Mohican (Héloïse d’Ormesson, 2009) ; La Vie contrariée de Louise (Héloïse d’Ormesson, 2012, Prix Terre de France) ; Et leurs baisers au loin les suivent (Actes Sud, 2016) ; Ce qui nous revient (Actes Sud, Babel, 2019) ; Pleine terre (Actes Sud, 2021).

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A propos du rédacteur

Pierrette Epsztein

 

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Rédactrice

Membre du comité de Rédaction

Domaines de prédilection : Littérature française et francophone

Genres : Littérature du "je" (autofiction, autobiographie, journaux intimes...), romans contemporains, critique littéraire, essais

Maisons d'édition : Gallimard, Stock, Flammarion, Grasset

 

Pierrette Epsztein vit à Paris. Elle est professeur de Lettres et d'Arts Plastiques. Elle a crée l'association Tisserands des Mots qui animait des ateliers d'écriture. Maintenant, elle accompagne des personnes dans leur projet d'écriture. Elle poursuit son chemin d'écriture depuis 1985.  Elle a publié trois recueils de nouvelles et un roman L'homme sans larmes (tous ouvrages  épuisés à ce jour). Elle écrit en ce moment un récit professionnel sur son expérience de professeur en banlieue.