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Œuvres complètes, Charles Baudelaire en La Pléiade (par Laurent Fassin)

Ecrit par Laurent Fassin 26.06.24 dans La Une Livres, En Vitrine, La Pléiade Gallimard, Cette semaine, Les Livres, Critiques, Poésie

Œuvres complètes, Charles Baudelaire, Bibliothèque La Pléiade, Gallimard, mai 2024 (Coffret illustré 2 volumes + 1 album 209 illustrations), 1760 pages, 75 € chacun.

Ecrivain(s): Charles Baudelaire Edition: La Pléiade Gallimard

Œuvres complètes, Charles Baudelaire en La Pléiade (par Laurent Fassin)

 

« Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière » (1), soutenait Charles Baudelaire (1821-1867). La nouvelle édition de ses Œuvres complètes montre à quel point cette pensée l’obsédait. Autant le souligner dès à présent : les deux volumes préfacés par Antoine Compagnon et publiés sous la direction d’André Guyaux et Andrea Schellino, feront date. Ces derniers innovent en renonçant au partage dans l’œuvre entre poésie et critique. Le sommaire chronologique, qui fait toute la valeur de leur entreprise, conduit à suivre, étape après étape, le cheminement de l’écrivain. Grâce au parti qu’ils ont adopté, nous voyons peu à peu s’affirmer le critique, puis l’artiste ; assistons à l’avancée de son projet ; relevons, au terme d’une exploration captivante, la cohérence d’ensemble de sa démarche.

Ce travail monumental est l’occasion de rappeler que Baudelaire fut retenu, en 1931, pour inaugurer la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade – un choix qui à l’époque n’avait rien d’évident.

La rigueur avec laquelle a été menée l’aventure, et qu’imposait l’audace du pari initial, donne raison à ses initiateurs et explique leur réussite totale. Viennent éclairer celle-ci la mise en page particulièrement soignée des textes eux-mêmes ; la restitution minutieuse et fidèle des variantes auxquelles Baudelaire avait songé ; la somme impressionnante de documents, appendices, notes et notices qui mettent en perspective les choix qui furent les siens.

Une large fenêtre s’ouvre sur latelier du poète. Captivante l’expérience consistant à le suivre pas à pas dans son travail, à la recherche qui le taraude du plus foudroyant, du plus saisissant effet : Il y a deux manières de devenir célèbre : par agrégation de succès annuels et par coup de tonnerre. Certes, le dernier est le plus original (Salon, 1845).

La Beauté dissociée de la morale a surgi avec Les Fleurs du mal. Le recueil, prépublié à partir de 1845 notamment dans la presse, connut une première édition en 1857. Dès sa parution, l’ouvrage fait scandale. Dénoncées d’un côté par le Figaro pour immoralité, mais saluées d’un autre côté par Flaubert (lettre du 13 juillet : « J’ai d’abord dévoré votre volume (…) et maintenant (…) je le relis (…) franchement, cela me plaît et m’enchante »), les « fleurs maladives » dédiées au « maître et ami Théophile Gautier » donnent lieu à un procès retentissant. Peu s’en étonnent ; l’auteur de Madame Bovary quant à lui ironise (lettre du 14 août : « Jusqu’à présent, la magistrature laissait la poésie fort tranquille »).

Le jugement est prononcé le 20 août 1857, qui condamne éditeurs (Poulet-Malassis et de Broise) et auteur à une forte amende. En outre, le tribunal ordonne la suppression de six poèmes ayant plus particulièrement porté atteinte à la morale publique. La colère de Gustave Flaubert explose (lettre du 23 août : « Cette poursuite n’a aucun sens. Elle me révolte »). Victor Hugo réagit à son tour (lettre du 30 août : « Une des rares décorations que le régime actuel peut accorder, vous venez de la recevoir. Ce qu’il appelle la justice vous a condamné au nom de ce qu’il appelle sa morale ; c’est une couronne de plus. Je vous serre la main, poète »).

Les Fleurs du mal font l’objet d’une seconde édition en 1861, laquelle n’inclut pas les pièces incriminées. Elles trouveront place dans un mince recueil ultérieur, Les Épaves, imprimé à Amsterdam et tiré à 260 exemplaires ; chacun de ceux-ci orné d’un frontispice de Félicien Rops. Cet ensemble original sera présenté à tort par la suite comme une annexe des Fleurs. En 1868, l’année suivant la mort de leur auteur, Les Épaves figureront sur une liste de soixante-trois publications dont le tribunal correctionnel de Lille ordonnera la destruction, par suite du jugement les condamnant pour outrage à la morale religieuse et à la morale publique et aux bonnes mœurs. Quant au recueil posthume, Le Spleen de Paris, composé de cinquante « Petits poèmes en prose », qui n’a pu être supervisé par son auteur avant parution, il laisse toute latitude aux éditeurs de retenir une version plutôt qu’une autre, lorsqu’il en existe plusieurs.

Ces péripéties (il en est d’autres attachées aux prépublications de poèmes dans la presse et réunis parfois en de petits recueils transitoires) n’ont certes pas nui à la postérité de Charles Baudelaire. Bien au contraire et comme souvent, la rumeur ou le bruit qui entourent une production de l’esprit (a fortiori quand la provocation s’en mêle) éveillent la curiosité justifiée ou non du public ; en l’espèce, elle a focalisé l’attention du lecteur sur la poésie baudelairienne. Ce mouvement a cependant joué au détriment des autres écrits (critiques, essais, fragments autobiographiques, polémique, traductions et autres projets, notes et fragments). Or, leur l’intérêt est considérable. À les délaisser on ne comprendrait qu’à moitié le poète. On se priverait du bonheur d’éclairer sous tous les angles ses plus éclatantes réussites : Un bon tableau, fidèle et égal au rêve qui l’a enfanté, doit être produit comme un monde. De même que la création, telle que nous la voyons, est le résultat de plusieurs créations dont les précédentes sont toujours complétées par la suivante ; ainsi un tableau conduit harmoniquement consiste en une série de tableaux superposés, chaque nouvelle couche donnant au rêve plus de réalité et le faisant monter d’un degré vers la perfection (Salon de 1859). Connaissant moins de hauts que de bas, voilà quelqu’un qui souffre et de multiples façons, mais oublie ses souffrances ou plutôt les sublime lorsque, plume en main, il se saisit d’un papier et parvient à écrire.

Baudelaire a du tempérament, mais peine à vaincre ses tourments. Tôt orphelin de père, un homme lettré et aimant la peinture, puis amoureux transi de sa mère, le jeune Charles a mal supporté un beau-père auquel tout l’opposait : le caractère, la sensibilité, les goûts et les aspirations. Quand le chef de bataillon Jacques Aupick ambitionnait d’être investi d’une mission officielle ou de conduire une armée, son beau-fils cultivait une sympathie envers la Cigale de la fable. Là où le premier accordera à l’ordre et aux titres sa priorité (il deviendra colonel, maréchal de camp, sera nommé ambassadeur, puis sénateur), le second multipliera les incartades, auxquelles au fil du temps s’ajouteront rebuffades, excès, extravagances, dérives et enfin lassitude. Baudelaire dilapidera l’héritage qu’il tenait de son père, sans jamais d’ailleurs n’en avoir obtenu le total usufruit. La gloire (à ses yeux un malentendu) précède de peu sa mort, le 31 août 1867. Il n’avait pas quarante-sept ans.

En soulevant les masques et les travestissements qu’il goûtait à l’envi, l’heure est venue aux autres de le découvrir là où résidait son génie.

Ses premiers vers remontent à 1836, il les donne en latin ; expression et langue qui, l’année suivante, lui valent le deuxième prix au concours général. Mais les bizarreries de son comportement, leur imprévisibilité, décident son beau-père en 1841 à l’envoyer au loin : il partira à bord d’un trois-mâts, le Paquebot-des-Mers-du-Sud, à destination de Calcutta. Une terrible tempête perturbe le voyage au large du Cap de Bonne-Espérance. Autorisé à mettre fin à l’aventure lorsque le bateau jette l’ancre à Saint-Louis, sur l’île Bourbon (actuelle île de la Réunion), Charles Baudelaire ne s’éloignera plus de Paris que pour une Belgique honnie, au crépuscule de sa brève existence.

Le salon de peinture de 1845 le voit pour la première fois journaliste et critique. Il a un œil et sait déjà l’exercer. « Je ne peux penser que la plume à la main » : le mot de Flaubert aurait pu aussi bien s’appliquer à lui. En fin connaisseur des Salons de Diderot, et à mesure qu’il fréquente ceux qui se tiennent dans la capitale, il témoigne par ses appréciations d’une liberté de ton, d’un mordant qui ravissent les véritables peintres, en lui valant la réprobation, voire l’hostilité des autres. Parmi ses nombreux admirateurs et exégètes, Eugène Crépet, Jean Pommier, Jean Prévost et, plus près de nous, Yves Bonnefoy, insisteront tour à tour sur le rôle qu’ont joué la peinture (Léonard de Vinci, Rubens, Raphaël, Watteau, Ingres), la sculpture (Michel-Ange), mais aussi la gravure (Rembrandt, Jacques Callot, Goya) sans oublier la caricature (Honoré Daumier) dans sa réflexion et son imaginaire poétique. Les thèmes et compositions de nombreuses pièces de sa main manifestent chez lui un sens aigu de l’observation, illustrent le plaisir qu’il avait à se perdre dans la contemplation. Bien des poèmes lui auront été inspirés par ses visites au Louvre. Et puis il y a l’ami, incomparable artiste qui, d’abord rue Notre-Dame-de-Lorette et ensuite rue de Fürstenberg, le reçoit dans son atelier : Le romantisme et la couleur me conduisent droit à Eugène Delacroix (Salon de 1846).

À propos de Delacroix justement, mort à Paris le 13 août 1863, il fait paraître cette année-là des pages magnifiques :

Il n’avait pas besoin, certes, d’activer le feu de son imagination, toujours incandescente. Mais il trouvait toujours la journée trop courte pour étudier les moyens d’expression.

C’est à cette préoccupation incessante qu’il faut attribuer ses recherches perpétuelles relatives à la couleur, à la qualité des couleurs, sa curiosité des choses de chimie et ses conversations avec les fabricants de couleurs. Par là il se rapproche de Léonard de Vinci qui, lui aussi, fut envahi par les mêmes obsessions (Extrait de la longue nécrologie du peintre que Baudelaire publie dans « L’Opinion nationale » les 2 septembre, 14 et 22 novembre 1863).

S’il n’avait été à ce point habité par les mots et l’expression poétique, Baudelaire serait-il devenu peintre ? Les « Tableaux parisiens » (Les Fleurs du mal, édition de 1861) et de nombreux autres poèmes font, en tout cas, la démonstration que son sens de la composition et de la lumière, des tons et des valeurs, sa maîtrise des contrastes et des complémentaires l’encourageaient à jouer de ces correspondances qui ont tant influencé ses successeurs, pour restituer une ambiance, un climat. Pour s’en persuader, un distique suffit :

Une atmosphère obscure enveloppe la ville,

Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

Extrait de Recueillement, publié le 1er novembre 1861 dans la Revue européenne, quelques mois après la seconde édition des Fleurs du mal.

Par surcroît, son flair ne lui ment pas. Dans le domaine musical, son oreille exercée le conforte dans ses avis : les pages qu’il consacre à Wagner en disent long à ce sujet. Au vrai, la Beauté le transporte ; tel le grand Horace il se montre indulgent à l’égard de certaines faiblesses pour peu qu’il soit sous le charme : Ubi plura nitent in carmine, non ego paucis offendi maculis (Quand le chant a de l’éclat, quelques défauts ne me choquent pas). « Il a introduit l’intelligence dans la poésie », dira Valéry. Cette intelligence, si perçante au demeurant et où entre quelque perversité, l’auteur des Fleurs du mal et du recueil posthume Le Spleen de Paris la doit également à ses lectures ; au discernement dont là encore il fait preuve. L’enthousiasme qui accompagne sa découverte d’Edgar Poe, de son univers ; les similitudes qu’il perçoit entre l’écrivain américain et lui, l’encouragent à traduire ses contes et nouvelles, leur offrant ainsi en français le plus sublime des écrins. Pour couronner le tout, encore et toujours ce jeu des correspondances qui mobiliseront ses sens, au point de définir à la perfection sa singularité sans le laisser en paix…

Ironique, excentrique et rusé Baudelaire. Le poète connaît ses classiques (du passé, Villon et Ronsard ; du Grand Siècle, Agrippa d’Aubigné, Racine et les moralistes ; du XVIIIe, Diderot ; de son siècle, Balzac, Chateaubriand, Stendhal, Nerval et E.T.A. Hoffmann). Il suit de près ses contemporains, fort déçu par Sainte-Beuve qui à chaque fois se dérobe lorsque son obligé fait appel à lui pour se défendre ou obtenir son soutien. Mais l’homme de lettres sait aussi se montrer retors, piochant ici et là (au risque du plagiat) et lorsque cela l’arrange formulations, tournures, métaphores et justes élans, dans l’idée que ces « emprunts » tôt ou tard serviront son inimitable manière… Entre l’auteur des Contemplations et celui des Fleurs du mal (l’édition de 1861 comporte trois poèmes dédiés à Victor Hugo : Le Cygne, Les Sept Vieillards et Les Petites Vieilles), la déférence du second envers le premier ne va pas sans quelque ambiguïté. Paul Valéry l’a bien vu : « Ce que B.[audelaire] doit à Hugo – d’avoir été contraint sous une si grande ombre, de faire AUTRE CHOSE ».

Il y est parvenu au-delà de toute espérance. Le prouvent les éloges que fit Théodore de Banville devant la tombe au cimetière Montparnasse de celui qui s’était reconnu en « L’homme ivre d’une ombre qui passe » (extrait du poème Les Hiboux, in Les Limbes, avril 1851). Au demeurant, comme l’indique Stéphane Guégan dans le riche album qui paraît à l’occasion de la nouvelle édition des Œuvres complètes, ces éloges ne visaient pas uniquement la poésie ; était à célébrer dans sa totalité « une œuvre essentiellement française, essentiellement originale, essentiellement nouvelle ».

Toujours porté vers les extrêmes, tiraillé qu’il se sent entre idéal et noirceur, victime d’une insatisfaction permanente quand il ne l’est pas à raison des supplices qu’il s’inflige… « Baudelaire irrémédiable » (André du Bouchet) exécutant son autoportrait, puis au fur et à mesure qu’il avance lui donnant un aspect lugubre, étrange enfin en sorte qu’avec force une idée s’en dégage :

 

Un malheureux ensorcelé

Dans ses tâtonnements futiles,

Pour fuir d’un lieu plein de reptiles

Cherchant la lumière et la clé ;

Un damné descendant sans lampe,

Au bord d’un gouffre dont l’odeur

Trahit l’humide profondeur,

D’éternels escaliers sans rampe,

Où veillent des monstres visqueux

Dont les larges yeux de phosphore

Font une nuit plus noire encore

Et ne rendent visible qu’eux ;

Un navire pris dans le pôle,

Comme en un piège de cristal

Cherchant par quel détroit fatal

Il est tombé dans cette geôle :

– Emblèmes nets, tableau parfait

D’une fortune irrémédiable,

Qui donne à penser que le Diable

Fait toujours bien tout ce qu’il fait !

(Cinq strophes extraites de L’Irrémédiable, in Les Fleurs du mal, édition de 1857).

 

L’homme ne s’acceptera pas, fuira dans Les Paradis artificiels. Quant au poète, il tiendra toujours en horreur sa condition de mortel. Dès lors un cadre s’impose à lui, à l’intérieur duquel il logera un miroir aux innombrables facettes : le poème, ses poèmes. Seules, à force de corrections et de repentirs, la pensée qui les sous-tend et la musique toujours là animée, vibrante, répondent à ses attentes ; lui renvoient une image acceptable car exacte et complète de ce feu qui le consume : Glorifier le culte des images (ma grande, mon unique, ma primitive passion) (Mon cœur mis à nu, 1864). Cette tension qui ne faiblit à aucun moment… Comme le signe irréfutable d’une nécessité inscrite dans le chant, la poésie, sans lesquels tout sens et tout mouvement échappaient à son entendement… Baudelaire éclairant le passé, inscrit dans le présent – le futur au fond des yeux.

 

Laurent Fassin

 

(1) Extrait des vingt-deux feuillets de Fusées, révélés par Octave Uzanne dans Le Figaro du 30 août 1880 et publiés pour la première fois (avec des coupures) par Eugène Crépet en 1887 dans les Œuvres Posthumes.

 

Né le 9 avril 1821 à Paris et mort dans la même ville le 31 août 1867, le poète Charles Baudelaire, à la suite de la parution de son premier recueil, Les Fleurs du mal (1857), a été inculpé aux côtés de ses éditeurs d’outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs et d’outrage à la morale religieuse. Si la gloire enfin lui a souri, c’est peu de de temps avant sa mort, alors qu’elle lui était devenue indifférente. La postérité de l’œuvre est exceptionnelle. Elle vaut à son auteur de compter parmi les hommes de lettres français les plus lus, célébrés, mais aussi étudiés en France et à l’étranger. De nombreux essais ont été consacrés à sa personne, à ses recueils de poèmes, mais aussi à ses autres écrits (critique musicale, critique d’art, critique littéraire, essais, fragments autobiographiques, traductions, projets, notes et fragments). Sans cesse des livres paraissent, explorant son imaginaire sous des angles nouveaux. Pour preuve d’un tel rayonnement, en 1931, c’est avec ses œuvres que Jacques Schiffrin avait inauguré la Bibliothèque de la Pléiade. Édition après édition, la collection n’a cessé d’accompagner le poète et de contribuer à l’évolution du regard porté sur les pages qu’il a données, non sans difficultés, durant son existence. Parue en 2024 et toujours dans la Pléiade, la nouvelle édition de ses Œuvres complètes présente celles-ci de manière chronologique, abandonnant ainsi le partage entre poésie et critique qui prévalait jusqu’à présent. Grâce à cette présentation inédite, une large fenêtre s’ouvre sur l’atelier du poète. Elle permet au lecteur de suivre, étape après étape, l’avancée de ses travaux. La cohérence d’ensemble de l’univers baudelairien apparaît au grand jour.

 

Après avoir donné À l’orée de forêts profondes (récit préfacé par Lionel Bourg, photographies de Serge Lapaz, Cognac, éditions Le Temps qu’il fait, 1987), Laurent Fassin, co-fondateur de La Vie Exactement, a fondé la revue Légendes (1988-1999). À ses contributions aux revues et périodiques (Théodore Balmoral, Conférence, Cahiers des regards et Cahiers Bernard Lazare notamment) sont venues s’ajouter ses participations à des ouvrages collectifs (en particulier Liberté jeunesse « De la génération de la Résistance aux suivantes », préface de Pierre Sudreau, Le Félin éditeur, 2008). Ses articles critiques paraissent régulièrement dans les revues en ligne (La Cause littéraire et Poezibao). Depuis La Maison l’île, un recueil de poèmes rehaussés d’encres de Chine d’Elisabeth Macé (Trocy-en-Multien, éditions Conférence, 2017), Laurent Fassin se consacre entièrement à l’écriture et à la peinture. Deux essais ont été récemment publiés, le premier intitulé Le Beau, l’Art brut et le Marchand (Strasbourg, L’Atelier contemporain, 2022) et le second sur l’œuvre du poète André Frénaud (Où est mon pays ? avec une peinture de Benoît de Roux, Mazères, Le Temps qu’il fait, 2023).



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Laurent Fassin

 

Après avoir donné un récit, A l’orée de forêts profondes (préface de Lionel Bourg, photographies de Serge Lapaz, Cognac, Editions Le Temps qu’il fait, 1987), Laurent Fassin a fondé la revue Légendes (1988-1999), en ouvrant progressivement ces cahiers à la littérature européenne (Les écrivains de la conscience européenne, Légendes, cahier hors-série, Herblay, 1997). Par la suite, les revues Théodore Balmoral et Conférence, ainsi que les Cahiers Bernard Lazare ont régulièrement accueilli ses textes en prose (récits, fictions, essais et notes). Plus récemment, un premier recueil de poèmes a paru (La Maison l’île, encres d’Elisabeth Macé, Trocy-en-Multien, Editions Conférence, 2017).