Nivaria Tejera
Nivaria Tejera est une poète et romancière cubaine née à la toute fin des années 1920. Elle fut récompensée par le prix Bibliotece Breve des Editions Seix Barral pour son premier roman Somnambule du soleil en 1971. Nivaria Tejera vit aujourd’hui à Paris. Alors qu’elle a à peine deux ans, ses parents s’installent sur les îles Canaries, à Tenerife où son père sera arrêté et emprisonné durant la guerre d’Espagne. A sa libération, en 1944, la famille rentre à Cuba où Nivaria Tejera commence à écrire et publie des poèmes. Un premier recueil paraît en 1948, Luces y piedras (Lueurs et pierres). A partir de 1954, elle s’installe à Paris qu’elle ne quittera que pour de brèves périodes, notamment une première fois en 1959 quand elle retourne à Cuba pour travailler pour le gouvernement comme Secrétaire d’État à la Culture puis comme attaché culturel à Rome et Paris. Activités auxquelles elle mettra fin dès 1960. En 1958, Le Ravin est découvert, traduit et publié par Maurice Nadeau et Claude Couffon aux Lettres nouvelles, marquant le début d’une réelle reconnaissance de cette œuvre singulière qui reste aujourd’hui peu connue et n’avait pas encore fait l’objet d’un projet éditorial soutenu et suivi. Les éditions de la Contre Allée ont entrepris cette publication avec la réédition du Ravin en 2013.
(présentation de l’auteure rédigée à partir de celle de ses éditeurs français et espagnol, La Contre Allée et Verbum Editorial).
Pour les hispanophones curieux, vous pourrez peut-être trouver :
El barranco, 1959, Olivo Azul Editorial
Huir de la espiral, Editorial Verbum
Espero la noche para soñarte, revolución, Olivo Azul Editorial
Sonánbulo del sol, Seix Barral, 1971 (Premio Biblioteca Breve)
Y martelar, Carlos E. Pinto Editor, 1983 (recueil de poésie édité à 350 exemplaires)
Signalons également deux ouvrages sur Nivara Tejera :
Insularidad narrativa en la obra de Nivaria Tejera : un archipielago transatlántico, María Hernández-Ojeda, Verbum Ed. 2009
Canarias, Cuba y Francia : los exilios literarios de Nivaria Tejera, Verbum Ed. 2012
En français, outre Le ravin et Trouver un autre nom à l’amour à la Contre Allée, on peut trouver (d’occasion) :
J’attends la nuit pour te rêver, Révolution, L’Harmattan, 2002
Paris Scarabée, Ed. Ulysse/Fin de siècle, 1995
Somnambule du soleil, Lettres Nouvelles, 1970