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La Styx Croisières Cie - 8 - Août 2020 (par Michel Host)

Ecrit par Michel Host le 16.10.20 dans La Une CED, Les Chroniques

La Styx Croisières Cie - 8 - Août 2020 (par Michel Host)

 

ÈRE VINCENT LAMBERT,  AN  II.

Humain, citoyen le plus vulnérable, la République française, la médecine, la banque et la magistrature réunies, t’ayant baptisé Légume, te tueront.

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« Nihil officiosus, quam cum mutuum muli scabunt. » II n’est rien de plus majestueux que des mulets quand ils se grattent entre eux.

Cité par Alexandre Vialatte

Lµ 1.  Je les entends. Leurs grattements, leurs gratouillis et grattelages compulsifs abolissent le chant des merles dans les derniers jardinets parisiens. Dans les campagnes, ils n’ont aucun mal à surmonter le silence des choses mourantes qui y règne depuis que Bruxelles gère les cultures, les paysages et les élevages.  Des mulets ? Oui,,. mais des mules aussi…  Il faudrait être sourd pour ne pas les entendre braire, bourriquer, brailler, gémir de douleur et de plaisir tout ensemble:

« À mort les ânes Blancs qui nous colonisèrent, nous empoisonnèrent, nous martyrisèrent, ne nous apprirent rien, ne nous guérirent de rien, pas même de nos nostalgies d’ex-colonisateurs ! Nous le fûmes nous aussi ! Quelle joie de vendre des femmes blanches sur les marchés de Marrakech, Tripoli, Addis-Abeba, Damas et Istambul… »  N’importe… « À mort les ânes et les machos (*), ces atroces esclavagistes coloniaux, ces kidnappeurs de fillettes, ces violeurs impénitents, ces  bourreaux de nos ânons et ânichettes, ces porteurs de vits intrusifs, ces criminels obnubilés par la seule pensée de leurs vices ! Tous le sont. Pas d’exceptions ! Ne les jugez pas ! C’est inutile. Ils sont coupables, qu’on les pende, qu’ils disparaissent. Qu’advienne le règne des femmes, notre règne ! »

J’ai cru longtemps que les femmes étaient seules douées de raison parmi les humains.M.H.

(*) En espagnol, idiome imprégné de raison, le «macho» est le mulet.

 

µ 2.  Restes, Reliefs et Oublies.

§ - J’aurai l’audace de loger Jean de La Fontaine dans ma série des « oublies » (délices anciennes à redécouvrir), non parce que les pédagogues du temps l’ont depuis trois ou quatre décennies jeté à la corbeille, mais du fait qu’il m’autorise à ouvrir tous les chapitres ou presque de la philosophie passée, présente et à venir. Le moindre de ses vers ouvre sur cent pensées et réflexions. Ils sont une incontestable propédeutique à la philosophie. Les pédagogues n’auront bientôt pour eux que leur mauvaise conscience pour l’avoir jugé moraliste à l’excès et ringard, privant leurs jeunes troupeaux non seulement de vocabulaire et de grammaire, mais aussi des grands plaisirs de la langue, de sens du jugement et d’exercice de la mémoire, de tableaux du savoir-vivre, somme toute des outils qui leur font aujourd’hui défaut.

Jean de La Fontaine a écrit :

« Il ne faut jamais dire aux gens :

"Écoutez un bon mot, oyez une merveiile."

Savez-vous si les écoutants

En feront une estime à la vôtre pareille ? »

Fables. Livre Onzième. Les souris et le chat-huant.

 

§ -  § - En ce 4 juillet, presque à la sauvette, un premier ministre, M. Jean Castex, en remplace un autre, M. Édouard Philippe. Énarques tous les deux. Taillés dans le même drap. Aux ordres de la présidence. L’un tirait vaguement à gauche, Le suivant tire mollement à droite. Deux vieux tacots au parallélisme des roues déréglé. Sans autre projet que de remettre en marche le commerce après le premier assaut du Covid 19. C’est à pleurer.

 

µ 3.   Faits et gestes.

§ -  Des féminicides en vogue. L’Yonne Républicaine (Au 31 juillet, au 1er er 2 août, ) m’apprend que ces temps-ci, 2 femmes vivant dans le département n’y vivent plus car leurs maris se sont occupés d’elles avec le sérieux définitif des brutes : l’une fut assassinée au couteau, la seconde défenestrée. D’autres ont péri de la même façon dans le Nord, la Somme, à Lyon et à Canne.  Ce ne sont que des « féminicides », dont la justice traitera avec lenteur et componction, soucieuse seulement des égards dus à l’assassin. Sa victime n’étant plus, on peut la négliger. En France, de janvier à la fin juillet ont eu lieu 42 féminicides. C’est un massacre de masse. C’est la misogynie poussée à son terme. Il m’arrive de penser, mais sans doute pensé-je mal, que la peine de mort fut abolie à tort et qu’elle est appliquée aujourd’hui seulement à qui ne la méritait pas, aux victimes de ces misérables tueurs de femmes. Je n’appelle pas cela un progrès. C’est pour cela et quelques autres choses que je ne puis me sentir progressiste.

Ces brutes sont irréversibles, incorrigibles. Elles n’ont jamais eu le moindre sens de la mesure. Elles n’ont jamais été dans la raison. Si les magistrats jugent l’affaire, la plupart excusent encore la brute par cet argument qu’il ne bénéficiait pas de toute sa raison au moment du crime, et ils l’envoient en maison de repos ou en hôpital psychiatrique, soulageant ainsi leur conscience de juges.  Lorsque votre compagne, votre femme vous mettent hors de vous  −  elles peuvent exceller dans cet exercice, reconnaissons-le  −,  choisissez la voie la plus facile, sortez de chez vous pour respirer un air calme plutôt que de chercher le couteau ad hoc ou d’ouvrir la fenêtre. C’est du moins ma conviction. Suis-je un abominable réactionnaire ? Oui. Dois-je préférer que meurent indéfiniment des femmes sous les coups des brutes que je considère impardonnables ?  Certainement pas.

 

 

µ 4.  Ils ont dit, écrit…

§  -  Du poète turc, mystique soufi, Yunus Emre (vers 1238 - vers 1320) :

« La patience, le bon caractère, l’abandon à Dieu et la bonté. »

« Aimons, soyons aimés. »

« Qui est plus près de toi que toi ? »

« Il y a en mon cœur un autre moi / Plus profond que moi-même… »

«  J’ai oublié la religion / Rien n’et resté que la ferveur / Quel est ce connaître / Plus profond que la religion ?

 

Gl Sébastien Lapaque, auteur de l’article (le F – 11 août) commente : « Comme Aragon, Yunus Emre possède une mystérieuse « gomme à effacer l’immondice humaine. »  Il est clair que Y.  Emre  recherche la paix intérieure et une forme de vie bonne pour chaque humain. Qu’il préconise « l’Amour », que l’on cherchera en vain dans le Coran. Que c’est à soi d’abord qu’il faut parler et soi le premier qui doive s’interroger, se corriger éventuellement. Enfin, qu’il est une connaissance étrange dans l’au-delà de toute religion.

[Lecture : Yunus Emre, «Le petit Livre des conseils » (Éditions Arfuyen, 2006)]

 

§ -  Yves Thréard. (Le F. /  11 août ) : La France : « un pays en convulsion permanente »

Gl Divergeons. Les convulsionnaires qui sautillent et se tortillent pendant des heures finissent pas disparaître. Souvenons-nous des convulsionnaires de saint-Médard. Notre pays a donc encore quelques bons ou mauvais jours devant lui.

Lµ  5.  « Monsieur… Monsieur… »

1.  - Monsieur, je vous vois couvert de sang. Que s’est-il passé ?

-       Monsieur, je viens d’égorger une demoiselle dont la robe était trop courte.

-       Je vous comprends, monsieur. Cela choque l’âme pure, la pensée saine.

-       Parfaitement, monsieur. Et hier j’ai écrasé une jeune policière avec ma voiture, elle en est morte. Vous vous rendez compte, elle prétendait me contrôler.

-       Oh, monsieur, je vous en félicite. Au fond, avons-nous besoin d’autant de femmes ?

2.  - Monsieur, savez-vous que l’on va transférer les restes de MM. Rimbaud et Verlaine au Panthéon de la rue Soufflot, à Paris.

- Quelle idée bizarre, vous ne trouvez pas ?

- Monsieur, des dames souhaitent ainsi élever la condition homosexuelle au pinacle de la gloire ! C’est une belle idée, selon moi.

-       Leurs amours ont pourtant peu duré, et se sont conclues sur une révolvérisation tragique.  Mais Rimbaud y a survécu…

-       Monsieur, on fournira à M. Verlaine un pistolet Beretta de haute précision, qu’il finisse proprement son travail, et l’affaire sera enfin conclue.

 

Lµ  6.   Pensées et divagations

Convergence. Il est certain que le monde bourgeois me fait vomir. Je l’ai connu, il m’a tenté car il est hypocrite,  facile, et passe pour élégant. Cela m’a suffi. ̶ M. H.

36 -  Seule tâche utile, amuser les enfants.

37 -   Penser la vérité, oui. Mais pourquoi la dire aux malentendants ?

38  -  Laisser une veuve, c’est lui donner une preuve ultime d’amour conjugal.

39 -  Voltaire combattait l’erreur, non le mal.  Voltaire n’était pas un sot.

40 -  Entendu : « Les pauvres volent les riches, ça sera toujours comme ça. » Erreur. Tout est changé, aujourd’hui les riches dépouillent les pauvres.

41 - Si les autres n’écrivaient pas, même des livres que nous n’aimons pas, nous ne penserions que peu ou pas du tout.

42 – Lorsqu’un proche ou un ami écrivain me laisse voir qu’il aspire à être décoré, je suis attristé. Il me donne à penser que sa personne, ses livres, sont décoratifs.

Dire quelque vérité à son voisin, c’est lui rendre service et donc s’en faire un obligé demain, autant dire un ennemi après-demain. ̶ M. H.

43 -  Que Feydeau ait pu annoncer  ̶   c’est rapporté par Maxime Du Camp : « Nous sommes trois : Hugo, Flaubert et moi » conforte ma modestie ordinaire et en dit long sur les illusions de la vanité.

44 – Thomas Mann reprochait à Theodor Fontane de n’avoir pas « le trait réactionnaire, la haine contre "cette époque-ci". »

45 -  Réception du nouvel immortel ?  L’élu pérore devant 39 futures momies qui attendent l’embaumeur, son natron et ses bandelettes. Inventons le concept de risibilité sous les coupoles.

46 -  Pures banalités, mais parfois pures vérités. Exemple : la jalousie n’a pas d’âge, de quelque ordre qu’elle soit, elle mord toujours aussi cruellement.

 

Lµ  7.  Boutades, sarcasmes, badineries et gaudrioles

Aucune envie de rire ni de lancer boutades et drôleries ce mois-ci. Qui me dira pourquoi ? Mon double est muet. Le temps, auquel je suis peu sensible, est mi-chèvre mi-grenouille. Je déteste que mes habitudes soient changées chaque matin.

Lµ  8.   Le Poème.

Louise Labé, (<Sonnet)

On voit mourir toute chose animee,

Lors que du corps l'ame sutile part:

Je suis le corps, toy la meilleure part:

Où es tu donq, ô ame bien aymee?

 

µ 9.  Hic et Nunc. Visions, réflexions…

§ - Cela s’est passé à Besançon. Le 17 de ce mois. Une jeune fille de dix-sept ans, de famille musulmane, aime un jeune homme serbe de religion catholique. La famille et les proches ne le supportent pas et rouent de coups leur fille et nièce, lui font subir la tonte des cheveux… La police avertie trouve la demoiselle en si grand danger qu’elle la retire aux siens pour la mettre en un lieu sûr et secret. Cela se produit en France, au XXIe siècle. Cette famille aimante est placée sous surveillance judiciaire. M. Gérald Darmanin, notre dernier chef des forces de l’ordre, de sa voix la plus martiale, déclare : « De tels gens n’ont rien à faire dans notre pays. Une fois jugés, ils en seront expulsés ! » C’est sans doute la seule issue raisonnable. Attendons et voyons. Mais pourquoi « de pareilles gens » sont-elles accueillies chez nous ?

Rappelons que dans certaines contrées musulmanes, une affaire de ce genre se solde par l’égorgement et l’assassinat de la jeune fille, son frère se chargeant le plus souvent de la besogne. C’est le crime dit d’honneur, porté par la haine des femmes et l’intolérance religieuse. !  Dans l’Inde musulmane, la jeune fille qui a ses règles est considérée comme « impure », jetée hors de la maison, confinée dans un cabanon où parfois la tue un serpent. Ici, la bêtise coranique et l’ignorance subséquente jouent à plein leur rôle.

 

Au vu de ces circonstances inimaginables dans une nation qui porte avec elle mille cinq cents ans de civilisation, revenons un instant à Jean de La Fontaine :

« Sur ces entrefaites un loup

Sort du bois, et s’en vient ; autre bête affamée.

L’âne appelle aussitôt le chien à son secours,

Le chien ne bouge, et dit : " Ami, je te conseille

De fuir en attendant que ton maître s’éveille :

Il ne saurait tarder ; détale vite, et cours.

Que si ce loup t’atteint, casse-lui la mâchoire.

On t’a ferré de neuf ; et si tu me veux croire,

Tu l’étendras tout plat."  Pendant ce beau discours,

Seigneur loup étrangla le baudet sans remède.

Je conclus qu’il faut qu’on s’entr’aide. »

Jean de La Fontaine. Fables. Livre huitième.  L’âne et le chien.

Gl / Pour ma part, je conclus qu’il faut aussi agir quand il en est temps.

 

 

 

 

 

§ -  De ce « moi (I) ». Ce « moi » existe, ou du moins me fait croire que quelque chose, quelque part, sans autre raison que la rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule, s’est mis en marche, ou en fonction éphémère et aléatoire sur une planète dite « Terre », quoique bien davantage couverte d’eaux polluées tant l’espèce humaine prolifère, y déversant ses excréments et ses ordures. Ce moi s’interroge : comment les hommes peuvent-ils y pêcher des poissons et les manger ?  Pourquoi enfantent-ils et vivent-ils dans leurs ordures ? N’ont-ils pas d’yeux ? De narines ?

 

Ce moi pense mal, le plus souvent. On n’aime pas, d’ordinaire, qu’il pense mal à ce point. Il pourrait détourner les esprits naïfs et confiants de l’achat du poisson et d’autres produits alimentaires fabriqués par les coprofacteurs de l’industrie. Quelle catastrophe si ne vous suivaient plus des populations élevées dans la foi en la publicité, conduites en troupeaux aux supermarchés, aux bureaux de vote, aux chapelles de la démocratie parodique et vers cent autres pièges  et illusions. Consommez ! Consommez ! Et elles consomment ce qu’on les invite à consommer. Seuls les bourgeois argentés de droite, les bourgeois argentés et dissimilés de gôche, prennent grand soin de ne se nourrir que de produits bios, onéreux et sains. Ce moi en est profondément écœuré.

 

Ce moi ne sait pas penser. Il n’a pas la tête philosophique, et il le sait. Il observe cependant et émet des avis, des opinions à partir de ce qu’il voit et entend… On l’apprécie peu pour ses efforts louables mais forcément troublants.

 

Ce moi est excessif, aucune hyperbole ne lui fait peur, la contradiction ne l’embarrasse guère. Il prend modèle sur nos gouvernants qui, lors de l’affaire du Coronavirus, rebaptisé Covid 19, affirmèrent avec une assurance toute démocratique et la main sur le cœur que les masques protecteurs n’avaient aucune utilité, puis, un mois plus tard, un index péremptoire tendu vers les pharmacies et les foules éberluées, qu’ils étaient d’un usage indispensable. Plus de trente mille Français sont morts du virus chinois durant ces tergiversations. Les Français, dans deux ans, voteront en faveur des mêmes incapables, s’y adjoignant un nombre considérable d’écologistes qui, ayant ruiné le pays, peupleront nos paysages d’éoliennes coûteuses, peu sûres quant à la production d’une électricité par ailleurs hors de prix, défigurant les paysages et massacrant les oiseaux.

Ce moi, certes d’une intelligence très moyenne, présente néanmoins ses excuses pour ne rien y comprendre..

 

De ce moi (II)  - Ce moi a la certitude qu’il n’existe aucun dieu, nulle part et en aucun temps. Cette pensée fatigue cependant l’esprit et même le corps. Parler de « preuves » de cette inexistence est sans aucun doute d’un orgueil insensé, d’une effronterie sans nom. Tant pis.

Voici quelques « preuves », personnelles pour certaines :

-       Enfant, sur mes onze ans, je mâchai et même recrachai l’hostie, le corps divin. Il n’y accorda aucune attention et ne me châtia pas comme je l’attendais. Pourquoi d’ailleurs espérai-je ce châtiment ? Suis-je un saint Thomas sans la sainteté ?

-       Plus tard j’en vins même à le « prier », au sens religieux et métaphysique, pour qu’il gardât en vie une enfant née prématurément et qui vécut une semaine. C’était comme avoir frappé de mon front le mur du silence. Je n’ai même pas à lui en vouloir. Il n’est rien ni personne, ni même un être impersonnel. C’est clair : il n’est pas.

Preuves générales pour d’autres :

-       Deux armées, deux nations, deux peuples se livrent bataille après l’avoir prié de leur donner la victoire, mais à la fin, un seul camp est vainqueur, l’autre est vaincu. Il doit jouer ces choses aux dés ou aux osselets dans l’arrière-salle d’un tripot de grande banlieue. Et pourquoi, et comment aurait-il fait des hommes batailleurs plutôt que pacifiques ?

-       Au siècle dernier, six millions de Juifs l’implorèrent afin de n’être ni gazés, ni brûlés, ni exterminés dans certains camps de travail et de mort. Six millions de juifs périrent dans ces camps de la mort. Que faut-il de plus à ceux qui méprisent les athées ? Quelles autres preuves ?

Ce moi va de la fatigue profonde à l’épuisement total. Il maigrit et imagine qu’il va s’en aller sous peu vers le néant. Il se demande aussi comment effectuer ce parcours sans encombre, sinon l’esprit en paix.

Michel Host – Le 29 août 2020

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Fin de La STYX CROISIÈRES  8  - pour Août 2020

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A propos du rédacteur

Michel Host

 

(photo Martine Simon)


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Rédacteur. Président d'honneur du magazine.


Michel Host, agrégé d’espagnol, professeur heureux dans une autre vie, poète, nouvelliste, romancier et traducteur à ses heures.

Enfance difficile, voire complexe, mais n’en a fait ni tout un plat littéraire, ni n’a encore assassiné personne.

Aime les dames, la vitesse, le rugby, les araignées, les chats. A fondé l’Ordre du Mistigri, présidé la revue La Sœur de l’Ange.

Derniers ouvrages parus :

La Ville aux hommes, Poèmes, Éd. Encres vives, 2015

Les Jardins d’Atalante, Poème, Éd. Rhubarbe, 2014

Figuration de l’Amante, Poème, Éd. de l’Atlantique, 2010

L’êtrécrivain (préface, Jean Claude Bologne), Méditations et vagabondages sur la condition de l’écrivain, Éd. Rhubarbe, 2020

L’Arbre et le Béton (avec Margo Ohayon), Dialogue, éd. Rhubarbe, 2016

Une vraie jeune fille (nouvelles), Éd. Weyrich, 2015

Mémoires du Serpent (roman), Éd. Hermann, 2010

Une vraie jeune fille (nouvelles), Éd. Weyrich, 2015

Carnets d’un fou. La Styx Croisières Cie, Chroniques mensuelles (années 2000-2020)

Publication numérique, Les Editions de Londres & La Cause Littéraire

 

Traductions :

Luis de Góngora, La Femme chez Góngora, petite anthologie bilingue, Éd. Alcyone, 2018

Aristophane, Lysistrata ou la grève du sexe (2e éd. 2010),

Aristophane, Ploutos (éd. Les Mille & Une nuits)

Trente poèmes d’amour de la tradition mozarabe andalouse (XIIe & XIIIe siècles), 1ère traduction en français, à L’Escampette (2010)

Jorge Manrique, Stances pour le mort de son père (bilingue) Éd. De l’Atlantique (2011)

Federico García Lorca, Romances gitanes (Romancero gitano), Éd. Alcyone, bilingue, 2e éd. 2016

Luis de Góngora, Les 167 Sonnets authentifiés, bilingue, Éd. B. Dumerchez, 2002

Luis de Góngora, La Fable de Polyphème et Galatée, Éditions de l’Escampette, 2005