En 1972, Michel Vinaver, homme d’entreprise et auteur de théâtre publiait Par-dessus bord : le capitalisme et son économie devenaient fable dramatique. En 2019, Manuel Antonio Pereira aborde, longtemps après le krach pétrolier, la crise de 2008, la question de la formation dans les grandes écoles de commerce françaises, HEC, l’ESSEC, de ceux qui « managent » le monde financiarisé. Capital Risque relève d’une certaine façon d’une sociologie contemporaine.
L’auteur d’ailleurs juge nécessaire de donner une bibliographie de ses sources « savantes » en fin d’ouvrage. Ses personnages de jeunes gens avancent comme un échantillonnage d’individus représentatifs d’une donnée sociale. La liste des personnages se présente en 2 ensembles : tout d’abord, un groupe de lycéens entreprenant des études supérieures commerciales (grandes écoles plus ou moins renommées dans la région parisienne ou en Province), ou étudiant la psychologie, ou encore ayant abandonné les études après le bac, et d’autre part un groupe plus informel réunissant des individus n’ayant pas fréquenté le même lycée clermontois, et également des parents.