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Dans l'oeil du cyclone. Entretien avec François Xavier

Ecrit par Nadia Agsous 28.04.12 dans La Une CED, Entretiens, Les Dossiers

Dans l’œil du Cyclone, François Xavier, Les éditions du Littéraire, février 2012, 240 p. 17,50 €

Dans l'oeil du cyclone. Entretien avec François Xavier

Comment pouvait-il croire en l’amour, lui qui avait si peu d’assurance ? Comment aimer cette femme bien trop jeune pour lui ? « Le salut n’est-il pas dans la fuite ? » Partir. Mais en quête de quoi ? De l’insaisissable ? De l’infranchissable ?

X., poète, journaliste et écrivain à succès qui hait la foule et refuse l’amour, serait-il un homme à part ? Ce personnage solitaire, doté d’une finesse de pénétration et d’analyse psychologique, littéraire et sociétale, inquiet, complexe, d’une sensibilité à fleur de peau, éternellement insatisfait, faussement hautain et misanthrope qui pose sur le monde un regard acariâtre et détaché, serait-il en avance sur son temps ?

C’est l’univers de ce « poète maudit des temps modernes », ce personnage atypique, au caractère difficile et pourtant profondément humain que le narrateur, cette « ombre » qui suit X. dans son périple existentiel, nous incite à découvrir tout au long de ce premier roman, Dans l’œil du Cyclone qui livre des constats sur l’amour, le désir, les rapports hommes/femmes et qui s’attache à mettre en lumière les contradictions et les travers de notre société contemporaine. Un monde désolé, sans espoir de soulagement ni de guérison.

L’entretien qui suit propose d’apprécier ce premier roman publié aux éditions du Littéraire.com.



Nadia Agsous : Le roman suit une chronologie linéaire. Il est construit sous forme de chapitres très courts. Les scènes défilent dans une suite successive d’images et d’actions rapides, un peu sur le modèle d’une production cinématographique. On serait tenté de le comparer à un film muet illustré par un ensemble de mots, d’idées, d’images… Qu’est-ce qui a présidé au choix de ce type de narration ?

 

François Xavier : L’inconscient, tout d’abord, car à l’origine c’était un magma de scénettes, poèmes, dessins, un brouillon tout fou sorti du cerveau d’un jeune homme de vingt ans qu’Edmonde Charles-Roux a eu l’extrême gentillesse de lire en 1989, quand je l’ai rencontrée à Marseille, à l’époque où elle était encore au journal La Provence. Elle me fit un rapide compte-rendu : écrivez des chansons ! J’ai donc rangé le tapuscrit dans un tiroir et suis revenu à mes amours poétiques, ce qui me permit de travailler sur la langue, un exercice compliqué, difficile, ingrat mais qui offre de magnifiques résultats si l’on s’en donne la peine. Et puis la poésie m’a offert aussi de merveilleuses rencontres humaines, avec des poètes et des peintres notamment.

Parallèlement, j’ai travaillé comme critique de cinéma à la radio, puis comme chroniqueur littéraire ; des activités qui m’ont permis de développer plusieurs techniques narratives. Une fois armé d’un solide bagage, j’ai repris le projet. Entre-temps j’avais évolué, mes goûts littéraires aussi et l’ensemble, poésie, formation cinématographique, chroniques ont fait que le style s’est révélé. L’influence des lectures anglo-saxonnes et russes, le goût de l’image, l’amour des couleurs, la musique de la langue… Il n’y a donc pas eu de choix à proprement parler, ce sont les couches successives de réécriture qui ont donné ce matériau. J’ai d’ailleurs conservé la toute première ébauche, plus quelques autres intermédiaires : c’est assez amusant d’y lire la métamorphose du récit – qui est sensiblement le même – par le jeu des formes. C’est là toute la force de la littérature que de pouvoir se jouer des émotions et de donner du ressenti au lecteur par le simple fait de la construction et du style. J’ai toujours mis le style en avant. Je préfère lire un livre sans histoire mais avec du style que l’inverse. Mais je ne crois pas que le film soit muet, les dialogues apparaissent quand ils sont nécessaires. La forme indirecte possède aussi de très belles tournures dont il ne faut pas se priver. Certes, les images sont fortes, et les idées poussent à la réflexion à la lecture lente et introspective. Mais tout cela est voulu.

 

Le récit est structuré en trois parties d’ordre thématique. Le prologue qui comprend cinquante-huit pages fait partie du corps de l’histoire. Tu ne l’envisages pas comme un texte préliminaire mais plutôt comme partie intégrante du roman. Quelle est la fonction de ce prologue ?

 

Cela est sans doute dû au tapuscrit original qui comportait aussi des passages dignes d’un essai. C’était tellement confus qu’il a fallu mettre de l’ordre. J’étais parti sur l’idée d’une démonstration, d’une construction mathématique, comme quoi on n’échappe pas à sa formation d’origine. Je l’ai donc pensé comme une suite de raisonnements avec une conclusion, mais cela a très vite sonné le glas du concept : trop présomptueux. Mais l’idée était là : le long prologue campe les personnages, le décor, et incite le lecteur à se mettre en situation par l’ajout d’un mot, d’une phrase en ponctuation de chaque chapitre. Ainsi le rythme est donné, on est de plain-pied dans la trame et les deux autres parties découleront logiquement, serai-je tenté de dire, dans une continuité qui emmène le lecteur vers le dénouement qui n’est, finalement, que le début de l’histoire. Il y a un clin d’œil à La dernière tentation, le chef-d’œuvre de Nikos Kazantzakis : quand Jésus, parvenant à vaincre une dernière fois l’ultime tricherie de Satan, prononce cette phrase mythique, « tout est accompli » et se retrouve instantanément cloué sur la croix, alors qu’il était sur son lit de mort, âgé et sénile. Mais le Malin s’étant révélé trop tôt, se croyant vainqueur, pêchant donc par vanité, a permis ce sursaut et donc perdu la partie… X. est frappé de lucidité, il déjoue les complots, écrit des romans à succès, tombe les filles. Il pourrait n’être qu’un vil esprit critique. Or, en l’espace de quelques instants il va revivre le film de sa vie en étouffant sous la serviette que son meilleur ami lui plaque sur le visage. Cette nano seconde sera-t-elle suffisante pour qu’il comprenne ? Toute la nature du roman est là. En inspectant les tribulations amoureuses de X., en rapport avec le monde dans lequel il vit, on parvient à décrypter les causes qui déchirent les relations sentimentales. Oui, ce n’est pas un roman d’amour mais un roman sur l’amour. L’éditeur a raison dans son accroche publicitaire…

 

Le personnage principal n’a pas de prénom. Il est désigné sous la lettre X. N’y a-t-il pas une intention délibérée d’accentuer la dimension mystérieuse et le caractère atypique du protagoniste ?

 

Oui et non, c’est un peu le hasard qui a bien fait les choses. À l’origine, c’est l’initiale de mon nom qui est aussi le signe de l’inconnue mathématique. Déjà cela m’amusait beaucoup de suivre ce personnage qui pourrait être moi, et qui se nomme par la lettre qui m’a tant fait souffrir à l’école quand il s’agissait de découvrir quel nombre se cachait dans les équations que notre professeur nous donnait à résoudre. Ensuite, c’est aussi la croix de saint André, le prénom de mon père. Cela fit donc un tout dans lequel pouvait à loisir se plonger ma réflexion et se nourrir mon subconscient, lequel agit en permanence sur moi : quand j’écris mais surtout à tous les instants de ma vie. Quand je n’écris pas j’écris, mentalement, virtuellement, quoi qu’en soit la manière, mais j’écris, je joue avec les mots, je me récite des dialogues pour ne pas les oublier car je n’arrive toujours pas à m’imposer le petit carnet dans la poche… Donc X. c’est moi, comme disait Stendhal de madame Bovary, mais c’est aussi le point de départ d’une transgression. On est toujours un peu schizophrène quand on écrit. Et puis, plus il y aura de mystère et plus ce X. surprendra, mieux se sera ! Il faut toujours une part d’incompris, d’impossible à un personnage pour qu’il gagne en épaisseur et trouve sa place.

Dans les premières versions il n’y avait que X. C’est en travaillant le style que les digressions sont venues et que j’ai glissé tout naturellement certains passages rédigés à la première personne. Il a donc fallu faire quelque chose de ce pique-assiette qui s’était invité. J’ai alors pensé au personnage que Pinocchio trimbale sur son épaule dans la version de Walt Disney, Jiminy Criket, sa conscience. J’avais donc la raison d’être du personnage. Il trouva naturellement sa place, et le jeu consistait à le rendre le plus invisible possible. Il parle quand vraiment il ne peut plus rester coi.

 

Le roman met en scène un narrateur externe qui raconte d’un point de vue omniscient comme s’il était en quelque sorte le double du personnage principal. Sa vision surplombante le place dans la position d’un dieu qui sait, voit et entend tout. Quels sont les objectifs de ce type de focalisation ? N’y-a-t-il pas tendance à créer une sorte de confusion entre le personnage principal et le narrateur, voire une fusion entre les deux ?

 

Omniscient le narrateur ? Certes, Jiminy Cricket est aussi l’ami de toujours qui le supporte et tente de le guider, tout le moins de l’empêcher de commettre l’irréparable, même s’il semble dès la première page que c’est plutôt lui qui passe à l’acte. S’il y a confusion c’est que le lecteur lira trop vite. Le jeu de changement du temps narratif (passé dans les deux premières parties, présent seulement pour le personnage féminin dans la troisième) est aussi là pour donner des informations subliminales. On entend à peine que ce n’est plus X. mais le narrateur qui s’exprime, ou on se trouve plongé dans le présent avec Marie quand X. est encore par monts et par vaux dans l’avant. C’est subtil, précis, construit mais le style lie le tout, et la lecture glisse sur les substrats, il ne devrait donc pas y avoir de confusion. Ni de fusion, d’ailleurs : les deux sont bien distincts, un mot, juste un mot parfois, suffit à préciser. Chaque mot à son importance. Je ne crois pas que l’on puisse confondre, mais ils sont très proches, deux amis aussi intimes sont obligatoirement proches. Si le narrateur voit les choses de loin, c’est qu’il est le seul à posséder le recul nécessaire quand X. guerroie sans cesse pour un oui pour un non. Ce décalage voulu trouve sa raison à la fin, et donc la réponse à cette question, dont je m’abstiendrai de préciser trop en quoi elle est le nœud du livre car cela détruirait toute la structure, l’ambiance et la raison même de l’histoire. Laquelle se renverse à la toute dernière ligne. J’ai d’ailleurs des retours de lecteurs qui me disent qu’aussitôt ils ont relu le livre, avec un angle nouveau et y on découvert d’autres choses… C’est un roman en spirales, on le lit en boucle, en quelque sorte (rires).

 

Les réflexions de X. sur le monde qui l’entoure et les rapports hommes/femmes dénotent l’existence d’une lucidité et d’une prise de conscience qui le place au-dessus des autres qu’il a tendance à considérer comme un troupeau. Pourtant, par moments, il laisse transparaître l’image d’un « enfant » qui fait preuve d’immaturité. De quoi cette dimension duale qui se manifeste au niveau de la personnalité de X. est-elle révélatrice ?

 

La lucidité est la manifestation d’un regard juste, d’une quête de pureté qui, en effet, rapproche X. du statut de l’enfant. « La vérité sort de la bouche des enfants » dit l’axiome qui stigmatise qu’enfant l’on n’est pas encore perverti par le monde des adultes. L’ayant très vite compris, X. refuse d’entrer de plain-pied dans cet univers scandaleusement attirant mais construit sur un mirage. Alors il se distingue, il joue le contre-pied par principe, puis en grandissant découvre les arguments qui lui permettent de tenir tête, et comme il a gardé son âme d’enfant, la lucidité lui offre un rayon X, justement, qui lui fait voir ce que le troupeau ne voit pas, tous ceux qui croient encore que le J.T. de TF1 c’est la vérité et que Ben Laden est à l’origine du 11 Septembre. Il n’y a donc aucune immaturité, bien au contraire, il sait parfaitement ce qu’il fait et lorsqu’il provoque pour obliger les « méchants » à se découvrir, il use parfois de subterfuges que l’on pourrait prendre pour de l’immaturité, mais seulement si on lit sa démarche au premier degré. Or, depuis que le monde est monde, l’homme a toujours agi sur plusieurs strates, il y a donc toujours plusieurs lectures à avoir, ce n’est que de cette manière que l’on peut se faire une opinion : écouter, comparer, analyser, décrypter.

 

X. manifeste une peur d’aimer et de tendresse. Il semble concevoir l’amour comme un signe de faiblesse et les sentiments comme « un poison perfide et violent ». En contrepartie, il préconise une « overdose de baise » et une « défonce sexuelle ». Comment expliquer ce positionnement ?

 

X. sait qu’à compter du moment où le sentiment s’invite dans une relation, la vulnérabilité est son corollaire ; il cherche donc à se protéger. Aimer c’est baisser la garde, lui n’est pas prêt à autant de concessions car, lucide, il sait que la fidélité, la monogamie sont contre nature. Mais d’un autre côté il aspire à y croire et aimerait y succomber. C’est comme un agnostique qui envie ceux qui ont la foi mais dont l’esprit scientifique fait blocage car croire à un dogme impose de renoncer à certaines évidences. X. n’aimant ni le mensonge ni l’hypocrisie, il se retrouve alors devant la quadrature du cercle. Le subterfuge le plus aisé s’avère donc être la pratique d’une sexualité débridée pour oublier, se prouver quelque chose. Mais il en reviendra vite, et là aussi, se brûlera les ailes et sera pris à son propre jeu car il tombera dans une dépendance qui lui démontrera que la fusion charnelle est sœur de l’amour. Une longue scène décrit cette métamorphose qui va unir les deux personnages au-delà du simple acte physique, et plus on entre dans le détail de ce qui se passe plus on découvre que la technique cache autre chose, ce n’est pas une scène pornographique c’est une révélation… Sorte d’arroseur arrosé, X. patauge, en effet. Comme tout le monde, finalement. Mais lui a la franchise de le dire et d’œuvrer pour s’en sortir. Avec les armes qui sont les siennes…

 

« Le désir et l’amour : deux choses diamétralement opposées », écrivez-vous. Cette définition n’a-t-elle pas tendance à véhiculer une vision plutôt normative et conventionnelle ?

 

C’est toujours selon le degré de lecture, l’approche personnelle du lecteur, son bagage culturel (et religieux, s’il a lieu) qui détermine la compréhension : le désir et l’amour sont antinomiques, c’est une réalité. Après il y a mille et une manières de s’y confondre, de l’affronter, de s’en détourner, de se l’approprier. Mais comme le dit si bien le neurobiologiste Jean-Didier Vincent, tout est uniquement question de chimie. Le désir, le sentiment, l’affect dans tous les sens que l’on peut donner et l’envisager. Ce sont les stimuli (visuels, olfactifs, tactiles) qui nous mènent là où parfois on ferait mieux de ne pas aller. Seule la volonté et l’intelligence peuvent contrer l’instinct. Dans le jeu amoureux demeurent les plus forts, comme partout ailleurs, la loi de la jungle n’a jamais été aussi forte. On n’y peut rien. Il faut seulement accepter de faire avec et essayer de s’en sortir sans trop de bobos…

 

La mécanique des désirs est survalorisée au détriment des affects. Le rapport charnel mis enperspective à travers le roman est plutôt déshumanisé. Le sexe n’est-il pas l’un desinstruments à travers lequel X. cherche à satisfaire son égo et à réparer (ou venger, mais jen’aime pas ce mot) son/ses union(s) manquée(s) ?

 

Le mâle est, contrairement à la légende, le sexe faible en raison qu’il est porté par ses sentiments bien plus que la femelle qui recherche la sécurité, et est donc capable de tourner la page dans une nano seconde. Voilà pour la généralité : en ce qui nous concerne, X. utilise les armes que l’on a mises à sa disposition. Charmeur et assez bien mis de sa personne, il emballe mais il n’est pas naïf, il sait très bien ce qu’il fait. D’ailleurs cela tourne mal parfois (dans les WC du Fouquet’s), ou il renonce tout simplement (sur la plage de la Tortue). Le jeu de la séduction est là pour le rassurer dans cette mauvaise passe qu’il traverse, comme tout un chacun s’amuse à flirter pour voir si cela fonctionne encore. Mais le révélateur sexuel lui a bien remis les pieds sur terre. Il sait qu’il a peut-être touché au but en parvenant à aimer et désirer follement la même femme. Sera-t-il capable de nourrir cet amour pour protéger cette relation ? Toute la question est là.

 

Dans l’œil du cyclone met en perspective « l’avènement » d’un type de femme : « la misovire(1) ». Ces « mutantes » qui prônent la rupture entre les hommes et les femmes et dissocientla sexualité de la procréation et de la reproduction ne révèlent-elles pas l’existence d’unprofond problème de communication entre les sexes ? Peut-on envisager ces femmes commeporteuses d’un renouveau social le sexe féminin s’affranchit des poncifs ancestrauxrelatifs à leur sexe ?

Bien évidemment, non ! C’est un clin d’œil à quelques pages de la fin du livre, une manière d’ouvrir le débat sur l’avenir de l’humanité et le pouvoir immense que détiennent les femmes, sans doute encore trop raisonnables pour ne pas, en effet, bannir définitivement les hommes et se contenter de ce qu’elles ont, en l’occurrence les banques du sperme copieusement remplies, notamment aux Etats-Unis. Mais c’est une utopie, encore une fois, une utopie noire et totalement en dehors de la réalité. Même si la liberté octroyée aux femmes leur permet désormais de jouir de leur corps comme elles l’entendent, et que certaines en font usage de la sorte, je pense que cela restera toujours marginal. Avec la contraception nous sommes tout de même rentrés dans l’ère définitive du sexe-plaisir, il n’y a plus aucune raison de ne pas se priver, et déjà dans le passé l’on ne se privait pas beaucoup… Ces mutantes sont et seront toujours marginales car c’est la monotonie qui tue, donc un jour l’autre elles auront envie d’un homme, et tout recommencera comme avant. C’est notre damnation à nous les humains, devoir vivre ensemble, hommes et femmes, pour le pire parfois et le meilleur souvent. Ne nous plaignons pas et sachons jouir pleinement de ce qui nous est donné…

 

Entretien mené par Nadia Agsous

 

(1) qui déteste l’homme ou qui « n’arrive pas à trouver un homme à admirer »

 

François Xavier a publié dix recueils de poèmes, dont De l’Orient à l’amour qui a été couronné par l’Institut en 1999 (Prix Théophile Gautier de l’Académie française). Dans l’œil du Cyclone est son premier roman.

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A propos du rédacteur

Nadia Agsous

 

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Rédactrice


Journaliste, chroniqueuse littéraire dans la presse écrite et la presse numérique. Elle a publié avec Hamsi Boubekeur Réminiscences, Éditions La Marsa, 2012, 100 p. Auteure de "Des Hommes et leurs Mondes", entretiens avec Smaïn Laacher, sociologue, Editions Dalimen, octobre 2014, 200 p.

"L'ombre d'un doute" , Editions Frantz Fanon, Algérie, Décembre 2020.