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Carnets d'un fou - XVIII

Ecrit par Michel Host le 01.12.12 dans Chroniques régulières, La Une CED, Les Chroniques

Carnets d'un fou - XVIII

 

 

Le 23 novembre 2012

 

Rétrospectivité / Prospectivité / Objectivité / Subjectivité / Invectivité / Perspectivité / Salubrité

 

« Malheureux alchimiste, en vain tu veux muer tous les feux en soleils. Viens boire la vraie liqueur philosophale, qui emporte la bouche avec un charmant goût de mort ».

Louis Aragon, Voyageurs

Ces Carnets d’un fou sont un tissu d’observations et de réflexions. Tissu déchiré parfois, car enfoui dans le sépulcre de l’impubliable : deux éditeurs, craintifs, ont fait marche arrière tant les timides et rares audaces qu’il enveloppe leur ont paru devoir contrarier leur bonne réputation, leur chiffre de vente et leur belle complicité avec la chronique littéraire parisienne. Seule une publication en revue est donc accessible à ces notations. La Cause littéraire, après La Vie littéraire, les accueille à son tour : qu’elles en soient remerciées. Ravaudages et reprises, donc ! Mis sur le métier en 1999, on y verra défiler des « vues » d’un passé de quelques années auxquelles, ici ou là, des commentaires touchant à notre proche actualité fourniront d’autres perspectives. Nous attendons monts et merveilles de ces travaux d’aiguille.

 

Michel HOST

 

« Yahvé dirige les pas de l’homme : comment l’homme comprendrait-il son chemin ? »

Proverbes salomoniens, 20, 24

 

 

# Notations : 4 mars 2001 au 21 juillet 2001

¤ Commentaires : novembre 2012

 

Euthanasier. Verbe aujourd’hui utilisé dans la langue officielle pour désigner les plus grands massacres d’animaux que l’on ait connus de mémoire humaine. Le « principe de précaution » est censé justifier les tueries. Des troupeaux de milliers de moutons, des élevages entiers de bovins sont ainsi éliminés, par l’aiguille, le merlin et le feu. Les bûchers immenses que l’on nous fait voir chaque soir (ceux d’Angleterre notamment) sont allumés par la mèche des mots, alimentés par l’essence de la réflexion anesthésiée.

Certains, qui n’ont pas perdu toute mémoire, ont déclaré que ces bennes remplies de cadavres d’animaux, ces fosses où on les brûle et les couvre de chaux vive, rappellent de fâcheux souvenirs. Personne n’a rien à leur répondre. Il faut bien manger chaque jour sa côtelette et sa tranche de romsteck !

4 / III /2001

 

¤ Il faut se souvenir de ces stupéfiants bûchers de bovins éliminés en masse parce que nourris de farines « animales ». Le but de la méthode inaugurée par les éleveurs anglais était évidemment d’augmenter leurs revenus en permettant aux animaux de prendre plus de poids plus rapidement. Les conséquences furent que certaines bêtes furent atteintes de troubles nerveux qui les empêchaient de marcher et qu’il fallut abattre des troupeaux entiers – bêtes atteintes comme bêtes non atteintes –, car la consommation de cette viande inoculait aux hommes la maladie mortelle de Creutzfeldt-Jakob. Un prion ami de l’ordre naturel ancestral était intervenu qui n’acceptait pas que l’on changeât les herbivores en carnivores. Aujourd’hui, une dizaine d’années plus tard, ces événements qui engendrèrent des souffrances inouïes paraissent n’avoir jamais existé. L’oubli, avec la stupidité et la cupidité, est bien le propre de l’homme.

 

Écœurement. Manque de désir. Silence.

17 / III / 2001

Interruption momentanée de l’indignation. Coupure du rire. Apagón de la risa.

*

L’hiver se donne son épilogue printanier. Il semble vouloir accueillir l’été avant l’heure. L’hiver est fou, et la Bourgogne toute merveille de primevères et de chants d’oiseaux. Les hirondelles virevoltent dans l’ombre des granges, cherchant la poutre où cimenter leur nid.

Artémis reçoit la visite d’une autre chatte, une inconnue dont elle a peur. Elle la reçoit néanmoins avec des cris de fureur. Puis, l’autre en allée, elle fait provision de petits lézards qui ont eu le tort de s’éveiller trop tôt.

29 / V / 2001

Homo homini lupus. Quel ennui ! Rien ne change. On a honte d’être membre de la tribu.

Relisons l’adresse « au Vulgaire » que Mateo Alemán place en tête de son roman picaresque : « No es nuevo para mí, aunque lo sea para ti, oh enemigo vulgo… » « Ce n’est rien de nouveau pour moi, quand ce le serait pour toi, ô Vulgaire ennemi, que la multitude d’amis fourbes qui se comptent en tes rangs, le peu que tu vaux et que tu sais, ni combien tu es porté à médisance, à envie, à avarice… et quelle promptitude à diffamer, quelle lenteur à rendre hommage ! Quelle exactitude à causer préjudice, quel embarras pour faire le bien, et qu’il est aisé de te faire changer, et malaisé de te corriger !… »

Pas un mot à retrancher à cet acte d’accusation qui date de plus de quatre siècles.

30 / V / 2001

Match Israël / Palestine. Roquettes lancées du ciel contre des maisons palestiniennes d’un côté, attentats-suicides de plus en plus meurtriers de l’autre (20 jeunes gens tués et des dizaines de blessés dans une seule explosion), l’horreur atteint à l’insoutenable (ces mots que j’écris sont pure rhétorique !), à la déraison, à la folie furieuse. Dans les deux camps, après coup, on marque un temps de repos, comme feraient des gamins soudain effarés devant les conséquences d’un crime qu’ils auraient commis.

3 / VI / 2001

 

¤ Que l’on pardonne au  grognon que je suis – il en fut d’autres avant lui – cette apparente manie de ne voir que le mauvais côté des choses. Des choses ? Non, le mauvais côté de nos contemporains, qui furent précédés par les contemporains de nos parents et grands-parents… et qui, c’est immanquable, seront suivis… je ne vous fais pas de dessin, complétez vous-mêmes. Pardonnez, oui, pardonnez, mais aujourd’hui, à la mi-novembre 2012, les tribus de la Bande de Gaza, par les bons offices des fanatiques du Hamas et d’Al-Qaída, envoient des rockets à longue portée sur tout le territoire israélien et la tribu israélienne, c’était prévisible, réplique avec ses moyens militaires qui sont surpuissants. Les civils sont les premiers à mourir. Les combattants suscitent la catastrophe puis dénoncent celui qu’ils viennent d’agresser devant les micros et les caméras complaisamment tendus vers eux. Inutile de commenter plus avant : chacun prétend que ses raisons sont plus légitimes que celles du camp d’en face. Il y a quatre ou cinq mille ans, l’historien Flavius Josèphe en témoigne, les ancêtres des mêmes tribus, avec leurs moyens d’alors, se livraient des guerres toutes semblables. L’homme va moins vite que l’escargot, il n’avance pas d’un pouce.

C’est peut-être cela, dans le fond, le péché originel, ce goût compulsif, chez les hommes, de l’assassinat permanent. Ainsi Tallemant des Réaux rapporte de Malherbe cette anecdote : « Il avoit un grand mespris pour tous les hommes en general, et il disait, après avoir conté en trois mots la mort d’Abel : “Ne voylà-t-il pas un beau début ? Ils ne sont que trois ou quatre au monde, et ils s’entretuent desjà ; après cela, que pouvoit esperer Dieu des hommes, pour se donner tant de peine à les conserver ?”

 

Spinoza préconise qu’on ne se mette pas dans tous ses états pour l’absurde conduite des humains, qu’on ne tente même pas d’y remédier, qu’on se contente d’y réfléchir, de méditer la chose. Mais à quoi bon, si ce n’est pour y remédier ?

J’ai beau m’appliquer à cette sagesse de la distanciation, je n’arrive à rien. Je m’énerve, je suis hors de moi. Et sans aucun résultat heureux, bien entendu. Au vrai, je suis peu spinoziste.

6 / VI /2001

 

¤ Épictète m’apprend que je n’ai pas à me préoccuper un instant de ce sur quoi je n’ai pas prise, de ce qui ne dépend pas de moi. Ils en ont de bonnes Épictète et Spinoza.

 

Jardin paisible. Village et champs en repos. Les moissons se préparent dans la torpeur.

Une hirondelle, il y a quelques jours, m’a fait comprendre qu’elle voulait maçonner son nid sous les poutres de l’ancienne écurie qui sert de garage. Les lieux devant être clos de temps à autre, je ne pouvais lui en laisser la libre disposition. Je lui ai ouvert, tout à côté, l’imposte de la porte du bûcher. Elle a refusé l’offre et s’en est allée bâtir ailleurs.

7 / VI / 2001

 

¤ Même les petits oiseaux ont leurs caprices ! Enfin, ils ont peut-être aussi des raisons qui nous échappent.

 

France Culture. Répliques. On débat de l’avenir du communisme (ou du parti communiste ?) en France. Avenir en apparence compromis.

Reste-t-il un espace pour cette idée généreuse mais fourvoyée, entre une classe ouvrière diluée dans l’individualisme petit-bourgeois, un socialisme d’ambiance et d’édredon et une extrême-gauche accrochée aux vieux mythes embaumés dans le goudron d’une rhétorique cartonneuse ?

R. Martelli (de la revue Regards) argumente selon la dialectique apprise à l’école du Parti : vœux pieux et nuages de fumée. Alexandre Adler soutient que le communisme a joué son rôle historique en faisant tomber le fascisme qui, à ses yeux, n’était en rien son jumeau ; citant Schiller, il lui donne son congé : « Le vieil homme a accompli sa tâche, qu’il s’en aille ; le vieil homme est mort ».

Alain Finkielkraut, se fondant sur notre misérable actualité sociologique, blâme le parti de Robert Hue pour son soutien démagogique aux partisans des rave party incontrôlées, à la communauté « jeuniste » analphabète, irresponsable et stupide. Voir une demande voilée de nouveaux rapports sociaux et humains dans ces formes panurgiques de replis communautaires paraît, en effet, abusif ou ridicule.

Les termes du problème me semblent être ceux-ci : pour un parti de gauche et une gauche de gauche, il n’est actuellement plus de rôle historique clair, plus de cap pour naviguer, plus d’adversaire défini, plus de partisans liés par les nécessités d’un combat commun, et plus même d’orientation pour une morale publique partagée, le parti socialiste ayant achevé de déconsidérer l’idée républicaine et nationale.

L’agonie du vieil homme, je le crains, va se prolonger quelque temps encore, puis il mourra.

9 / VI / 2001

 

¤ Le vieil homme ne se décide pas à mourir. Il s’éteint lentement dans un coin où personne ne vient le visiter. Il s’est trouvé, ces derniers temps, un Jean-Luc Mélenchon pour s’instituer son tribun, assez démagogue et grande gueule pour impressionner les naïfs et faire encore élire quelques députés sous ses couleurs. Le vieil homme mourra sans doute sans comprendre que son temps est passé, que l’argent l’a terrassé avec l’aide du grand décervelage que les nouveaux maîtres de la finance organisent méthodiquement en soutenant à perte des organes de presse et des médias domestiqués qui leur sont indispensables dans cette tâche d’asservissement des cerveaux, d’extinction de l’esprit critique, d’installation dans les boîtes crâniennes du modèle unique du bon acheteur. Une forme nouvelle d’homme unidimensionnel vient au monde.

 

Lecture. Dans la traduction de Maurice Bardon, celle du Mariage trompeur, bref récit de Cervantès qui contient la célèbre nouvelle du Colloque des chiens. Retenu cet avertissement de son ange gardien à l’enseigne Campuzano : « Prends garde que tu es chrétien, et que le plus grand péché des hommes, c’est celui de la rage du désespoir ; car c’est un péché de démons ». Péché de démons, certes, et marque de toute foi qui, se voulant l’unique, ne peut entendre le désespoir du croyant que comme une presque apostasie.

11 / VI / 2001

 

Des Israéliens reprochent aux Palestiniens leur antisémitisme. On se demande bien, en effet, comment ces derniers ont pu en arriver là.

13 / VI / 2001

 

¤ Je nuancerais aujourd’hui ce jugement trop raide. Israël se défend. La violence, quoique de nature différente selon le camp, n’est pas égale ni de même nature. Mais quelle force supérieure contraindra les uns et les autres à la négociation ? Aujourd’hui, en novembre 2012, un cessez-le-feu est annoncé que personne ne respecte. Parfois on me demande d’où vient mon pessimisme.

 

I.V.G. La fin est dans le commencement. L’un et l’autre ne sont plus séparés par de l’existence, par de la vie. Je n’en finis pas de méditer ce paradoxe qui devrait occuper tout esprit n’ayant pas mis son confort au centre du monde.

« Ne t’occupe pas du ventre des femmes ! » me répète un ami écrivain.

 

¤ Donc ne commentons pas nos inaudibles réflexions, d’autant que nous ne sommes pas aidés par les médecins catholiques irlandais qui viennent, au nom d’un principe de vie s’inversant en principe de mort, de laisser « crever » – je ne vois pas d’autre mot utilisable – une jeune femme dont la fausse-couche lui fut fatale.

*

Quelques notes éparses, aujourd’hui presque incompréhensibles, prises il y a peu à l’occasion d’un entretien concernant le paradoxe du roman. On prononça des mots comme : cohérence, cohésion, coagulation… On parla du comment c’est écrit, de la maîtrise du sens, de la maîtrise de la machinerie…On convint qu’il fallait accepter le risque de la non maîtrise, et qu’il n’est guère convenable, pour le romancier, d’être un manipulateur par la maîtrise des effets…

C’était à Paris, quelque part dans le VIIe arrondissement. Échanges dépourvus de conviction entrecoupés de lectures ennuyeuses. Peu appris de tout cela. Au terme de cette réunion, le public fut invité à un cocktail. Je suppose que c’était la raison véritable de la présence de ceux qui ont tenudurant ces deux heures de papotage.

Pourquoi suis-je resté ? Je ne suis pas allé boire.

18 / VI /2001

 

¤ Ces temps-ci, peu d’envie d’écrire encore des romans. L’envie reviendra-t-elle ? Je ne sais. Beaucoup se chargent d’en écrire qui ignorent qu’ils ne seront lus qu’au prix de leur alignement sur l’un ou l’autre des conformismes dominants. À chaque automne, il en paraît à peu près sept cents. C’est un chiffre admirable.

 

Au ridicule de qui prend la peine de s’autobiographier répond celui de qui croit devoir lire le produit de cette activité : n’ayant pas d’existence digne d’être racontée, injectons-nous de l’hétérobiographie.

¤ Au moins nous mourrons d’une maladie inconnue. Qu’avais-je voulu dire ? Je ne sais pas. Donc je l’ai mal dit, ou je n’avais rien de si passionnant à dire.

Ma conscience professionnelle : – Pourquoi l’as-tu dit ?

Moi : – N’a-t-on plus le droit de parler pour ne rien dire ?

Ma conscience professionnelle : – Puisque tu le dis.

Moi : – Tu es ingérable. Fiche-moi la paix.

*

Était en usage, jusqu’à une époque récente, l’assez belle expression « faire l’amour ». Une autre tend à la remplacer : « faire un câlin ».

Les amoureux, les amants, s’ils font l’amour, inventent, construisent, élaborent ce qui n’est qu’à eux, l’article défini offrant la mesure de l’ambition du couple et de son secret.

Ceux qui « font un câlin » retournent à l’enfance, à l’enfantillage peut-être ; ils se rassurent dans un acte qu’inconsciemment ils veulent réduit, sans portée.

19 / VI /2001

*

Poètes-traiteurs.

Petit tract distribué, ce samedi, au Marché de la Poésie de la place Saint-Sulpice :

 

Une armée

de poètes, musiciens et chanteuses

propose

leur (sic) spectacle à domicile

pour vos

fêtes,

baptêmes,

réunions…

Contact : H.M. / Tél….

Aux portes de nos appartements-châteaux, frappent jongleurs, baladins, troubadours et ménestrels. Eh bien, soyons seigneurs et princes.

 

¤ Au moins on souhaita vraiment, à l’époque, la fin des poètes faméliques. Il était temps.

 

Sur le même Marché. Mon hypersensibilité teintée de misanthropie m’a fait prendre la fuite du stand de l’éditeur Bernard Dumerchez après qu’y était entré G.L., universitaire, arriviste de la littérature et de la théorie de l’esthétique, chapon répugnant au physique comme au moral. Piégé par l’étroitesse du lieu, j’ai été contraint de le saluer. Sentiment de m’être avili.

23 / VI / 2001

 

Cette nuit, insomnie. Entendu cette bribe de conversation sur ma radio portative :

 

Un Chinois (voix grave, rieuse) :

– Oh, la chair blanche et molle d’un poisson de rivière, la tendre épaule d’un agneau !

Une dame (française, de la bonne société) :

– L’inconvénient des poissons de rivière, dit-on, c’est qu’ils ont des arêtes. Que fait-on des arêtes ?

Le Chinois, éclatant de rire :

– On les crache par terre !

La dame, après un temps d’arrêt(e), pouffe à son tour.

 

Quoique attardé dans le demi-sommeil, je m’étrangle de rire moi aussi. Je vois le Chinois rabelaisien pinçant le corsage de la dame qui pâlit, puis s’abandonne à l’incongruité de l’acceptation et à la joie. Elle crache plusieurs arêtes sur le plancher de sa salle à manger et se donne au Chinois qui la prend goulûment sur le divan du salon.

 

À la fin, je ne sais plus si j’ai entendu tout cela dans mes écouteurs, ou si je l’ai rêvé.

3 / VII / 2001

 

Les moissons ont commencé de la même façon que durant les vingt années précédentes, et sans doute des vingt qui leur furent antérieures. Force de l’habitude, rituel paysan appuyé sur la nécessité. Le temps, fidèle, paraît bégayer aux premiers jours de juillet.

Ce qui a changé : récoltes infiniment plus abondantes ; on a répandu pesticides et herbicides par tonnes entières ; plus de vie vivante sous la terre : les lombrics disparaissent, le sous-sol se bétonne et ne respire pas. Plus de lièvres, plus de perdrix. Quatre alouettes cependant, très haut, font de la résistance ; il faut tendre l’oreille pour les entendre.

4 / VII / 2001

 

¤ Cet été j’ai entendu à nouveau les quatre alouettes. Il fallut encore tendre l’oreille. Je pensai à cette comédie des Oiseaux, d’Aristophane.

 

On se fatigue à regarder l’homme, cet animal doué de déraison.

21 / VII / 2001

 

¤ Parfois, souvent même, cette impression d’être l’écureuil dans son tambour-tourniquet.

Fin des Carnets d’un Fou, XVIII

 

Michel Host


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A propos du rédacteur

Michel Host

 

(photo Martine Simon)


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Rédacteur. Président d'honneur du magazine.


Michel Host, agrégé d’espagnol, professeur heureux dans une autre vie, poète, nouvelliste, romancier et traducteur à ses heures.

Enfance difficile, voire complexe, mais n’en a fait ni tout un plat littéraire, ni n’a encore assassiné personne.

Aime les dames, la vitesse, le rugby, les araignées, les chats. A fondé l’Ordre du Mistigri, présidé la revue La Sœur de l’Ange.

Derniers ouvrages parus :

La Ville aux hommes, Poèmes, Éd. Encres vives, 2015

Les Jardins d’Atalante, Poème, Éd. Rhubarbe, 2014

Figuration de l’Amante, Poème, Éd. de l’Atlantique, 2010

L’êtrécrivain (préface, Jean Claude Bologne), Méditations et vagabondages sur la condition de l’écrivain, Éd. Rhubarbe, 2020

L’Arbre et le Béton (avec Margo Ohayon), Dialogue, éd. Rhubarbe, 2016

Une vraie jeune fille (nouvelles), Éd. Weyrich, 2015

Mémoires du Serpent (roman), Éd. Hermann, 2010

Une vraie jeune fille (nouvelles), Éd. Weyrich, 2015

Carnets d’un fou. La Styx Croisières Cie, Chroniques mensuelles (années 2000-2020)

Publication numérique, Les Editions de Londres & La Cause Littéraire

 

Traductions :

Luis de Góngora, La Femme chez Góngora, petite anthologie bilingue, Éd. Alcyone, 2018

Aristophane, Lysistrata ou la grève du sexe (2e éd. 2010),

Aristophane, Ploutos (éd. Les Mille & Une nuits)

Trente poèmes d’amour de la tradition mozarabe andalouse (XIIe & XIIIe siècles), 1ère traduction en français, à L’Escampette (2010)

Jorge Manrique, Stances pour le mort de son père (bilingue) Éd. De l’Atlantique (2011)

Federico García Lorca, Romances gitanes (Romancero gitano), Éd. Alcyone, bilingue, 2e éd. 2016

Luis de Góngora, Les 167 Sonnets authentifiés, bilingue, Éd. B. Dumerchez, 2002

Luis de Góngora, La Fable de Polyphème et Galatée, Éditions de l’Escampette, 2005