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Arto Paasilinna

Arto Paasilinna

Arto Paasilinna est né dans un camion à Kittilä, en Laponie finlandaise, le 20 avril 1942. En plein exode, sa famille fuyant les Allemands est chassée vers la Norvège, puis la Suède et la Laponie finlandaise. Paasilinna (« forteresse de pierre » en finois) est un nom inventé par son père, qui s’était fâché avec ses parents au point de changer de nom.

« J’ai connu quatre états différents dans ma prime jeunesse. La fuite est devenue une constante dans mes récits, mais il y a quelque chose de positif dans la fuite, si avant il y a eu combat. »

Dès l'âge de treize ans, il exerce divers métiers, dont ceux de bûcheron et d'ouvrier agricole. « J’étais un garçon des forêts, travaillant la terre, le bois, la pêche, la chasse, toute cette culture que l’on retrouve dans mes livres. J’ai été flotteur de bois sur les rivières du nord, une sorte d’aristocratie de ces sans-domicile fixe, je suis passé d’un travail physique à journaliste, je suis allé de la forêt à la ville. Journaliste, j’ai écrit des milliers d’articles sérieux, c’est un bon entraînement pour écrire des choses plus intéressantes. »

En 1962 - 1963, il suit les cours d'enseignement général de l'École supérieure d'éducation populaire de Laponie, puis entre comme stagiaire au quotidien régional Lapin Kansa (Le Peuple lapon).

Il collabore de 1963 à 1988 à divers journaux et revues littéraires. Également auteur de vingt romans traduits dans de nombreux pays, Arto Paasilinna est scénariste pour le cinéma et la télévision. Il s'intéresse aux arts graphiques et écrit des poèmes.

Figure emblématique de la littérature finlandaise, Arto Paasilinna a remporté depuis quelques années les faveurs d'un public fidèle grâce à une œuvre originale, peuplée de personnages singuliers, mais aussi par un sens de l'humour et de la narration rare. 
Avouons-le d'emblée, tout, chez Paasilinna, n'est que redites et c'est ce qui fait son charme, la répétition d'une recette dont lui seul connaît le secret.

Depuis la publication du Lièvre de Vatanen, le roman qui l'a véritablement lancé, l'écrivain originaire de Laponie se plaît à envoyer promener ses personnages un peu partout en Finlande, à la manière de vagabonds existentialistes partis en quête du petit rien qui manquait à leur vie : la liberté.
« Les Finlandais ne sont pas pires que les autres, mais suffisamment mauvais pour que j’aie de quoi écrire jusqu’à la fin de mes jours. »


Bibliographie
• Le Lièvre de Vatanen. Éd. Denoël, 1989, 1994, 2002, 2006/ Gallimard Folio, 1993.
Le Meunier hurlant. Éd. Denoël, 1991, 2002/ Gallimard Folio, 1994.
• Le Fils du Dieu de l’orage. Éd. Denoël, 1993/ Gallimard Folio, 1995.
La Forêt des renards pendus. Éd. Denoël, 1994/ Gallimard Folio, 1996.
• Prisonniers du paradis. Éd. Denoël, 1996/ Gallimard Folio, 1998.
• La Cavale du géomètre. Éd. Denoël, 1998/ Gallimard Folio, 2000.
• La Douce empoisonneuse. Éd. Denoël, 2001/ Gallimard Folio, 2003.
• Petits suicides entre amis. Éd. Denoël, 2003.
• Un homme heureux. Éd. Denoël, 2005.
Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen. Éd. Denoël, 2007.
• Le Cantique de l'apocalypse joyeuse. Éd. Denoël, 2008.
• Les Dix Femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi. Éd. Denoël, 2009.
• Sang chaud, nerfs d'acier. Éd. Denoël, 2010.


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