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Entretiens

Le petit mot de Laurent Herrou… Entretien avec Arnaud Genon

Ecrit par Arnaud Genon , le Lundi, 19 Mars 2018. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

 

Avant la parution aux éditions Jacques Flament, en mai prochain, de son Journal 2017 (après Journal 2015 et Journal 2016, publiés chez le même éditeur), Laurent Herrou nous propose avec Le Petit mot (Eléments de langage, collection O.L.N.I., février 2018) un texte qui transforme l’écriture diaristique en un exercice de style jubilatoire. De 2000 à 2008, Laurent Herrou a travaillé à la Fnac de Nice. Revenant sur ses journaux intimes inédits de l’époque, il a extrait toutes les phrases contenant « Le petit mot », le mot « Fnac » qui occupait alors sa vie et hantait ses pensées, et les a juxtaposées sans aucun artifice. Il en résulte un livre atypique dans lequel le « je » se confronte au « petit mot » et tente dans et par son ressassement-recensement incantatoire, de s’en libérer… Nous avons voulu en savoir un peu plus sur cet Objet Littéraire Non Identifié. Entretien…

 

Arnaud Genon : « Le petit mot », dont le contenu est extrait de vos journaux intimes tenus entre 2000 et 2008, est un livre en même temps intime et extime. Il parle de vous mais aussi, semble-t-il, du « je » pris dans ce qui pourrait relever d’une forme d’aliénation au travail. Quelle était véritablement votre intention initiale dans ce livre ?

Rencontre avec Laurent Schérer, créateur de la plate-forme Chacun cherche son film, par Sylvie Ferrando

Ecrit par Sylvie Ferrando , le Mercredi, 07 Mars 2018. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED, Côté écrans

 

Rencontre avec Laurent Schérer, créateur de la plate-forme Chacun cherche son film, site internet dédié au cinéma indépendant et présenté à la presse le 18 janvier 2018 au cinéma Le Majestic Passy à Paris

 

1/ Comment vous est venue l’idée de créer ce site ? Etait-ce pour faire de la concurrence à Allociné ? Pour concevoir un site plus complet, une véritable base de données cinématographiques ? Pour lancer un travail d’équipe ?

 

En fait, je dis toujours en introduction que je suis parti du constat suivant : je déteste me trouver tout seul dans une salle obscure. Je suis cinéphile et je trouve dommage que certains films que je trouve intéressants, voire géniaux, ne rencontrent pas leur public. J’étais prof de lettres et à la mort de mon père en 2010 j’ai décidé de reprendre la compagnie de production Eric Rohmer, que mon père avait créée, et j’ai passé un master de production cinématographique.

Rencontre avec Pierre Ménat, Paris, le 5 janvier 2018, par Sylvie Ferrando

Ecrit par Sylvie Ferrando , le Vendredi, 12 Janvier 2018. , dans Entretiens, Les Chroniques, La Une CED

1/ Vous avez effectué plusieurs missions diplomatiques, et en particulier vous avez été nommé aux postes d’ambassadeur de France en Roumanie, en Pologne, en Tunisie et aux Pays-Bas. Pouvez-vous revenir sur votre carrière ? Quels ont été les points forts de ces missions ? Laquelle de ces missions ou lequel de ces pays avez-vous préférés ? Quels souvenirs marquants pouvez-vous nous confier ?

 

J’ai en effet exercé la fonction d’ambassadeur de France en Roumanie de 1997 à 2002, en Pologne de 2004 à 2007, puis en Tunisie de 2009 à 2011 et enfin aux Pays-Bas de 2011 à 2014. Auparavant, j’avais été affecté à New York à la mission française auprès de l’ONU entre 1988 et 1992 et j’avais servi de nombreuses années à Paris, en particulier en tant que conseiller à l’Elysée pour les affaires européennes sous la présidence de Jacques Chirac. J’ai une affection particulière pour mon premier poste d’ambassadeur en Roumanie, qui a duré cinq ans. C’était une période charnière, celle de l’après-Ceausescu, il y avait un enjeu important de restauration des relations diplomatiques. Au cours de cette mission, j’ai appris le roumain, qui est une langue latine pas si éloignée du français. Le peuple roumain est fier de sa langue et exigeant sur son expression, ce qui m’a encouragé à bien savoir la parler.

Rencontre avec l’écrivain, poète et éditeur Pierre Parlant, par Philippe Chauché

Ecrit par Philippe Chauché , le Mercredi, 08 Novembre 2017. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

 

La Cause Littéraire Après avoir beaucoup écrit, pas mal voyagé, aux Etats-Unis d’Amérique sur les traces de l’historien d’art Aby Warburg, ou encore au Liban, vous avez fondé la revue Hiems qui a cessé de paraître en 2003, beaucoup visité l’art, la littérature et la philosophie et fondé une toute nouvelle collection Ekphr@sis. Les trois premiers livres sont disponibles : « Le doigt dans l’œil » de Sébastien Smirou, « Cyril » de Didier da Silva, et « L’éléphant de mon père » de Xavier Girard, d’autres sont attendus cet automne.

L’ekphrasis est un mot grec, que l’on traduit par « description, expliquer jusqu’au bout », citant le philosophe Aelius Théon vous notez qu’il s’agit d’« un discours qui nous fait faire le tour de ce qu’il montre en le portant sous les yeux avec évidence », et vous ajoutez qu’il s’agit pour les écrivains que vous sollicitez de porter sous les yeux ce que montre leur texte : c’est-à-dire des lieux, des personnes, des moments remarquables, des choses faites, la situation porte donc le romanesque ?

Rencontre avec Eric Poindron, par Philippe Chauché

Ecrit par Philippe Chauché , le Vendredi, 01 Septembre 2017. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

 

Août 2017. Rencontre avec Éric Poindron, éditeur, écrivain, poète, critique, amateur de fantômes, de cabinets de curiosité, d’étranges collections, aventurier facétieux, fin connaisseur de champagne, de whisky et de vodka sur lesquels il a beaucoup écrit, il pourrait sans difficulté faire partie de l’Oulipo, il en fait peut-être partie d’ailleurs.

Lettre ouverte aux fantômes, les miens, les vôtres & peut-être les leur(re)s est un livre minuscule placé sous la protection de Gérard de Nerval, où l’auteur se délecte de quelques réflexions joyeuses et joueuses sur les fantômes – lorsque les fantômes sont astucieux… ils se cachent en pleine lumière. Cette lettre, est un livre qui s’envole au moindre souffle de vent – une porte qui claque ou une fenêtre qui s’ouvre dans une maison hantée – et qui rend hommage à ces être invisibles, distingués et discrets. Une façon amusante et romanesque d’écrire sous leur regard – les fantômes écoutent les mots et les comprennent déjà tout entier – terrorisé à l’idée qu’ils n’existent pas, on le saurait à moins, lorsque l’on invente à chaque page un monde enchanté (Editions le Réalgar, 2017, 4,50 €).