Najib Bendaoud, professeur à l’école normale supérieure de Tétouan, et avant tout poète, est mort comme meurent les poètes, dans une fulgurance cardiaque. La mort, énigme des énigmes, sa compagne indomptable, sa muse, sa lyre, sa déesse, il la chante pour l’éternité.
Yeux d’amande
Par Najib Bendaoud
Amour terrestre
Combien tu es affreusement éphémère
Combien tu es un passant
Combien tu es ignoblement fragile
J’aime aimer l’éternel
La mort est ma vraie femme réelle