Katrina Onstrad a grandi à Vancouver, en Colombie-Britannique. Critique de cinéma, journaliste reconnue, elle tient actuellement une rubrique culturelle au Globe and Mail. Elle a été nommée pour le prestigieux Giller Prize pour La Vie rêvée des gens heureux (Everybody Has Everything en VO, 2012), qui vient juste de paraître aux éditions Belfond, décidément bien inspirées.
Le pitch ? Un couple urbain, James, réalisateur de documentaires à la télévision, et Ana, travaillant dans un cabinet, ont passé des années à tenter de faire un enfant. Avant de se résigner. Alors que James reporte son affection sur Finn, son filleul de trois ans, Ana se noie dans le travail. Survient alors le drame, l’accident de voiture de leurs meilleurs amis et parents de Finn. L’un mort et l’autre tombant dans le coma, James et Ana deviennent soudain les tuteurs du petit garçon.
Par des flashbacks fréquents, Katrina Onstad nous emmène peu à peu à la révélation d’espaces intimes, de non-dits où chacun va répondre à sa manière à la question de la perte, du doute et du désir, tout en explorant les notions de parentalité et d’accomplissement personnel.