Titre adapté, tant dans les mots que dans le point d’interrogation. C’est ce qu’on se dit en abordant les premières pages, mais très vite on complète – c’est quoi ? on veut savoir ! et de lire – grandes enjambées enthousiastes… une pincée d’heures de lecture jouissive !
Roman de littérature « française » (cette compétence labellisée à faire surgir les remous des familles). Comme tant d’autres, plus ou moins attachants, ou même réussis ? Et bien, non ! Tout autre chose, presque indéfinissable : une ratatouille, un salmigondis de sentiments, de relations et rapports entre les uns, les autres, et même le chien. Famille « brouillée », signaux compliqués ; chemins sans repères. Labyrinthe… dans lequel Corinne Devillaire se plaît à nous perdre de la première à la dernière de ces étranges pages.
Tableau posé en quelques lignes : le père, la mère – attention, psy de métier ! un gamin attachant – très –, Pierre, deux filles, Clarisse et Clotilde – grandes ados oscillant entre secrets et mal être qui sied à l’âge, à l’abri d’un scolaire surdoué. Génération qui précède : une grand-mère d’un genre particulier, un grand-père d’un second mariage, Robert – attention, le chien se nomme aussi Robert – encore plus à part…