Identification

La loi sauvage, Nathalie Kuperman

Ecrit par Pierrette Epsztein 22.11.14 dans La Une Livres, Les Livres, Critiques, Livres décortiqués, Roman, Gallimard

La loi sauvage, août 2014, 208 pages, 17,90 €

Ecrivain(s): Nathalie Kuperman Edition: Gallimard

La loi sauvage, Nathalie Kuperman

 

Un matin d’octobre, une phrase prononcée par une femme à l’encontre de la fille de l’héroïne du roman et narratrice du récit déclenche une bombe à retardement. Votre fille, c’est une catastrophe. Voici ce qu’annonce l’institutrice à la mère, croisée dans la rue un mardi matin. Cette « sentence » va entraîner chez la mère un travail intense d’introspection. Vont se bousculer dans sa tête une foule de réflexions sur ses relations avec sa fille, avec son métier, avec les autres, avec sa vie.  De façon inattendue, ce sera l’occasion d’un retour sur sa propre histoire, sa propre enfance.

La mère, personnage central du roman, veut comprendre et se comprendre. La loi sauvage de Nathalie Kuperman déroule pour le lecteur le récit de cette quête intime et éminemment politique.

On se déplace peu dans ce roman. Pas de longues randonnées sauf intérieures. On arpente la rue qui conduit à l’école, parfois on fait une halte. Café pour se doper, cigarette pour se protéger par un écran de fumée. Terrasse pour reculer le moment de la confrontation avec la sorcière. On pénètre à peine dans la salle de classe, la plupart du temps on l’imagine. Sauf nécessité, la mère et la fille restent enfermées de longues heures dans l’appartement qui leur sert de cocon protecteur.

L’héroïne, dont il faudra attendre les trois-quarts du roman pour apprendre le nom qui lui vaudra ses tourments, est une mère célibataire. Tout le récit est vu à travers son prisme. Mais qui est-elle vraiment ? Elle se veut docile. Elle s’applique à faire tout comme il faut comme femme dans son travail, comme mère avec sa fille. Elle souhaite être en toute circonstance la bonne élève qu’elle n’a jamais été. Cherche-t-elle à prendre une revanche sur sa propre existence ou n’est-elle pas en quête de reconnaissance vis-à-vis de toute personne d’autorité ? Sa vie n’est que morne plaine. La dépendance au regard de l’autre devient une drogue.

Devant le vide de son existence, toute sa vie se cristallise autour de sa fille. Rien de l’extérieur ne l’appelle pour lui permettre de s’en détourner. Les liens avec la fille se resserrent de plus en plus au risque de l’étouffer. Elle vit dans une inquiétude grandissante et son unique voie de sauvetage sera dans la guerre des mots à laquelle elle se livre dans ces notices.

Dans les faits, elle ne fait que répéter inlassablement les mêmes attitudes, les mêmes révoltes, les mêmes colères rentrées, les mêmes échecs. La blessure qu’elle a subie elle-même est impossible à cicatriser. Au contraire, la phrase lancée par la maîtresse va raviver ses propres plaies qu’elle avait ensevelies, qui saignent à nouveau et se muent en une irrépressible hémorragie. Son corps est atteint comme il l’a été enfant. « J’ai froid soudain ». Devant cette attaque inattendue, la mère déjà fragile se décompose alors totalement, se délite, s’émiette. En elle, se cognent des sentiments contradictoires entre acceptation docile et révolte sourde. Je suis fâchée est un euphémisme. Elle flotte entre honte et  dégoût jusqu’à se nier, se renier, s’anéantir, s’emmurer lorsque se révèlent à elle, comme un séisme, les plis les plus cachés et les plus misérables de son enfance. Un jour, un élève avec qui elle jouait sans problème lui jette à la face : Vous, les juifs, vous irez tous brûler en enfer. (Un temps). Sale juive. Alors, elle revit les injonctions paradoxales de sa mère si effacée, qui un jour lui affirme : On ne discute pas avec les racistes, on frappe, mais qui dans la réalité, quand la petite fille applique cette suggestion, courbe l’échine quand il s’agit de la défendre devant l’autorité. Ce jour-là, toute sa vision du monde va basculer.

Pour subvenir aux besoins élémentaires et pouvoir être le plus possible disponible, la mère s’oblige à exercer en télétravail.

Je suis rédactrice de modes d’emploi et je travaille pour la société Technipro. Je mets en langage lisible les notes que me transmettent les techniciens pour expliquer aux utilisateurs, de la manière la plus limpide qui soit, le fonctionnement de leurs appareils. Certaines entreprises ont voulu se passer de médiateurs et vendre directement la notice à partir des informations que leur fournissaient les spécialistes qui maîtrisaient l’aspect scientifique de l’outil. Mais, submergés par les réclamations, ces entreprises ont dû accepter de faire appel à des personnes capables de transformer l’information brute en invitation à s’approprier l’objet de manière humaine. En gros, mon travail consiste à ne pas effrayer l’utilisateur tout en restant très précise, à rendre l’écriture accessible aux individus les plus hostiles à ce genre de lecture. Je suis jugée sur ma faculté à être claire, concentrée, efficace, tout en me mettant à la place de la ménagère ou du bricoleur qui sera fatalement tenté de maugréer en prétendant qu’il n’y comprend rien. Si les réclamations pleuvent à la suite d’un mode d’emploi que j’ai produit, je risque mon poste. Des réclamations, il y en a toujours, mais un quota de rouspéteurs est pris en compte dans les statistiques. Si seulement 15% des personnes ayant acheté le produit se plaignent de ne pouvoir l’utiliser parce que le mode d’emploi n’est pas limpide, je suis considérée comme une bonne communicante et on continue à faire appel à moi… Chaque mardi, Chopin, le rédacteur en chef, nous réunit pour que nous puissions examiner ensemble ce qu’« ils » appellent « les retours » de consommateurs, leurs commentaires et leurs réclamations.

Cette longue explication sur son métier n’est-elle pas une métaphore filée de ce qu’elle souhaiterait être dans sa vie, mais aussi des absurdités du monde du travail ?

Ce qui est fascinant dans ce personnage c’est qu’elle est à la fois une éponge et un caméléon. Elle se dédouble. Tantôt elle s’identifie à sa fille, tantôt elle se retrouve dans la maîtresse, tantôt la ménagère à qui la notice est destinée devient elle, et ses notes deviennent un vrai roman où les objets, l’aspirateur, puis le four lui résistent et se changent en persécuteurs. Le four, dont on lui a imposé d’écrire la notice, va être prétexte à la réminiscence.

L’institutrice de la fille est l’élément déterminant de l’intrigue. C’est sa phrase, dont elle ne mesure pas du tout l’ampleur, qui va précipiter la mère au bord du délire, au bord de la folie. Au départ, la mère est ravie. Elle avait bonne réputation. C’était le genre de maîtresse adorée de tous parce que de vieille école, rompue à l’exercice, bedonnante et gentille, bientôt à la retraite. Camille, m’étais-je dit en découvrant le nom de ma fille sur la liste le jour de la rentrée, avait une chance folle de l’avoir… C’est une excellente maîtresse, aimée de tous, qui est contre la discrimination. Le directeur, un jeune type à l’allure décontractée qui sait faire respecter les règles, la respecte.

Et bien, comme au théâtre, la narratrice va déchirer le rideau rouge, regarder les coulisses et, derrière le jeu des apparences, fracasser le personnage et inventer l’envers du décor. Dans son imaginaire, le personnage devient un monstre. Est-ce vraiment elle ou, la Baba Yaga monstrueuse que la mère fantasme et dont elle ne peut plus se départir ? En tout cas, elle nous est montrée élitiste, méprisante, sûre de détenir la vérité, mettant les enfants sous son emprise, despotique, voulant tout contrôler et qui terrorise parents et enfants.

Que règle-t-elle, cette vieille femme aigrie, dans le huis clos de la classe, une fois la porte fermée ? Est-ce une façon pour elle, qui n’a pas d’enfant, de réparer son narcissisme bien entamé dans son couple ?

Comment la fille vit-elle cette situation prise entre la loi de l’école et la permissivité de la mère ? Entre la vie sociale et le microcosme de la maison ? Avec son cartable, toujours trop lourd, elle a décidé de porter sur son dos le fardeau de sa distraction. Sa fille magnifique et rêveuse, La maîtresse l’a transformée d’un coup de langue en catastrophe. Elle a fait de cet être précieux un déchet. Elle aussi se dédouble. À la maison, c’est une enfant vivante, rêveuse, imaginative, inventive. À l’école, c’est une fillette éteinte, silencieuse. Elle a compris qu’il valait mieux garder le silence ou chantonner pour éviter de se livrer à sa mère. Elle détourne ses hantises sur ses jouets. En fait, la fille est plus mature que la mère, plus réaliste.

Au fil des pages, la tension de la mère monte. Elle revit, à travers cette situation, des évènements intérieurs qui la submergent. Elle revoit ses parents qui courbaient l’échine devant l’institution, les enseignants et les élèves qui la persécutaient jusqu’au sadisme, la directrice, symbole de l’autorité, qui n’a pas su la défendre et qui l’a rejetée.

Peu à peu, elle évolue vers le « trop ». Trop de hantises qui la terrorisent, trop de colère qui remonte, trop de souvenirs d’enfance qui l’envahissent, trop de rage, trop de peurs qu’elle déplace dans son travail et dans la rédaction de ces notices où l’on ne sait plus à qui elle s’adresse, à ses lecteurs, à l’institutrice, à elle-même. Tout se mélange dans la tête de la narratrice. Elle est prise d’une lucidité ravageuse, d’une logorrhée intarissable, et le lecteur, lui, est pris de vertige.

Parfois, elle se dérobe à sa vie réelle, à ses questions sans réponse qu’elle adresse au four dont elle n’arrive pas à boucler la notice : Qui suis-je ? Pourquoi suis-je si seule ? Pourquoi est-ce que cuisiner me dégoûte autant ? Pourquoi ne suis-je pas capable d’élever ma fille dans la tradition française qui voudrait que j’aime les pique-niques, La Marseillaise, que je rêve d’une maison de campagne. Pourquoi suis-je incapable d’entrer dans une boucherie sans me sentir étrangère ?

Et elle se réfugie dans le rêve. Rêve du retour du père, celui qu’elle a follement aimé, celui qui a refusé sa paternité, celui qui n’a pas voulu connaître sa fille deviendrait le représentant de la Loi, celui qui permettrait la coupure, la déliaison de cette fusion mère-fille qu’elle sent au fond d’elle-même toxique. Le rêve de redevenir une enfant qui entraîne sa fille dans des jeux débridés à la limite de la divagation. Le rêve d’amis qu’elle n’a pas, qu’elle n’a jamais eus. Rêve de mourir ou pulsion de meurtre. Ou rêve d’être vivante ? Rêve de normalité : cuisiner, recevoir, savoir se défendre. Tempête sous un crâne.

Tant de thèmes sont évoqués dans La loi sauvage, des thèmes qui habitent chacun des livres de Nathalie Kuperman. La question de l’étrange-étranger, des traumatismes de l’enfance qui resurgissent comme une révélation. Et dans la vie d’adulte, le rôle de parent, le rapport à toutes les figures d’autorité, la servitude volontaire, le rapport à l’héritage, les aliénations du salariat, la place de l’enfant dans notre société, le mythe de l’enfant angélique, le rôle de l’éducation, l’importance du lien social, le fait de trouver sa juste place. Et surtout, le primordial du langage qui est une arme. En effet, les mots peuvent tuer ou au contraire permettent d’exister.

La loi sauvage est un roman sur la quête de la vérité intime d’une femme d’aujourd’hui qui se met à nu. Mais c’est aussi un roman sur le ratage du monde tel qu’il va, dans ce qu’il a d’infiniment violent, douloureux mais aussi d’infiniment vivant aussi.

À peine né à notre conscience, chaque personnage souhaite naître de nouveau, autrement. Il veut naître au langage, s’y déployer, y respirer. S’y exprimer. Il veut avoir une vie textuelle (Sylvie Germain,Les personnages, Gallimard, 2004).

Nathalie Kuperman est une styliste. Dans tous ses romans, le texte est une rigoureuse architecture. Dans La loi sauvage elle choisit le monologue intérieur découpé en deux parties. Dans la première phase, la réalité envahit la mère et l’accapare. Une deuxième étape donne la priorité à la réminiscence. Cependant le présent interfère malgré tout et vient se cogner aux souvenirs dans une inévitable collision. Dans chaque partie, les titres de chapitres, d’inégale longueur (La maîtresse, Mode d’emploi, Sauvagerie), cassent la linéarité de la complainte et, par leur force évocatrice, évitent toute tentation d’apitoiement chez le lecteur.

Chaque mot est pesé. L’auteur trie, élague, dégraisse.

Derrière beaucoup de noms propres, un jeu subtil de connotations crée l’équivoque et dévoile un humour désespéré et jubilatoire qui permet la distance. La maîtresse se nomme Madame Bigard, qui peut faire référence à un certain Marcel Bigeard devenu célèbre durant la guerre d’Algérie, qui aurait affirmé que dans un contexte de guerre la torture était « un mal nécessaire », mais aussi à Jean-Marie Bigard, humoriste utilisant souvent la vulgarité et la grossièreté. Camille, le prénom de la fille, est bisexué. Il peut évoquer Camille Claudel, créatrice entravée par sa famille, mais aussi l’héroïne tragique d’Horace de Corneille qui symbolise la condition humaine en prise avec l’Histoire. Le père, Alexandre Chevalier, évoque le prince charmant, le roi conquérant. Et le nom de la mère, Sophie Ehrenkrantz, la désigne à la vindicte comme « juive » aux yeux du monde. Ce ne sont là que des exemples possibles d’interprétation.

On peut étendre ce jeu aux noms communs. L’aspirateur peut personnifier l’objet qui avale les impuretés. Le four, lui, réveille de tristes souvenirs d’extermination. L’agneau animal doux et docile, victime expiatoire de Pâques, mangé par le loup mais qui ne veut pas être un mouton. Le mot mode d’emploi peut suggérer une façon d’utiliser un objet mais aussi de conduire une vie.

Certaines phrases assassines explorent les failles de l’humain avec une ironie ravageuse.

Le rythme est fragmenté. Des vignettes affleurent et sans cesse renvoient à une autre vignette par glissement, déplacement, association. Certaines répétitions cinglantes trouent le texte comme un coup de pistolet et empêchent toute quiétude chez le lecteur. Certains portraits paraissent écrits à coups de couteau grâce à la force des images.

Nathalie Kuperman jongle avec les pronoms. Elle les varie pour renforcer son dire. Le « on » désigne personne et tout le monde. Le « je » a un double emploi, la narratrice l’utilise pour soliloquer et affirmer son existence en son nom propre. Mais comme son identité est encore mal assurée, mal assumée, parfois elle le délègue à ses personnages. Le « il » ou le « elle » surgissent quand la narratrice tente de reprendre la maîtrise sur les évènements et se place en surplomb comme omnisciente. Et surtout le « vous » permet à la narratrice de jouer à cache-cache. Et le lecteur se demande qui est ce « vous » ? A qui la narratrice s’adresse-t-elle ? À elle ? À ses clients ? L’ambigüité est volontairement entretenue.

L’alchimie du texte fonctionne parfaitement parce que l’humour met de l’huile dans les rouages et empêche le lecteur de fondre de compassion. L’auteur ne laisse aucune place à la « guimauve ».

Une mère sans homme et une fille sans père, les deux sont malheureuses. Mais elles rient entre elles pour combattre l’accablement, l’engloutissement dans un néant.

Non, les personnages ne sont pas voués au désastre, au naufrage. Si le malheur leur advient, c’est qu’ils ont croisé malencontreusement en route un fil tortueux de leur pérégrination romanesque, tout comme il nous arrive de jouer de malchance, de nous égarer, ou d’être soudain victimes d’un mauvais coup du sort. La vie est aussi prodigue en bonnes qu’en calamiteuses surprises (Sylvie Germain, Les personnages, Gallimard, 2004).

Si au départ la protagoniste-narratrice ne nous est pas d’emblée sympathique, si on a souvent envie de la secouer pour qu’elle se réveille et empoigne sa vie, si on a le désir de lui crier : « Lève-toi et marche ! », la fin du livre change notre regard. Et quand dans un dernier accès de révolte, elle lâche à sa fille la phrase fatale : La maîtresse m’a annoncé que tu étais une vraie catastrophe, elle a honte et se range nettement du côté de sa fille. Quand celle-ci lui demande : Et tu la crois ? elle va lui répondre :Non, je ne la crois absolument pas. Et la fillette soulagée peut rire et embrasser sa mère. Le choix du titre ne se dévoilera qu’à la fin du roman. Quand la fille insiste : C’est quoi une catastrophe ?, la mère lui offre comme viatique, pour qu’elle puisse grandir et lutter, cette réponse qui est le regard que Nathalie Kuperman pose sur notre époque et ses dérives dont elle se fait le juge intransigeant : C’est un requin qui se jette sur un nageur, une vague qui dévaste un village, des gens qui meurent de faim, une maladie qui frappe, une dictature qui s’installe. C’est, vois-tu, une loi sauvage. La mère accepte enfin d’assurer pleinement sa place d’adulte. Elle se ressaisit, retrouve le sens des responsabilités. Sa conscience triomphe sur l’adversité. Elle va terminer à temps sa notice. La boucle est ainsi bouclée. Par cette longue traversée, la mère a réglé ses comptes avec son passé et le livre peut se clore. En fin de cuisson, tournez le bouton sur la position « 0 ».

L’auteur laisse ainsi émerger dans ce roman, qui peut nous paraître pessimiste, une once d’espoir et affirme que oui, on peut exister et se battre.

Les interrogations que La loi sauvage pose au lecteur ne peuvent pas les laisser indifférents car ce sont des questions expressément politiques.

Comment se débarrasser de son passé qui risque d’enfermer chacun dans une répétition sans fin ? Comment se crée la « désignation d’un monstre » ? Quelle sont les dérives du dévouement ? Du pouvoir à l’abus de pouvoir, n’y a-t-il pas qu’un cheveu qui peut conduire au sadisme ? La liberté que la femme contemporaine s’est conquise de haute lutte lui offre-elle le bonheur ? De quel monde acceptons-nous de nous rendre complice sans réagir ?

Tout cela n’est que roman, nous affirme Roland Barthes. Il n’empêche que le roman cristallise le sens de la vie, le factuel et ses retentissements. Et en cela il nous est indispensable pour nous ouvrir à l’autre et au monde.

 

Pierrette Epsztein

 


  • Vu : 4317

Réseaux Sociaux

A propos de l'écrivain

Nathalie Kuperman

 

Nathalie Kuperman est née en 1963 et vit à Paris. Elle écrit des livres de jeunesse, des livres destinés aux adultes et des pièces radiophoniques. Son œuvre est maintenant reconnue par un large public.

 

Bibliographie sélective

Romans pour adultes :

Le Contretemps, Le Serpent à Plumes, coll. Motifs,‎ 1999 (1ère éd. Le Griot, 1993)

Rue Jean-Dolent, Gallimard, coll. Blanche,‎ 2000

Tu me trouves comment ?, Gallimard, coll. Blanche,‎ 2001

J’ai renvoyé Marta, Gallimard, coll. Blanche,‎ 2005

Petit éloge de la haine, Gallimard, coll. Folio 2 €,‎ 2008

Petit déjeuner avec Mick Jagger, L’Olivier, coll. Figures libres,‎ 2008

Nous étions des êtres vivants, Gallimard, coll. Blanche,‎ 2010,

Les Raisons de mon crime, Gallimard, coll. Blanche,‎ 2012, Prix de la Closerie des Lilas 2012

Le Contretemps, réécriture du roman paru en 1999, Éd. des Busclats, 2012,

La Loi sauvage, Gallimard, 2014

 

A propos du rédacteur

Pierrette Epsztein

 

Lire tous les articles de Pierrette Epsztein

 

Rédactrice

Membre du comité de Rédaction

Domaines de prédilection : Littérature française et francophone

Genres : Littérature du "je" (autofiction, autobiographie, journaux intimes...), romans contemporains, critique littéraire, essais

Maisons d'édition : Gallimard, Stock, Flammarion, Grasset

 

Pierrette Epsztein vit à Paris. Elle est professeur de Lettres et d'Arts Plastiques. Elle a crée l'association Tisserands des Mots qui animait des ateliers d'écriture. Maintenant, elle accompagne des personnes dans leur projet d'écriture. Elle poursuit son chemin d'écriture depuis 1985.  Elle a publié trois recueils de nouvelles et un roman L'homme sans larmes (tous ouvrages  épuisés à ce jour). Elle écrit en ce moment un récit professionnel sur son expérience de professeur en banlieue.