Walker Percy
Walker Percy, né à Birmingham, Alabama, le 28 mai 1916, et mort à Covington, Louisiane, le 10 mai 1990, descendait d’une ancienne famille distinguée du Sud. Il fut hanté par les morts violentes dans la famille : un grand-père se suicida avant sa naissance et de même, plus tard, son père. La famille déménagea vers Athens/Géorgie. Puis après la mort dans un accident de sa mère, il grandit avec ses deux frères auprès d’un oncle célibataire à Greenville Mississippi. Il étudia d’abord la chimie, suivi par la médecine (Psychologie et Pathologie) à l’université de Columbia, New-York. En 1942, il tomba gravement malade de la tuberculose. Pendant son séjour prolongé en sanatorium dans l’Etat de New-York, il s’est confronté avec Søren Kierkegaard, Dostoïevski, Sartre et autres philosophes et découvrait la foi catholique. Il s’est converti vers 1947 et décida de ne plus exercer comme médecin, mais de devenir écrivain et de se dédier à l’exploration et la pathologie de l’âme humaine. Il commença donc avec une œuvre à la fois littéraire et d’essais sur la sémiotique et l’existentialisme. Il se maria en 1946 et s’installa en 1950 en Louisiane où il resta jusqu’à sa mort à la suite d’un cancer de la prostate. Son premier roman, Le Cinéphile, paru en 1961 a remporté le National Book Award. Ses autres romans : Le dernier gentleman ; L’amour parmi les ruines ; Lancelot ;Les signes de l’Apocalypse ; Le syndrome de Thanatos(source Babelio).