Violences, Brigitte Aubonnet, Nouvelles
Violences, Brigitte Aubonnet, Nouvelles, Éd. Le Bruit des autres, juin 2014, 170 pages, 14 € (www.lebruitdesautres.com)
Brèves considérations sur la réception de la nouvelle
et sur ce recueil-ci
« On dit d’un fleuve emportant tout sur son passage
qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence
des rives qui l’enserrent »
Bertolt Brecht, cité par Brigitte Aubonnet
On a beaucoup écrit sur l’art de la nouvelle car on écrit des nouvelles depuis le XVIe siècle. Auparavant, le conte était en faveur, puis a régné le roman. Des définitions plus ou moins aiguës que l’on a pu lire, celles de Pierre Mertens restent en mémoire : la nouvelle, c’est « faire bref et en dire long » ; « elle se révèle infiniment mémorable […] Parce que “c’est plus court” ? Mais non : parce que c’est, au sens propre, saisissant » (1). Alain Nadaud la voit comme l’intense guérilla opposée à l’incertaine et interminable guerre de tranchée du roman. Pour Michel Tournier : « La nouvelle n’est qu’un constat. La photo anthropométrique du réel. […] La nouvelle se lit solitairement dans le journal sorti des presses, à la lumière froide et sans illusion des blêmes aurores » (Op.cit.). On le voit, l’appréciation est avant tout subjective car le genre n’a jamais été étudié en tant que tel.
« Saisissante », « infiniment mémorable » : c’est tout de même ce qu’il y a de plus précis et sans doute de plus vrai. Chacun a « ses » nouvelles en lui-même, qui ne le quittent pas. Les miennes : telle « exemplaire » de Cervantès ; telles autres de Barbey, de Morand… telle encore de Flaubert, déguisée en conte ; puis ce Cœur révélateur d’Edgar Poe, et jusqu’à Stephen King qui remue en nous les terreurs primitives comme personne… La perception de la nouvelle est modifiable et toujours distincte, selon l’infinie variété des lecteurs. Ce qui se renouvelle, sur le mode de la déploration – inutile déploration, au-delà de laquelle il est inutile de vouloir aller ! –, c’est le constat du regrettable état de la réception de la nouvelle au pays de France. Et c’est de cela que je tiens à dire quelques mots.
Les nouvellistes ne nous font pas défaut, c’est le versant « émission » : quel romancier contemporain, en renom, voire entré dans le silence médiatique, n’a pas produit au moins un recueil de nouvelles qui sera passé plus ou moins inaperçu, que l’éditeur aura fait imprimer soit pour faire plaisir à son auteur, soit dans l’espoir fou de le voir égaler le tirage de ses romans (2), soit sans la moindre illusion sur la question et sachant que seuls deux chroniqueurs amis de la maison s’y intéresseront ou feront semblant de s’y intéresser ? Nous avons même quelques rares nouvellistes que j’oserai dire spécialisés et talentueux, parmi lesquels Annie Saumont et Daniel Boulanger, qui vient de nous tirer son chapeau dans la plus grande discrétion. Nous avons aussi des nouvellistes persistants, remplis d’idées et d’inventivité ; ils nous font cortège depuis toujours, c’est-à-dire depuis Maupassant dans lequel certains experts ne voient pas un nouvelliste. Parmi eux et entre autres : Jean-Claude Bologne, Georges-Olivier Châteaureynaud, Claude Pujade-Renaud, Julio Cortázar… La profession du livre produit mille efforts (des prix de l’Académie française, de la Société des Gens de Lettres, des Bourses « Goncourt » de la nouvelle pour les soutenir) mais rien n’y fait. On s’est épuisé en ateliers d’écriture, festivals de la Nouvelle, lectures publiques, colloques, etc. Le roman reste insurpassable et toujours sur le devant de la scène…
C’est donc au plan de la « réception » que le bât blesse. Dans les transports publics, parmi les derniers lecteurs de ce pays, je vois surtout des dames plongées dans des « pavés » de 800 pages, écrits en « américain », ou dans les ragots rocambolesques de Mme Trierweiler, au mieux dans les pages sociologico-philosophiques de MM. Zemmour ou Attali. Quant aux messieurs, ils ne lisent pas de littérature, seulement le Financial Times ou des pages anesthésiantes de propagande politique du Mondeou du Figaro (3)… Je m’interroge : lire, fût-ce en catimini un mince roman, serait-ce aujourd’hui témoigner d’une virilité défaillante ? Lire, aujourd’hui, serait-ce l’affaire des femmes, le complément récréatif des tâches domestiques qui leur sont dévolues ? Quant à lire des nouvelles, personne… vraiment personne ne semble s’y risquer, du moins sur les lignes des bus 62, 83, 49 et 70 que je fréquente assidûment.
Pourquoi ?
Se peut-il que ce vent mauvais change de direction ?
Le belge René Godenne, dans un ouvrage des plus passionnants, est l’un des rares chercheurs à noter la désaffection, voire le mépris des universitaires pour le genre de la nouvelle (4) : « L’enseignement universitaire ne s’intéresse pas à la nouvelle française ni au genre de la nouvelle en soi. Point barre comme on dit maintenant ». Sans doute les choses commencent-elles dans cet abandon. Le même abandon a eu lieu dès l’enseignement secondaire. On y aura frôlé la Colomba de Mérimée – « Mais c’est un roman, voyons, pas une nouvelle ! » –, contourné Nerval, oublié Baudelaire – « Faire lire les horreurs du Spleen de Paris à de très jeunes gens, vous n’y pensez pas ! –, mis au placard les Barbey d’Aurévilly, les Villiers de l’Isle-Adam, ces vieux réacs… C’est ainsi, je crois, que s’est mise en marche la grande fabrique des Ignorants de la littérature.
Quant à la désaffection pour la nouvelle ? Le « pourquoi ? » n’a pas de réponse. René Godenne en examine plus de cent… Aucune n’est décisive. En manière de plaisanterie, je me demanderais si la lecture aux enfants, pour les endormir, des Lettres de mon moulin, des contes des frères Grimm, de Perrault, de Mme d’Aulnoy… n’aura pas contribué à cette désaffection pour la littérature et le texte bref. Mais, j’y songe aussitôt, les massacres et guerres interplanétaires auxquels se livrent les enfants d’aujourd’hui sur les Play stations et autres machines diaboliques ne sont-ils pas au moins aussi terrifiants que les contes du Petit Chaperon rouge et de La chèvre de M. Seguin ? Il n’est d’ailleurs plus question ici de lecture, de littérature. Le match est plié, comme disent les sportifs. Donc le vent ne changera pas de direction : toutes les solutions ont échoué. Et comme disent à leurs petits-enfants toutes les grands-mères encore animées par l’expérience et le sens commun : « Tu ne feras jamais boire un âne qui n’a pas soif ».
Lisons donc quelques nouvelles !
D’un recueil singulier : Violences de Brigitte Aubonnet
Sept nouvelles et tout un monde traversé, percé à jour ! Ce monde « de travers », le nôtre précisément, qui parfois tente de se « remettre d’équerre » comme disent les maçons et parfois y réussit. Cela ne va pas sans maux, ni plaies ni bosses.
D’emblée, le noir est mis. Non qu’il faille, je crois, donner ses vraies couleurs (le noir n’est précisément pas une couleur !) à l’existence, mais seulement parce que le cas est fréquent d’un fils qui se sait le mal aimé de la nichée, délaissé par sa mère bien qu’il soit le « cache-nid » (on disait cela autrefois), généralement l’objet de toutes les attentions et caresses. Ce n’est pas le cas ici. Un père absent pour cause de suicide, une mère accablée de travaux et plutôt oublieuse, tout cela n’arrange rien, ni non plus la confusion dans le tempérament et les désirs : « J’aime l’ordre, la rigueur. J’aime aussi n’en faire qu’à ma tête. Ne dépendre de personne ». Le doute se teinte promptement d’ambiguïtés, puis de certitudes hostiles. Au casino de l’existence le hasard ne fait que ce qui lui chante. Une pauvreté soigneusement dissimulée finit par être découverte par celui qu’on pensait être l’ami : au lieu de l’amour – c’est fou comme les humains attendent l’amour, qui pourtant n’est pas à la portée du premier venu ! (Opinion personnelle, oublie, lecteur !) –, au lieu de l’amour, donc, c’est le tranchant de la dérision méprisante : « Et cela (la passion des modèles réduits) te semble plus intéressant qu’un livre ? Tu n’es qu’un bon à rien. À l’école, tu ne vaux pas cher et puis tu n’es jamais qu’un fils de suicidé. Un médiocre à vie ». C’est alors le désir de meurtre refoulé, l’engagement, le départ pour l’Indochine (nom de l’époque pour une terre, une guerre), une autre vie, la remise en place progressive de l’équilibre en soi-même, puis les rencontres : l’une belle, l’autre atroce et salissante. Une logique ancienne prendra le dessus : quandle noir est mis, n’est-ce pas, plus de hasard !
La vie enchaîne ses tours et détours. Deux jeunes femmes, Laurence et Muriel, sont accueillies « comme des reines » par Monique et Georges, dans leur mas de Provence. Mais d’étranges absences de leurs hôtes font peu à peu se lever l’inquiétude, puis l’angoisse chez les deux amies. On se demande s’il faut partir ou rester. Les « reines » se sentent délaissées. Les incertitudes portent aux pires pensées. On se sera presque brouillées, l’angoisse est mauvaise conseillère. On retrouvera la vérité des sentiments dans la fuite. « Le piège » en était-il vraiment un ? C’est conté de manière vivante et alerte, avec cette fine broderie du dit et du non-dit qui sait entretenir le malaise. On s’imagine être au paradis, mais existe-t-il ?
Marseille. Marie-Louise Blanc, 76 ans, veuve, vit non loin de Lucienne Toussot qui vend des boutons dans sa boutique étroite : « Les boutons, objets révélateurs de l’intérieur des êtres ». Rien n’est plus vrai il me semble, on n’y pense pas assez : ce sont eux qui font la différence affichée sur deux gilets semblablement gris ou beiges ! Les boutons disent ce que les gilets ne disent pas, ce que les bouches ne peuvent annoncer… Marie-Louise n’ose venir trop souvent chez Lucienne. « Elle se fixe toujours des interdits », comme autrefois, dans les temps anciens. Des rencontres naît le goût de la conversation. Marie-Louise aime les chiens « Un chien remplace un site de rencontres ». Sur un banc du parc elle bavarde librement avec une jeune femme, laquelle découvre que sa liberté est enviable en dépit de la vieillesse. Puis se nouent d’autres liens avec l’autre, trouvée et retrouvée. Que l’on pense à cette expression courante : « Dans une autre vie, j’ai… », où se profile généralement une part de notre passé… Brigitte Aubonnet en témoigne, c’est dans l’avenir, fût-il de durée limitée, qu’il faut aussi chercher l’autre vie. Marie-Louise et Lucienne, à travers des expériences bien différentes, des horizons culturels presque opposés, réinventent leur existence et le dimanche… Lucienne apporte « des boutons en cadeau. Les plus excentriques. Tous différents ». Les boutons, comme des étoiles dans un ciel nouveau.
Pour vivre le monde dans son extension, il faut traverser la Méditerranée. Ali, quarante ans, a longtemps vécu en France. Il y a travaillé obstinément, il a aimé l’école, et s’instruire, il a aussi beaucoup œuvré dans le soutien culturel, l’apprentissage des rudiments… etc. Mais à son âge n’être pas marié est une honte qui rejaillit sur sa famille. Au bled, il épouse donc une très jeune femme, entièrement imprégnée de culture traditionnelle. La sienne est presque entièrement française. La rencontre n’est pas dénuée de risques : « … il est assis devant une inconnue comme une prostituée avec qui il serait monté dans un hôtel de passe. Une prostituée livrée par la famille à qui il a fallu payer la dot. Ce n’est pas sa conception de la femme. Elle n’a rien décidé ». Cette nouvelle ne s’arrête à aucun moment sur un jugement porté contre la tradition, ni sur de quelconques comparaisons qui ne pourraient s’exprimer qu’au détriment de… en critique pure et simple. La vraie question est : comment Ali, qui ne manque ni de ressource, ni d’humanité ni d’intelligence, se tirera de ce piège sans que tout se brise en lui et autour de lui ?
L’ailleurs auquel on se confie parfois, lorsque rien ne va plus, ou seulement lorsque prévaut l’ennui, est d’ordinaire un leurre. On y emporte notre problème en croyant l’avoir laissé derrière nous. Les épicuriens, les stoïciens et Cicéron ont fort bien vu la chose. Clara et Adèle, en se décidant à « marcher dans le désert » en plein mois d’août, sous la conduite de leur guide Saïd qui préfèrerait leur faire visiter la région en taxi, n’ont semble-t-il pas même réfléchi à la difficulté. « Elles ont le droit d’être folles » – n’est-ce pas ? Mais l’ailleurs du désert n’est pas n’importe quel ailleurs… Il érode, et corrode… Les deux amies vivent un début de rupture de leur lien. Cependant, une fois montées sur les dromadaires, la perspective se modifie. Prise de hauteur concrète et morale ? Préoccupations pour la simple survie ? Tout finira-t-il par le mieux ou par le pire ? Adèle et Clara feront-elles mentir Cicéron ? Laissons au lecteur le soin de le découvrir. Une certitude : « Le temps ne s’écrit pas de la même façon des deux côtés de la Méditerranée ».
Entre Bertrand et Catherine se noue une relation épistolaire. Lui, adolescent « en difficulté », placé dans une institution carcérale. Elle, bénévole qui, par le biais d’une association, soutient et suit ces adolescents qui ne lisent pas et n’écrivent qu’à grand peine. Rien que de très courant, malheureusement, dans le monde où nous vivons. On entretient le doux feu de la connaissance de l’autre, la confiance progresse chez lui (en même temps que les premières notions d’orthographe) comme chez elle. Catherine tente de faire comprendre à Bertrand les difficultés qu’il rencontre avec sa mère dont les visites le mettent en colère plus qu’elles ne l’aident. Il se sent traité comme un « demeuré », comme le bon à rien qu’on lui a toujours dit qu’il était. Elle a alors la belle idée de lui offrir un album consacré à Claude Monet et à sa peinture. La couleur, la légèreté des contours, la lumière diffusée, réfractée… entrent dans l’existence de Bertrand. Le monde des bagarreurs et des violents s’éloigne. Bertrand veut apprendre à lire, à écrire, retourner à l’école… Il suit des cours et fait un retour sur lui-même : « … finalement, j’aime bien apprendre. Je découvre. […] J’essaie de changer ». Puis entre en jeu le dehors, la vie ordinaire, ses préjugés gonflés à l’air de la tradition, le dehors qui casse ce jeu qui d’ailleurs n’en était pas un. Bertrand se trouve renvoyé à lui-même, cette fois muni d’un bagage bien léger, mais d’un bagage tout de même…
« Carmina porte ses dix-sept ans comme une énigme ». Elle aime les livres. Sa prof de français la soutient. Sa mère ? Le fardeau absolu, un paquet de misère et de laideur, une puanteur aussi : travailler dans une sardinerie n’aide pas à se maintenir pimpante et jolie. Carmina hait sa mère, la cache à ses amies. Avec son frère : cris et injures font la basse continue de cette symphonie du désespoir. La prof de maths exige de « voir » la mère de Carmina qui, désormais, vit sur les trottoirs, dans la condition de S.D.F. Imprésentable. C’est le fond du cul-de-sac. Certains s’y engloutissent et y meurent. Brigitte Aubonnet nous peint la remontée de Carmina. Comment ? Avec quels secours ? Oui, des secours, et d’abord ceux que l’on se donne à soi-même, à commencer par ces chaussures luxueuses qui sont sa première dépense, et combien symbolique… Il faut marcher, n’est-ce pas, si l’idée d’avancer vous pousse à avancer. Et pourtant, ces chaussures, elle ne les mettra jamais, elle n’en aura pas besoin. Le puissant instinct de vie, on ne le tue pas aussi facilement. Puis l’autre vie et ses rouages positifs et pratiques s’enclenchent d’eux-mêmes en quelque sorte. C’est la forme qui change. Ensuite se mettent à tourner les rouages intérieurs, ceux du don et de l’amour. C’est l’âme qui change. Carmina, enfin, « dépose sa main hésitante sur celle de sa mère qui ne la retire pas ». Sans doute la plus forte et significative nouvelle du recueil.
Le noir était mis. Le rouge du cœur l’est maintenant. Brigitte Aubonnet n’a aucune prédilection pour les souffrances et les violences. Elle les constate seulement. Chacun peut le faire, mais la plupart se mettent œillères et boules Quiès. Puis elle va au-delà. Elle reprend l’humain comme le mécanicienreprend une pièce tordue, une malfaçon. Elle nous dit qu’il est possible de faire quelque chose dans la plupart des cas. Améliorer. Aider. Propulser vers l’avant. Dans cette démarche de la pensée, par les mots, elle touche à l’homme là où il résiste encore, là où les planches ne sont pas complètement rongées, là où mettre le doigt, la main, la parole réveille les désirs et le goût de vivre. C’est sa « leçon » qui, sans oripeaux moralisants, veut ramener l’humain à ce qu’il y a de meilleur en lui. La nouvelle, je crois, dans sa diversité, se prête particulièrement bien à cette intention.
Michel Host
(1) Pour la nouvelle (cahier collectif), Éditions Complexe, 1990
(2) Alexandre Zinoviev (Op.cit.) a cet avis plutôt raide et que l’on peut ne pas partager entièrement : « Une nouvelle se lit vite et permet d’apprécier d’un coup d’œil ce que vaut son auteur. Un gros roman médiocre n’est pas tellement facile à lire. C’est une occupation fastidieuse et plutôt lassante. Mais un mauvais écrivain a ainsi plus de chances d’être considéré comme un homme de talent, voire un génie. Et il importe moins à la majorité des écrivains de notre temps d’être de grands créateurs que de passer pour tels ».
(3) La confusion des deux titres est volontaire
(4) René Godenne, La nouvelle de A à Z, Éditions Rhubarbe, 2008
Outre qu’elle écrit avec une belle constance, Brigitte Aubonnet consacre sa vie à l’Autre, et particulièrement à ceux que la vie a oublié de choyer. En tant qu’orthophoniste, elle s’occupe particulièrement de ceux qui entendent mal ou pas du tout. Elle anime des formations « écriture et orthophonie » et aussi des rencontres en milieu carcéral. Elle entretient un lien particulier avec l’Afrique et le Bénin, où elle travaille auprès d’enfants sourds et y forme de futurs intervenants dans ce domaine. C’est l’humanisme en actes et en action, et encore, selon moi, un de ces cas exemplaires d’entière cohérence entre œuvre et vie personnelles. Elle a, avec Serge Cabrol, créé en 1992 l’excellente revue littéraire en ligne « Encres vagabondes », où l’on parle des livres, où l’on parle aux écrivains et où parlent les écrivains.
Ses publications :
Lire sur vos lèvres, roman, Éditions Le Bruit des Autres, 2011
« … le roman nous initie délicatement au problème que représente la moindre chose lorsqu’elle ne nous parvient plus par un sens » (Jean Claude Bologne)
« … on y trouve la vie parfois cruelle, parfois profondément humaine et solidaire » (Brigitte Marcotte)
D’autres à qui penser, roman, Éditions Le Bruit des Autres, 2009
« … un roman sensible sur la confusion des sentiments qui met en situation les difficiles rapports entre soi et soi, soi et l’autre, soi et les autres… » (Dominique Baillon)
Objets trouvés, nouvelles, Arcadia Éditions, 2008
Bains Douches, nouvelles, Arcadia Éditions, 2007
Petite Ceinture, nouvelles, Arcadia Éditions, 2006
Le bleu des voix, nouvelles, Éditions Le Bruit des Autres, 2004. Bourse Thyde Monnier 2004 de la S.G.D.L.
« C’est un livre “d’écorchée vive” qui sait écouter et ressentir les souffrances de ces personnes apparemment “sans histoires” aux yeux des autres… » Isabelle Eyoum
« L’écriture de Brigitte Aubonnet, en prise directe sur les émotions et le corps, émerge étrangement du silence, du non-dit, mieux encore de la confusion que les êtres entretiennent avec leurs sentiments, en quête d’une compréhension qui sans cesse se dérobe » (Hugo Marsan)
Anniversaires, nouvelles pour les dix ans de la bibliothèque de Beauvais (hors commerce), 2001
Une Anthologie de l’Imaginaire, Arcane septième, nouvelles, Éditions Rafael de Surtis, 2000
Écrivains / Sans-Papiers, nouvelles, Éditions Bérénice, 2000
Laon, textes sur le chef-lieu du département de l’Aisne, photos de Claude Jacquot, 1999
Square des 13 mai, roman, Éditions du Ricochet, 1999
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