Identification

Les Dessous Chics, Chroniques du courrier Picard 2005-2010, Philippe Lacoche

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) 17.03.15 dans La Une Livres, Anthologie, Les Livres, Critiques, Livres décortiqués

Les Dessous Chics, Chroniques du courrier Picard 2005-2010, Éd. La Thébaïde coll. Au Marbre, octobre 2014, 343 pages, 20 €

Ecrivain(s): Philippe Lacoche

Les Dessous Chics, Chroniques du courrier Picard 2005-2010, Philippe Lacoche

 

 

Relancées à l’automne 2014 avec leur parution en recueil aux éditions La Thébaïde, ces chroniques déclinées en morceaux choisis des Dessous Chics de Philippe Lacoche font leur effet rock’n’roll/blues décalé, avec leur tracé de la vie culturelle & nocturne picarde, pour les années 2005-2010. L’illustre « marquis » – statut revêtu chaque dimanche pour la chronique par l’écrivain et journaliste au Courrier picard – donne ici de sa plume stylée et vive, trempée dans l’encre d’une nostalgie ensoleillée. Pas moins de cent soixante chroniques ainsi sélectionnées dans Les Dessous chics, pour le plus grand plaisir des lecteurs et… adulées – adorées/fées lubriques et adorables – lectrices). Ces morceaux choisis se dégustent, mets d’un art littéraire et culinaire savoureux, traditionnel et festif, à la bonne table du bien-vivre.

Parcourir les titres de ces chroniques (p.345-350) suffit à se plonger dans l’atmosphère des DessousChics. Des titres pittoresques – dignes de ceux de bons romans tels ceux des Hussards de tous bords en littérature – annoncent la couleur : L’écume du silenceUne nuit à la craie blancheAutumn rock,Marquis chaudSo sadJe préfère mon lointain à mon prochain !Des minettes sur un toit brûlant, etc., ces titres du Laclos du Courrier picard portent déjà la griffe du chroniqueur fureteur de plaisirs retrouvés & de trouvailles festives, jouissives, qui font aimer la vie. Un bon vivant portant avec élégance un plaisir partagé du vivre en amitiés & en amours dans une traversée marquée au soleil noir de l’existence ; un peintre local brossant la chronique à cru d’une Picardie noctambule, Grande Picardie Mentale où se croisent sous un ciel de cathédrales à la luminosité si singulière, artistes, acteurs, musiciens, peintres, écrivains, éditeurs, etc., là un médecin-écrivain, là un commerçant-marxiste, plus loin quelques fondateurs d’associations, des restaurateurs, des fous de cinéma, parmi des lolitas en bonnes chairs/bonnes chères – tous à leur façon poètes rock au cœur doux-amer, insolites. Avec pour nous frayer la chronique, dans l’encre de cet aristocrate du stylo un doigté scriptural/une touche picturale à la Manessier, à la Daniel Grardel – notre Utrillo des bistrots de Saint Leu. Un Utrillo rock’n’roll, érotique et forain – à la Silère… baignés d’une lumière à la Mac-Orlan.

Une manière à chaque chronique d’offrir par procuration, à nous gourmets lecteurs, un bon cinéma, un bon resto, une bonne soirée dans un club ou pour le vernissage d’une expo, bains de jouvence et d’immersion dans le climat de circonstance, sous la pluie ou dans la couleur d’avril, immergés dans une musique électro, voire techno, aux lumières de clubs branchés, ou plongés dans une ambiance plus tranquille, etc. Sans oublier ces titres « d’atmosphère » où le passage dans la vie provinciale et noctambule du nobliau à la coule, Marquis des Dessous Chics, se lit à mots ouverts : Par un froid gras de canardL’été finit sous les tilleuls de septembreCinq arbres dans un horizon frileux

Avec cette texture et cette teinte particulières que prend la pâte littéraire de ces chroniques sur le seuil et dans les foulées de l’automne, dans la bruine de novembre, dans la brume matinale, le brouillardeux mi-prosaïque mi-sentimental – jusqu’à cette neige étale sur la page et les paysages, réchauffée par le vin chaud des amitiés ou par l’ardeur de foyers culturels véritables bonheurs-de-bohème heureusement à partager, ailleurs réchauffée par le souvenir mordant d’un carillon tintinnabulant d’anciens noëls blancs… (ex. : Un carillon de noëls blancs, p.196). Des parfums universels, à l’odeur de l’enfance, qui remontent ou traversent le courant du temps et se frayent leurs souvenirs dans le flux de notre mémoire collective. Car là est la réussite de l’auteur : mettre en partage des émotions communes par l’évocation de petits bonheurs singuliers et d’ambiances particulières, dans cette rondeur des jours qui s’écoulent et charrient aussi de l’encre, du vécu, des histoires de rencontres magnifiques ou déroutantes.

Si la nostalgie est de mise, l’humour et le bonheur de vivre gagnent la partie : hussard de gauche, rouge et réac à ses heures (le Marquis des Dessous Chics) n’a toujours pas digéré qu’on lui retire son époque bénie, les sixties et les seventies, la France des Trente-Glorieuses. Son panthéon accueille des écrivains à la plume acérée et à la phrase grattée jusqu’à l’os. Mais, affirme Philippe Lacoche alias le Marquis, « Nous serons heureux grâce à la bonne littérature et à la nostalgie, carburants essentiels aux gens de qualité ». Patrick Besson, inégalable dans la création d’aphorismes qui font Sens au cœur du récit même de nos existences, qualifie Lacoche de promeneur du Nord, qui l’a un peu perdu (cf. la Préface, Rodrigue, as-tu du chroniqueur ?).

Incises, mises entre parenthèses savourées en mises en bouche ouvrant notre appétit de gourmets lecteurs, une prose bien menée à la vivacité mordante (cf. l’excellent morceau de réplique vache,Copinage, p.179, lancé comme un retour de gifle à l’envoyeur, à l’adresse d’un navrant contradicteur…), au réalisme poétique empreint d’un humour décalé roboratif – le Marquis propose à notre table un style bien à lui… avec bien du talent, il faut le dire et l’écrire : Il faut faire savoir aux gens qu’ils ont du talent. Le faire savoir et valider cet égotisme stendhalien de bon aloi et justifié à l’œuvre dans les chroniques (On n’est jamais assez stendhalien ; on ne parle jamais assez de soi-même car on ne peut pas compter sur les autres pour le faire, in Ma nuit avec un assassin, p.11). On sent dans ces chroniques desDessous chics la Picardie et la Vie à plein nez, et l’existence y a la robe et l’encre gouleyante des meilleurs crus.

Lacoche a l’aphorisme expressif et pittoresque d’un Patrick Besson ; la verve mi-blues mi-rock d’un auteur bon vivant, nostalgique et décalé ; la prose gouleyante d’un Cendrars. Les Dessous Chics ont l’atmosphère stylée des romans qu’ils dévoilent juste un peu pour en noter les quintessences attirantes. Ces Dessous se dégustent et se décortiquent comme d’excellentes langoustines arrosées d’un petit blanc sec, à la belle table d’un bon dîner, escorté si l’on est lectrice et fille de goût par l’aide précieuse et indispensable du Marquis venant, quand il ne tue pas les maris en duels, aider ses dames (puisque,telle est sa mission sur terre).

On entend des voix « lointaines comme une époque qui s’éteint sous les vents mauvais de la mondialisation totalitaire » ; des voix et une culture si françaises, si littéraires ; des voix chaudes ; des voix à la Blaise Cendrars, à la Serge Gainsbourg ; des voix de suave et dense Sensualité dans la prose transsibérienne transposée en poème au cœur de notre quotidien même ; la voix d’un Stendhal ou d’un Choderlos de Laclos, d’un Antoine Blondin ou d’un Roger Vailland, d’un Éric Neuhoff, d’un Patrick Besson, avec l’ombre d’un Modiano traversant les rues de ses escapades, etc., – des références… Une voix qui sonne juste, comme la voix de Cendrars, un matin d’avril, sous un ciel tabac gris caporal… Comme le caporal Blaise. Comme le Marquis PH.L. (Philippe Lacoche).

Des voix baignées dans la musique chère au jeune journaliste qui forgea sa plume de rock critic dans la revue Best, trouvant là ses marques dans un concert permanent de Rock & Littérature, une musique sensible aux Papillons noirs, à Vanfi, aux Têtes Raides, à des groupes de souche ou de reprises dessixties, etc., entre riffs intenses et fous & intermèdes plus soft. Entre tranches de rigolades, devant un étang en live ou à pécher entre les lignes, bourré de tanches… Des voix en transe portées par le blues, le rock’n’roll, les Animals, les premiers Stones, les yéyés, quelques bluettes de la variété française des seventies, la mélodie de A rum tale du groupe oublié Procol Harum, des morceaux antédiluviens de Polnareff, etc. – des voix teintées de cette manière d’élégance française, si rock’n’roll au fond. L’adresse imparable et jamais oubliée du Marquis à l’adorée/adulée et soumise Lectrice, sa proie, la douceur, sonloukoum ; sa fougue, son Maxiton – est un élément incontournable et irrésistible du décor de cesDessous Chics J’adore, lectrice – intriguée, passionnée, tétanisée, conquise, soumise, prête à tout, obéissant à mes moindres caprices (…). ELLE adore aussi (ndla). Comment imaginer alors Tout un été sans toi, lectrice, mon amour lance le hussard d’automne (cf. titre du Chiendents n°4, cahier d’arts et de littératures, consacré à notre marquis, aux éditions du Petit Véhicule dirigées par l’éditeur indépendant et poète Luc Vidal, Nantes, décembre 2011).

Les Dessous Chics dégagent un décor, une ambiance, une atmosphère générale où l’actualité de la vie culturelle – en l’occurrence nocturne & picarde – déroule l’activité de ses doux plaisirs et caprices délicieux sur le tempo d’une chronique inscrite à la fois sur le fil du présent et déroulée dans la rondeur des jours et de l’éternité romantique – lamartinienne – du temps… Délicieux paradoxe de la littérature…

Je terminerai cet article – un attentat laudatif ? – par la citation de 2 chroniques, la première datée du 20 avril 2010 (p.298). Parce que tout le style & la sensibilité de Lacoche s’y trouvent condensés. Et parce que l’on y trouve le hussard « écrivain engagé », dont je n’ai pas beaucoup parlé ici. Cet extrait, article parmi plus de 150 articles, est à lire comme un archétype des chroniques ici rassemblées, un échantillon des articles ici recensés (« archétype », « échantillon », non, ces mots pècheraient foncièrement par leur manque de poésie, surtout en littérature) – cet extrait, non, est à lire plutôt comme un « condensé » de ces captivantes Chroniques. NB : la condensation se forme à 13° Celsius, un bon chiffre pas superstitieux, ce qui porterait malheur ; une bonne température où l’on peut tempérer comme l’on dose avec art et bon goût le monde en chroniques à (se) refaire : à consommer, àcondamner avec modération… Ainsi fait et sait si bien le faire le Marquis chaud (p.146) des Dessous Chics, tel un coq en pâte entouré d’une théorie de jolies filles, cependant sans cesse aux aguets, matant, à l’affût du premier lièvre à lever, du moindre arrêt-sur-émotion.

Les Dessous Chics portent belle la chronique,  une prose empirique sage & délurée, réaliste & poétique, satinée d’un clair-obscur mi-soleil mi-grisaille comme un ciel de Picardie, teintée comme il faut d’humour, de rudesse & de tendresse. En voici en quelques lignes comme un avant-goût :

« Mal à la France !

Guichet de la gare de Longueau. J’aperçois un train de fret européen qui passe. Je peste (« Quelle saloperie ! C’est ça l’Europe des marchés, du tout économique ! »), m’en ouvre à l’employé, qui est très content de m’entendre, tout à fait d’accord avec moi. Que je suis heureux d’avoir voté contre Maastricht alors que mes copains, jeunes penseurs d’une gauche dite moderne (terme ridicule), me traitaient de réac, de passéiste, parfois de vieux Stal (tout cela, au fond, ne me dérangeait pas ; je savais ce qu’il allait advenir de leur belle Europe vendue aux marchands du temple, à la mondialisation). On s’est bien foutu de nous. Maintenant, telles des vaches libérales made in China, nous regardons passer les trains privés du fret européen. Il n’y a plus d’Etat. Plus d’hôpital public. Plus de Poste. Les caissières sont remplacées par des bornes informatiques. La France a tout perdu. Rendez-nous nos de Gaulle, Marx, Robespierre, Bonaparte, Valmy. Au guichet de Longueau, Lou-Mary m’a dit que j’étais en train de devenir fou et que si je continuais à la ramener, elle ne voyagerait plus avec moi. Elle doit avoir raison. Mais j’ai si mal à la France, si mal à la République. La France, c’est encore le sourire de la chanteuse Marie-France au Forum des Halles, à Paris. Marie-France, délicieuse, érotique, sensuelle, sans âge, désirable, à croquer, chantait Bardot (malgré ses détracteurs et ses excès, je l’aime pour Vadim, pour Jean-Max Rivière). Accompagnée par de remarquables musiciens, c’était tout simplement exquis ».

Le second extrait que je rapporte ci-dessous dévoile le hussard chroniqueur à l’humour décalé, si salutaire, et qui nous reporte à l’occasion à notre Histoire. Il date du 14 avril (tiens, de nouveau le mois d’avril) 2009 (p.235-236), et son titre résonne déjà par son pittoresque engageant :

« Pain d’épices imbibé de whisky :

L’autre jour, je suis allé à la librairie Martelle écouter l’écrivain Benoît Duteurtre qui, interviewé par Anne Martelle dans le cadre des Jeudis du livre, présentait son dernier roman Ballets roses, Les dessous de mai 1958 (Grasset). Benoît Duteurtre n’est pas seulement un excellent romancier ; c’est aussi un esprit singulier qui ne pense pas forcément comme tout le monde, en tout cas qui ne va pas dans le sens de la pensée politiquement correcte. Il faut lire, notamment, son succulent Requiem pour une avant-garde (Les Belles Lettres) où il règle ses comptes avec une manière de modernité qu’on voudrait à tout prix nous imposer. Il nous invite à suivre le parcours d’André Le Troquer, courageux résistant, homme politique ambitieux qui deviendra président de l’Assemblée nationale, socialiste devenu gaulliste qui passera à l’anti-gaullisme, et qui sera désigné comme responsable d’une affaire de ballets roses. “En me penchant sur cet épisode des ballets roses, j’ai suivi un itinéraire à la fois historique, anecdotique et personnel, jusqu’à ce moment du XXème siècle où se croisent trois figures : le héros légendaire (Charles de Gaulle), le bourgeois modéré (René Coty) et l’ambitieux modéré (André Le Troquer). J’ai plongé dans ces années cinquante qui précèdent ma naissance et qui me fascinent comme l’ultime parade d’une France disparue”, explique Benoît Duteurtre, petit-fils de René Coty.

J’ai bien ri quand le romancier a expliqué que Le Troquer et ses complices donnaient aux jeunes filles du pain d’épices imbibé de whisky afin de les étourdir et de les rendre plus dociles. Du pain d’épices imbibé de whisky ; une autre époque (sur le trajet de retour, je pensais que j’allais proposer du pain d’épices imbibé de whisky à Lou-Mary, histoire de replonger dans les années cinquante). Duteurtre fait finement remarquer que la justice de cette époque était “paternaliste et masculine”. Elle accusa d’abord l’air du temps, les caves de Saint-Germain avec ses musiques de dingues. On fit la morale aux jeunes filles et aux parents. Et les auteurs, les barbons bedonnants et lubriques furent condamnés avec modération. “A condamner avec modération”, comme on dit aujourd’hui pour la consommation d’alcool. Duteurtre, bien sûr, ne s’érige pas en moraliste. Il constate que l’époque a bigrement changé, qu’on est passé d’un extrême à l’autre, même si la tentation (de la presse notamment) de liquider du notable reste la même (l’affaire Baudis il y a peu ; et celle, plus lointaine, du notaire de Bruay-en-Artois). Hier, ce vieux cochon de Le Troquer s’en tira bien ; aujourd’hui, le simple fait de dire à une fille qu’elle est très jolie et de lui proposer un petit câlin avec un peu trop d’insistance peut vous conduire devant le tribunal. On vit une époque dangereuse. Pas forcément exaltante. Du pain d’épices imbibé de whisky, c’était tout de même plus amusant que la cocaïne des jeunes cadres bobos de l’ultra-libéralisme.

Du pain d’épices imbibé de whisky, j’aurais pu en proposer aux nombreuses adorables poulettes que nous avons croisées, l’autre nuit. Jacques Goffinon avait eu la bonne idée de m’embrigader dans un jury dont le but était de tester les boîtes et clubs d’Amiens. Nous avons commencé par manger un morceau aux As du Don, en compagnie du maître du lieu : André Carpentier. Et toute la nuit, on a bien rigolé. En matant les petites nanas en train de se trémousser sur des airs fanés de disco revival, je me sentais dans la peau d’André Le Troquer. C’est affreux ! La vieillesse est un naufrage ».

On aura remarqué l’irrésistible coup de projecteur opéré par ces chroniques : autres temps, autres lois mais, des faits & des mœurs qui se télescopent et se répètent. Est-ce ainsi que les hommes (toujours)vivent ? Ecce Homo ? Justice aléatoire dans le grand Foutoir de l’humanité… On gagne à croquer ces morceaux de vie choisis comme on déguste avec procuration de bons plats cuisinés (filet mignon, poêlée de coquilles Saint-Jacques, écrevisses…) arrosés des meilleurs crus ; de savoureux morceaux littéraires – après un bon Champagne – comme (dans) la vie !

Les Dessous Chics se dégusteront à tout moment, en toute saison, en intermèdes gustatifs, en apéritif, à la régalade, dans un Ailleurs toujours à portée de main pour qui veut bien prendre le temps de lui prêter ses yeux, en vacances… Qu’il est doux en ces époques informatiques et de technologies absconses de toucher un vrai papier, de prendre son stylo ou son crayon et de laisser libre cours à ses émotions. Homme moderne, emporte ton ordinateur portable en vacances ; moi, je prendrai mon joli carnet en me gaussant de la modernité. Et je serai très heureux comme ça (in Deux carnets, un train, une conteuse, p.311). Nous, nous prendrons les Dessous Chics et nous feuilletterons, avec le goût palpable du bonheur, des instants d’émotion. Et nous serons très heureux comme ça. La vie est si courte. Ne pas en profiter serait un péché.

 

Murielle Compère-Demarcy


  • Vu : 4325

Réseaux Sociaux

A propos de l'écrivain

Philippe Lacoche

 

Originaire de Chauny dans l’Aisne, Philippe Lacoche passe son enfance à Tergnier, ville ouvrière, cheminote et résistante. Fait ses études à Tours pour devenir journaliste. Écrit dans la revue Best, puis sa carrière le conduit à faire de la critique de livres pour différents magazines. Journaliste au Courrier picard, il vit et travaille à Amiens, en Picardie. Romancier, nouvelliste et parolier, pêcheur à la ligne, admirateur des Hussards de tous bords en littérature, il a publié plus de vingt livres dont HLM, Prix populiste en 2000 (source : 4è de couverture Les Dessous Chics, éd. De La Thébaïde, 2014). Publications récentes : Les matins translucides, roman, Ecriture, 2013. L’Écharpe rouge, théâtre, Le Castor Astral, 2014. Les Boîtes, nouvelles, Cadastre8Zéro, dessins de Colette Deblé, 2014. Philippe Lacoche a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages, au Dilettante, au Castor Astral, à La Vague Verte, c/o Syros, au Cadastre8zéro, aux éditions Le Rocher, Les Equateurs, Mille et une Nuits, chez Flammarion, Licorne, Alphée…

 

A propos du rédacteur

MCDEM (Murielle Compère-Demarcy)


Lire toutes les publications de Murielle Compère-Demarcy dans la Cause Littéraire


Murielle Compère-Demarcy (pseudo MCDem.) après des études à Paris-IV Sorbonne en Philosophie et Lettres et au lycée Fénelon (Paris, 5e) en École préparatoire Littéraire, vit aujourd'hui à proximité de Chantilly et de Senlis dans l’Oise où elle se consacre à l'écriture.

Elle dirige la collection "Présences d'écriture" des éditions Douro.

 

Bibliographie

Poésie

  • Atout-cœur, éditions Flammes vives, 2009
  • Eau-vive des falaises éditions Encres vives, collection "Encres blanches", 2014
  • Je marche..., poème marché/compté à lire à voix haute, dédié à Jacques Darras, éditions Encres vives, collection "Encres blanches", 2014
  • Coupure d'électricité, éditions du Port d'Attache, 2015
  • La Falaise effritée du Dire, éditions du Petit Véhicule, Cahier d'art et de littérature Chiendents, no 78, 2015
  • Trash fragilité, éditions Le Citron gare, 2015
  • Un cri dans le ciel, éditions La Porte, 2015
  • Je tu mon AlterÈgoïste, préface d'Alain Marc, 2016
  • Signaux d'existence suivi de La Petite Fille et la Pluie, éditions du Petit Véhicule, 2016
  • Le Poème en marche, suivi de Le Poème en résistance, éditions du Port d'Attache, 2016
  • Dans la course, hors circuit, éd. du Tarmac, 2017
  • Poème-Passeport pour l'Exil, co-écrit avec le photographe-poète Khaled Youssef, éd. Corps Puce, coll. « Parole en liberté », 2017
  • Réédition Dans la course, hors circuit, éd. Tarmac, 2018
  • ... dans la danse de Hurle-Lyre & de Hurlevent..., éd. Encres Vives, collection "Encres blanches" , n°718, 2018
  • L'Oiseau invisible du Temps, éd. Henry, coll. « La Main aux poètes », 2018
  • Alchimiste du soleil pulvérisé, Z4 Éditions, 2019
  • Fenêtre ouverte sur la poésie de Luc Vidal, éditions du Petit Véhicule, coll. « L'Or du Temps », 2019
  • Dans les landes de Hurle-Lyre, Z4 Éditions, 2019
  • L'écorce rouge suivi de Prière pour Notre-Dame de Paris & Hurlement, préface de Jacques Darras, Z4 Editions, coll. « Les 4 saisons », 2020
  • Voyage Grand-Tournesol, avec Khaled Youssef et la participation de Basia Miller, Z4 Éditions, Préface de Chiara de Luca, 2020
  • Werner Lambersy, Editions les Vanneaux ; 2020
  • Confinés dans le noir, Éditions du Port d'Attache, illustr. de couverture Jacques Cauda; 2021
  • Le soleil n'est pas terminé, Editions Douro, 2021 avec photographies de Laurent Boisselier. Préface de Jean-Louis Rambour. Notes sur la poésie de MCDem. de Jean-Yves Guigot. Illustr. de couverture Laurent Boisselier.
  • l'ange du mascaret, Editions Henry, Coll. Les Ecrits du Nord ; 2022. Prélude et Avant-Propos Laurent Boisselier.
  • La deuxième bouche, avec le psychanalyste-écrivain Philippe Bouret, Sinope Editions ; 2022. Préface de Sylvestre Clancier (Président de l'Académie Mallarmé).
  • L'appel de la louve, Editions du Cygne, Collection Le chant du cygne ; 2023.
  • Louve, y es-tu ? , Editions Douro, Coll. Poésies au Présent ; 2023.