La Styx Croisières Cie (IX) Septembre 2019 (par Michel Host)
Ère Vincent Lambert, An I
Humain, citoyen le plus vulnérable, la République française, la médecine, la banque et la magistrature réunies, t’ayant baptisé Légume, te tueront.
« On empile les nobles dans la trappe.
Père Ubu : Dépêchez-vous plus vite, je veux faire des lois maintenant.
Plusieurs : On va voir ça.
Père Ubu : Je vais d’abord réformer la justice […].
Plusieurs magistrats : Nous nous opposons à tout changement.
Père Ubu : Merdre. D’abord les magistrats ne seront plus payés.
Magistrats : Et de quoi vivrons-nous ? Nous sommes pauvres.
Père Ubu : Vous aurez les amendes que vous prononcerez et les biens des condamnés à mort.
Un magistrat : Horreur.
Deuxième : Infamie.
Troisième : Scandale.
Quatrième : Indignité.
Tous : Nous nous refusons à juger dans des conditions pareilles.
Père Ubu : À la trappe les magistrats ! »
Alfred Jarry, Ubu Roi, Acte III, Sc. II
Jules de Montalenvers de Phrysac, noté dans le Livre de mes Mémoires
Lµ-1. Où Alfred Jarry nous montre un Père Ubu exerçant sa toute puissance, réduisant la justice de Pologne et sa magistrature à sa justice personnelle. Partout, une telle conception conduit à l’anarchie, laquelle favorise la naissance des dictatures évoluant vers les plus remarquables tyrannies. Les Ubus de notre époque ont beaucoup appris : ils conçoivent chez eux une justice démocratiquement formelle, à l’Occidentale, à grand renfort de robes rouges et de toques rondes, de procès retentissants et truqués. Le « personnel » judiciaire est aux ordres, ou apte à disparaître s’il prétend innocenter un accusé que le prince veut coupable : méthode fort pratique, les crocodiles du fleuve voisin sont des animaux toujours affamés qui ne laisseront rien du juge qu’on leur servira, qu’on le leur apprête en une seule pièce ou en plusieurs bons morceaux.
µ-2. Macron Ier, cité par Benjamin Griveaux : « Un parti, c’est l’amicale des boulistes, sans l’amitié et sans les boules ». Notre président 1/3 aurait-il été inspiré par les mânes de Jacques Prévert ?
µ-3. Miracle de fin d’été. Deux mésanges charbonnières sont venues visiter notre jardin. Il est treize heures trente. Elles se sont perchées quelques secondes sur la rambarde du perron, ont dans un seul élan piqué vers la table sous laquelle les avait tentées quelques miettes de pain. Ces jolis passereaux à tête noire et au jabot arrondi et d’un blanc crème sont des merveilles : vives, curieuses, familières et sans crainte des humains, elles sont l’effronterie et le primesaut, la curiosité, la joie de vivre, de voler et ne désespérer de rien. Trois ans que nous n’en avions vu. Outre cela, c’est un signe favorable : depuis plus de quarante ans, aucun engrais ou pesticide n’a touché ce jardin, il doit y rester un parfum du passé qui le leur aura indiqué.
Le 6/IX
µ-4. Nihil novum, ou presque. Cette encourageante nouvelle (Le M. du 13/I) : un discret agacement monte chez les Français dits de souche, à constater que des membres de la tribu d’Allah se jettent sur eux inopinément et les lardent de coups de couteau avant que la justice les mette hors circuit, pour « antécédents psychiatriques » très souvent, afin de les éloigner de notre attention. Il y a peu, tombaient sous les couteaux islamistes deux jeunes filles à la gare de Marseille, et tout récemment, un jeune homme de 19 ans qui s’interposait entre les belligérants lors d’une agression, vers Clermont-Ferrand il me semble. Les choses ne vont pas s’arranger car la presse nous rapporte que « L’Égyptien Ayman Al-Zawahiri », successeur du regretté Ben Laden dans l’usine de mort Al-Qaida et mis définitivement hors-circuit par des commandos nord-américains en 2012, « a appelé les musulmans du monde entier à poursuivre les actions violentes contre Américains, Européens, Israéliens et Russes ». Le nombre de ces nouveaux humanistes doit approcher ou dépasser les deux milliards de fidèles. Ce sont des paranoïaques en puissance, relevant de l’essence même de l’islam, religion plus nocive que toutes les autres réunies parce que ses croyants se voient persécutés et attaqués de toutes parts et de tous temps par « l’Autre », par « les Autres », qu’ils ne tolèrent pas en tant qu’« autres ». Nous savons qu’existent chez eux des musulmans paisibles et désireux de vivre en paix avec quiconque. Seulement, qui les entend ? Presque personne ? Ils sont sous la domination des radicaux, des purs, lesquels n’hésiteraient pas à les frapper s’ils osaient critiquer ou condamner publiquement Ayman al-Zawahiri. Ce serait comme attenter à la communauté ! Ils ne s’y risquent donc pas. Avez-vous entendu les représentants du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) s’élever contre les déclarations folles de leur collègue Al-Zawahiri ? J’ai tendu l’oreille : pas un mot ! Ils assument cette folie destructrice et en chargent du même coup « Allah-le-Miséricordieux ». On aurait envie de rire si tant de contradictions n’étaient signes d’imbécillité et de mort. Les beaux jours sont devant nous. Par bonheur les humains ont commencé de disparaître, se suicidant pas cupidité et stupidité. Nous mourrons donc ensemble.
(*) Observons au passage que pas un représentant du gouvernement n’a assisté aux obsèques de courageux jeune homme. J’imagine qu’ils se fussent massés, attristés, autour du linceul du malheureux afghan si celui-ci eût été tué par le jeune homme de 19 ans. Nos islamolâtres aveuglés par une laïcité mal comprise, un progressisme qui les conduit à ne plus voir le monde réel, par une culpabilité mimée pour une période coloniale abolie depuis plus d’un demi-siècle, accrochés aux ronciers électoraux successifs, et à leurs « places » (**) largement rétributives, conduisent lentement ce pays à la guerre civile, comme le démontre l’arrestation, au Salvador, d’un groupe de résidents français préparant des interventions armées antimusulmanes sur le territoire français ! Ils font silence, ils sèment le vent… Que récolterons-nous ?
(**) N’oublions pas l’étymologie latine du mot « ministre ». Outre qu’ils sont petits, minces, minimes…nos « serviteurs » en somme, ce sont « gens de maison », des gens « placés », des domestiques, nos représentants dit-on. Ils ont pris le contrôle du peuple (qui n’en est conscient qu’en périodes de crise), puissamment soutenus par l’autre black-block en chemises blanches, celui de la finance et des affaires, lequel veut les dominer à son tour. De leurs places ils ont fait des places fortes.
µ-5. Féminicide au Havre. Le 106e il me semble. Johanna a 27 ans et est poignardée de 14 coups de couteau par son ex-compagnon devant un supermarché, en présence de ses enfants âgés de 2, 4 et 6 ans. Elle meurt presque instantanément, saignée comme un poulet ou un mouton (les coups ont été portés au cou). Ses plaintes auprès de la police sont restées sans suite. On ne sait d’où vient l’assassin. Il faut chercher sur le net pour apprendre qu’il est d’origine malienne, qu’il a 37 ans et exerçait régulièrement des violences à l’égard de son épouse. Les radios, les chaînes télévisées se sont bien gardées de nous informer sur lui. On comprend ces aveux à demi : la question de l’immigration massive se pose de manière aiguë dans le monde entier. Les coups de couteau m’avaient mis sur la piste musulmane. J’avais aussi aperçu quelques femmes voilées dans le cortège des protestataires. L’homme, qui plus est, est un noir. Il a déclaré sa crainte d’être séparé de ses fils. Crainte absurde et mensongère puisqu’il les voyait régulièrement. Où le cache-t-on ? Ma réflexion est celle-ci : on doit savoir que le bon sauvage issu de l’islam élémentaire, même officiellement reconnu de nationalité française, ne reconnaît pas dans les femmes des êtres humains et des égales, au mieux elles assurent son confort sexuel, son service domestique et sa tranquillité. Négocier avec une femme lui est une notion inconnue, il n’a appris (et pas toujours) que quelques versets du Coran, livre qui prône l’infériorité constitutionnelle de la femme, le mépris qu’on lui doit et les châtiments que l’homme peut lui réserver si bon lui semble. Notre civilisation, notre culture, nos égards élémentaires aussi envers le monde féminin, lui sont étrangers, c’est le cas de le dire. Le bon sauvage est d’abord un sauvage – poignarder qui lui résiste est son premier et seul argument, il n’y voit aucune trace de faiblesse ou de lâcheté. Il est exceptionnellement un homme bon.
Le 22/IX
µ-6. Jacques Chirac, ex-président de notre république, vient de passer dans un autre monde. Son sourire n’a été que brièvement souligné par les médias réunis dans une pieuse, laïque et processionnelle déférence. On vient de l’inhumer auprès de sa fille aînée au cimetière du Montparnasse. Son sourire : charmeur un instant, carnassier, voire anthropophagique dans l’instant suivant, traduisait, soutient-on, son amour des français et l’impitoyable mise à mort qu’il réservait à ses adversaires politiques. Il en renversa une belle quantité avant d’être renversé lui-même. Les Français lui doivent de n’être pas entrés, aux côtés des Américains et des Britanniques, dans une guerre stupide contre les Irakiens, et l’édification (peu soulignée elle aussi) d’une fondation consacrée aux soins des enfants atteints d’infirmités invalidantes. Enfin la claire dénonciation de l’État français collaborateur des nazis en leur temps, légion pétainiste antisémite et tueuse de femmes, de vieillards et d’enfants sur notre propre territoire. C’est beaucoup. C’est essentiel.
Il aimait la France profonde et participait avec une joie sans mélange à chaque Salon de l’agriculture. Il flattait volontiers et avec ravissement « le cul des vaches » (et pas seulement celui de ces aimables ruminants) en se gorgeant de pâtés et de vins du terroir. Ce bon vivant aimait les Français, oui, comme l’éleveur aime ses vaches, ou dit les aimer, avant de les confier aux bons soins des abattoirs. Pour nos compatriotes (les « chers compatriotes » de ses homélies républicaines !) les abattoirs s’appelaient Maastricht, Schengen et Lisbonne.
Lexique de l’écrivain/VI
Fiction :
C’est le lieu précis de la prose littéraire, son seul champ d’existence. La rejeter pour cause d’irréalité, ou comme tentative d’évasion toujours manquée, manifeste une courte vision. Le réel est sans issue, voire un leurre aveuglant. La fiction indique les voies inattendues et fertiles, d’éventuels chemins de vie peu ou mal fréquentés. Elle est la porte de sortie et de délivrance. Alain Nadaud soutient que « Dieu est une fiction ». Il a parfaitement raison. Cette fiction a produit de sublimes et mortifères romans, des fictions encore et toujours : Épopée de Gilgamesh, les mille et un récits mythologiques, le Livre des morts égyptien (?), la Bible, les Évangiles (1) qui furent autant de voies sans issue à l’origine du naufrage des religions, mais aussi de leur éventuel remplacement par une universelle croyance en une sagesse tout humaine. On le souhaite, on l’espère.
Fierté :
Je n’éprouve que rarement la nécessité de faire part de ma fierté au monde, à autrui, même et surtout si quelque motif peut me la donner pour légitime. Illusion et ridicule de la chose ! Ce sera plutôt quelque sentiment intérieur de satisfaction. Le plaisir d’avoir fait ou dit ce que je devais faire ou dire. Mon dernier motif de fierté ? Avoir eu la peau assez dure pour résister à une première infection due à une morsure animale, puis à une seconde, m’étant sorti à mon avantage d’une surinfection rénale qui menaçait ma vie physique. Des médecins et toute une équipe soignante m’ont d’ailleurs aidé de manière décisive ! C’était à l’hôpital de la Salpêtrière, en juin 2015 et janvier 2016. Bref, je puis être fier devant mes contemporains des soins que l’on m’a prodigués !
Force :
Elle n’a de rôle positif que dans la conquête littéraire, la construction de l’écrit, alliée au désir et, autant que possible, à l’intelligence. Celle de l’athlète, celle du violeur, celle du guerrier ne suscitent en moi qu’indifférence ou dégoût.
Indifférence :
C’est parfois la seule solution. Ailleurs, autrement, on s’aigrira ou s’avilira. On perdra aussi de notre joie de vivre.
Jalousie :
La jalousie tient du sentiment amoureux perverti et n’a donc pas lieu d’être ici. L’écrivain, s’il est faible, peut être affecté par l’envie, ce dangereux poison qui lui fera perdre toute lucidité, et peut-être toute l’énergie nécessaire pour rester lui-même dans son art. J’ai expérimenté contre moi et à mes dépens cette sentence de Maurice Chapelan (2) : « Un écrivain ne lit pas ses confrères : il les surveille ». Plus peiné encore de ce que cette « surveillance » fut le fait d’écrivains que, naïf, j’imaginais amis. Susciter la jalousie à de brefs moments ne m’a pas gonflé de fierté pour autant. Non que j’incline à une sorte de sainteté, mais plutôt à cette indifférence dont je parlais à l’instant. J’oublie jusqu’aux termes mêmes de ces jalousies circonstancielles.
Je :
S’y résoudre parfois.
Lecteur et lecteurs :
J’en rencontre parfois, ce ne sont pas mes ennemis. Ils viennent à moi, ils ont apprécié quelqu’un de mes livres, une page, une image, un épisode… Nous en parlons s’ils le désirent.
Il y a deux écoles chez les écrivains, chez les romanciers notamment. La première, celle de ceux qui prétendent avoir présents et en tête leurs lecteurs, ou « le » lecteur, dès qu’ils se mettent à écrire. Ils ne concevraient pas de ne pas écrire pour eux seuls… « Mon » public, disent-ils ; « mes » fidèles lecteurs… et jusqu’à « mes admirateurs… ceux qui m’ont toujours accompagné… etc. ». Ce doit être vrai parfois, et faux bien souvent. Cela me fait penser à un parti, à une secte, à une chapelle… Le risque est de finir par ne pas accepter de décevoir, de ne plus pouvoir être surprenant ou déviant, de ne pas vouloir les perdre, ces fidèles… Bref, de fonder une petite Église où l’on dira des messes et célèbrera le saint patron.
Je suis de la seconde école. Non pas de celle qui se moque de ceux qui le lisent, ou le liront. Simplement de ceux qui ne les ont pas en tête à chaque moment de l’acte d’écriture, qui ne se demandent jamais s’ils plairont ou déplairont au public lecteur, pour la bonne raison qu’ils n’ont aucune envie de se constituer une chapelle, un public de fidèles triés sur le volet… Quel volet, d’ailleurs ? Écrire est si divers, variable, inattendu ! Mon rapport avec ce « public » que je ne connais pas et ne tiens pas à connaître (s’il lui prenait la fantaisie de se lier à moi, de me lier à lui !) est celui de l’honnêteté de l’écriture. Je ne le paye jamais en monnaie de singe ni en fausse monnaie. Il doit comprendre ce que j’écris, y prendre au moins intérêt, plaisir s’il est possible, et apprécier s’il le désire mon effort de clarté stylistique, voire les fantaisies diégétiques, syntaxiques ou autres que je me permets à mes heures de légèreté. J’écris des « fictions » avant tout, plus rarement des « récits » : tout doit néanmoins prendre « sa » vérité (qui peut être vraisemblance), fût-ce dans le délire ou dans le rapport au vécu. Des « vérités » de nature différente, bien sûr, mais des vérités tout de même. Jamais je ne parlerai de « mes lecteurs ». Je ne pense que très indirectement à eux lorsque je pose mes doigts sur le clavier. Ils ne m’appartiennent pas. Ils me suivront ou ne me suivront pas. Là n’est pas la question qui se pose à l’écrivain.
Lire :
Les classiques avant n’importe qui, si possible dans la langue qui était la leur, ou dans des traductions choisies. Ils sont la table nourricière, l’élan premier, la source, le nectar… Les ignorer, c’est s’interdire d’entendre ce qui, à leur suite, s’est écrit de plus significatif et considérable. Ainsi, on se noiera dans l’Ulysse de James Joyce si l’on n’a pas lu les aventures de l’Ulysse grec.
Pour les écrivains d’aujourd’hui ils sont des « auteurs » pour la plupart, tout autre chose par conséquent. Pour ceux qui se déclarent « écrivains », le tri s’effectue sans qu’on ait à y penser : l’ivraie fait un tas énorme, le bon grain tient dans un dé à coudre. Un avenir proche ou lointain pourra éventuellement en décider.
Il est de courtes ou moins courtes périodes où lire est impossible. C’est quand on a trop ouvert de livres si mal écrits qu’il a fallu les refermer au deuxième paragraphe, dans le meilleur des cas à la page deux. C’est quand les nouvelles du monde et de l’homme qui l’habite nous ont suffisamment donné la nausée pour que nous en vomissions et devions nous allonger jusqu’à la nuit. Quoique ayant lu les stoïciens, je suis resté un sensible maladif. C’est quand je me vois détruit par les hommes et leur mode de vie. D’eux à moi je fais le lien continuel, incapable de m’abstraire, incapable aussi de me rendre utile pour une amélioration des choses : un lien du sens ou du non-sens. De là, il m’arrive de tomber dans une sorte de paranoïa de persécution : persécution d’autrui et par autrui alternativement, autrui à qui j’en veux de haïr, de violer, de torturer aussi naturellement et aisément qu’il sait le faire. De quoi être jaloux, non ? – surtout si l’on est saisi par la colère.
Maladie :
Elle m’a beaucoup ennuyé ! Elle fut inattendue, précoce (j’avais dix-neuf ans à son apparition). Elle devint chronique. À cause d’elle, je dus ruser avec l’administration française pour n’aller pas mitrailler les Algériens en Algérie (je n’en voyais pas la nécessité), et pour entrer dans le corps de l’Éducation nationale. Ce n’est pourtant pas elle (l’insuffisance rénale) qui m’interdit une fois durant ma carrière d’enseignant, pour une journée, de me rendre auprès de mes élèves, mais une grippe vraiment méchante qui me fit tomber du lit à quatre pattes ce matin-là, m’empêchant de prendre le métro pour le lycée. Ce fut la première et seule fois de ma vie. C’est elle (devenue transplantation) qui me cloua néanmoins une année dans un lit. Je repris ma double activité de professeur et d’écrivain. Elle me servit alors plutôt bien, en me contraignant à organiser mon emploi du temps de façon quasi militaire – je pus de la sorte remplir la totalité de mes tâches. Elle me démontra encore que, malgré sa présence constante et l’attention que je devais lui consacrer, je jouissais et jouis encore d’un excellent fond de santé. Une partie de nous-mêmes n’est malade que si elle y consent.
Mélancolie :
Je ne la connais pas. Ne l’ai jamais connue. Prétendre le contraire serait une mise-en-scène, une imposture. Trop nerveux, trop réactif et parfois trop méchant.
Michel Host
(1) On ne peut compter au nombre de ces « fictions littéraires » L’Alcoran, ou Coran, qui n’est qu’un entassement confus de préceptes réglementaires, de revendications rageuses, de déclarations vengeresses ou punitives, d’ailleurs pour moitié au moins inspiré des auteurs bibliques.
(2) Cf. Dominique Noguez, La véritable origine des plus beaux aphorismes, Payot-Rivages, 2014. On y trouvera une agréable exégèse et une note sur Maurice Chapelan (1906-1992).
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