Guillaume Apollinaire
Biographie et bibliographie succinctes :
Guillaume, né Wilhelm de Kostrowitzky, né le 25 août 1880 à Rome, vécut en France sa jeunesse, y fit ses études secondaires à Cannes, puis à Nice. Il fut naturalisé français en 1916, voulut se faire soldat lors de la Grande guerre par reconnaissance pour l’accueil de la France, fut blessé à la tête par un éclat d’obus et mourut de la grippe espagnole, à Paris, le 9 novembre 1918. Il connut les artistes et les poètes de son temps, entre autres Picasso et André Breton. Grand vivant, il fut apprécié, aimé et regretté. En dépit de la brièveté de son existence, son œuvre en vers comme en prose est très abondante. Ses livres les plus marquants sont sans doute, hormis Alcools (1912-1913) :
Calligrammes, poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916, Mercure de France, 1918.
Ombre de mon amour, poèmes adressés à Louise de Coligny-Châtillon, Cailler, 1947.
Le Guetteur mélancolique, poèmes inédits, Gallimard, 1952.
Poèmes à Lou, Cailler, poèmes pour Louise de Coligny-Châtillon, 1955.
Les Onze Mille Verges ou les Amours d’un hospodar, publié sous couverture muette, 1907.
L’Enchanteur pourrissant, illustré de gravures d’André Derain, Kahnweiler, 1909.
L’Hérésiarque et Cie, contes, Stock, 1910.
Les Exploits d’un jeune Don Juan, roman érotique, publié sous couverture muette, 1911.
Le Poète assassiné, contes, L’Édition, Bibliothèque de Curieux, 1916.
La Femme assise, inachevé, édition posthume, Gallimard, 1920.
Méditations esthétiques. Les Peintres cubistes, 1913.
L’Antitradition futuriste, manifeste, 1913.
Le Flâneur des deux rives, chroniques, Éditions de la Sirène, 1918.