Evelio Rosero
Né en 1958, Evelio Roserio a passé une partie de son enfance au sud de la Colombie et l’autre à Bogotá, et ses études se sont largement déroulées dans des établissements d’obédience catholique qui lui ont procuré aujourd’hui une certaine colère. Après des études en communication et journalisme, il commencera à publier des récits (des « cuentos ») dans les suppléments des grands journaux de la capitale, El Espectador et El Tiempo. Un de ces récits lui vaudra une première récompense alors qu’il n’a que 21 ans. D’autres récompenses suivront rapidement au Mexique et en Espagne. Après un séjour en Europe (Paris et Barcelone), il passe au roman dans les années 80 sans renoncer aux récits courts (par exemple le recueil Cuento para matar a un gato y otros cuentos, en 1989). Il explorera alors la littérature jeunesse et le théâtre, et après des allers retours entre son pays, la France, l’Italie et l’Espagne, il rencontre une réelle notoriété en 2003 avec Les soldats (Los soldados) qui remportera le prix national de littérature de Colombie. D’autres succès ont suivi depuis, et il a publié à ce jour 13 romans dont deux ont été à ce jour traduits en français : Les armées (Los Ejércitos), et Le carnaval des innocents (La carroza de Bolivar). Son œuvre, plusieurs fois récompensée, y compris en Grande Bretagne pour la traduction de Los Ejérecitos (The Armies), compte également du théâtre, de la poésie, deux recueils de contes et de nombreux textes pour la jeunesse.
L’entretien qu’a accordé Evelio Rosero au quotidien El Tiempo lorsque La Carroza de Bolivar a obtenu le prix national du roman colombien en 2014.