Dit de lieux-dits (I), par Clément G. Second
Les toponymes portés sur les cartes et confirmés au long des routes sauvent parfois de l’indéfini, un des genres du chaos.
Il arrive, ESTAMBLIÈRES FRÉLIGNES la fantaisie se mêlant à leur lecture et certain Invisible amusé aidant peut-être, que l’on se prenne à balbutier, ânonner des ordres LUCILLY-SUR-MOIRE parallèles DENNEMONT dont le sens et le chant, et le champ, ouvrent un cheminement de wanderer à la joie de nommer CÉNANDRE entre répertoires et fuyant ineffable.
FORDONGE Nommer – si dépourvu soit-on de pouvoirs conférés – des topos imaginaires (villes grandes ou modestes, ou banlieues, bourgs, bourgades, ALVEIL-EN-RUY villages, hameaux, écarts ou lieux-dits, tous étant lieux, et dits et disants et à dire…), fait accéder à de suggestives bien qu’improbables ILOIREcartographies. FROMENTINE Elles fascinent sans toutefois faire oublier LINTRANS les inventoriées, celles où parfois, à la faveur d’un amical vagabondage, AUDREHEM par exemple, ou PRADES, ou SAINT-LAURENT, parmi tant d’autres dont le cher OLÉRON, affinent un vieil amour pour le réel, qu’il soit de hasard ou délibéré.
A suivre
Clément G. Second
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